Claire Rosecieux
Professeure de Métamorphose
31 Mars 2024
Domaine Fleury, Cannes
Domaine Fleury, Cannes
Cela faisait combien de temps que Claire ne s’était pas faite invitée lors d’une réception interminable ? Probablement depuis son dernier bouclier de Lancelot, autrement dit, ça datait. Cependant, aujourd’hui n’était pas n’importe quelle invitation, c’était celle de la mère de Lorie, qui avait préparé quelque chose pour sa fille. Sûrement un repas, peu ou prou calme, du moins elle l’espérait. Car en demandant à ‘organisatrice, ses filles étaient bien évidemment conviées et son mari également. Évidemment, il y avait fort à parier que Marguerite De La Marche ne soit pas la seule derrière cette organisation, Pensée de fait y être également.
Quoi qu’il en fut, Claire avait enfilé une belle robe et noué la cravate de son mari, qui, après de nombreuses années sans exercice avait visiblement perdu la main.
« Uhm ce n’est pas un peu trop pour des repas de famille ? »
« Tu connais nos familles, il faut que ce soit toujours trop. »
« J’étouffe. »
« Retire là alors, qu’est ce que tu veux que je te dise. »
Ni une ni deux Arthur retira sa cravate, c’était bien aussi d’avoir un look décontracté pour un repas qui se voulait décontracté. Il s’échappa aussitôt sous le regard de Claire qui soupira. D’une certaine façon, il avait raison et l’ex-juge ne pouvait pas le réprimander pour si peu. D’autant plus qu’après avoir peaufiné les derniers détails de sa tenue, rappelant au passage sa jeunesse studieuse, ce même mari revenait avec ses jumelles toutes prêtes et clinquantes.
« Oh, vous êtes magnifiques ! »
Les deux petites se jetèrent dans les bras de leur mère puis après lui avoir retourné le compliment lui tira la main pour la sortir hors de la salle de bain.
« Vient maman, il faut prendre la poudre de cheminette ! » Avaient-elles crié en cœur.
Arthur laissa une expression laissant entendre qu’il était innocent dans la gestion des filles. Finalement, toute la petite famille se mit dans la cheminée, et dans un éclair vert se retrouva dans le salon du château Fleury. Château qui appartenait désormais à Lorie.
« Tante Claire, tu es venue ! Avait crié Pensée en la prenant dans ses bras, puis elle fit de même avec les jumelles et Arthur. Vous êtes les premiers arrivé, vous voulez boire quelque chose ? »
Marguerite se leva pour saluer son ex belle-sœur, et l’accueillit avec un sourire chaleureux que Claire ne lui avait jamais connu. Louise Grandciel, revenait de l’étage et hésita un instant avant de prendre la parole.
« Madame De La Marche, Elina boude toujours dans sa chambre et elle ne veut rien entendre, elle refuse d'ouvrir la porte. »
Marguerite soupira et s’en alla vers les étages. Il n’y avait pas idée de se cloîtrer dans sa chambre à un jour pareil. Désormais installé dans un canapé du salon, un verre à la main, Claire attendait avec Pensée et le reste de sa famille les prochains invités.
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
Debout devant son miroir, Roseanne vérifié une dernière fois sa tenue en questionnant ses choix. Lorsque Pensée l'avait invité à venir au château des Fleury pour une réception en l'honneur du retour de Lorie, elle était au ange, mais maintenant seule face à son miroir, la jeune fille était stressées.
Était-ce un repas de famille décontractée ou une réception chic absolument interminable ? Sûrement un mélange des deux, mais de ce qu'elle avait compris de sa famille, proche ou éloigner, il valait mieux en faire trop que pas assez. En plus, elle ne savait pas exactement qui serait présent. Voilà pourquoi elle avait opté pour une chemise noire accompagner d'un pantalon et d'une veste bleu nuit le tout accompagner de quelques bijoux en argent.
Une robe aurait peut-être était plus approprié ou en tout cas, c'était ce que tout le monde s'attendait à ce qu'elle porte. Elle en avait marre des robes et des talons devant en porter tous les jours à l'Académie, la jeune Dagda avait toujours été plus à l'aise dans un costume. Des bruits de pas approchant dans le couloir la ramenèrent au moment présent, il était trop tard pour changer d'avis.
La porte de sa chambre s'ouvrit pour laisser place à sa préceptrice qui regarda Roseanne de la tête au pied plusieurs fois avant de finalement hocher la tête une fois, validant sa tenue. "Suivez-moi." La jeune fille obéit sans un mot, suivant sa préceptrice à travers les différents couloirs et escaliers jusque dans le salon.
"Vos parents ont envoyé ceci." dit-elle en tendant une enveloppe à la jeune fille. "Ils seront présents à votre retour." ajouta-t-elle. La jeune fille se saisit de l'enveloppe et en sortit la lettre de ses parents. Ni Roseanne ni ses parents n'avaient envoyer la moindre lettre de toute l'année avant que la jeune fille ne soit contrainte de le faire pour après l'invitation de Pensée, maintenant elle en recevait bien trop à son goût.
Parcourant rapidement le contenu de la lettre, la jeune fille resta le plus impassible possible malgré son envie de lever les yeux au ciel. Ce n'était que des rappels sur les bonnes manières, l'honneur de la famille et toutes ces choses qu'on lui répétait sans cesse depuis sa naissance. Être invité chez les Fleury était un honneur, après tout Lorie était connu de tous, et ses parents avait peur qu'elle fasse un faux pas durant la réception.
La jeune fille remit la lettre dans l'enveloppe avant de rendre le tout à sa préceptrice. Elle se dirigea ensuite vers la cheminée puis entra dedans sans se laisser le temps de réfléchir et de laisser le stress s'emparer encore plus d'elle. La préceptrice se plaça en face d'elle l'air sévère. "Vous avez intérêt à bien vous comporter." lança-t-elle. "Je le sais." répondit Roseanne avant de disparaître dans un éclair vert direction le château des Fleury.
Quelques secondes, plus tard, la jeune fille se retrouva dans la cheminée des Fleury. Elle sortit de la cheminée tout en observant l'endroit ou elle avait atterrît et repéra bien vite sa tante et Pensée qui était installé sur un canapé. Il y avait également son oncle, Arthur, et leurs deux filles. "Bonjour à tous. Comment allez-vous ?" s'exclama Roseanne en offrant un grand sourire à toute les personnes présente tout en s'avançant vers le canapé.
Était-ce un repas de famille décontractée ou une réception chic absolument interminable ? Sûrement un mélange des deux, mais de ce qu'elle avait compris de sa famille, proche ou éloigner, il valait mieux en faire trop que pas assez. En plus, elle ne savait pas exactement qui serait présent. Voilà pourquoi elle avait opté pour une chemise noire accompagner d'un pantalon et d'une veste bleu nuit le tout accompagner de quelques bijoux en argent.
Une robe aurait peut-être était plus approprié ou en tout cas, c'était ce que tout le monde s'attendait à ce qu'elle porte. Elle en avait marre des robes et des talons devant en porter tous les jours à l'Académie, la jeune Dagda avait toujours été plus à l'aise dans un costume. Des bruits de pas approchant dans le couloir la ramenèrent au moment présent, il était trop tard pour changer d'avis.
La porte de sa chambre s'ouvrit pour laisser place à sa préceptrice qui regarda Roseanne de la tête au pied plusieurs fois avant de finalement hocher la tête une fois, validant sa tenue. "Suivez-moi." La jeune fille obéit sans un mot, suivant sa préceptrice à travers les différents couloirs et escaliers jusque dans le salon.
"Vos parents ont envoyé ceci." dit-elle en tendant une enveloppe à la jeune fille. "Ils seront présents à votre retour." ajouta-t-elle. La jeune fille se saisit de l'enveloppe et en sortit la lettre de ses parents. Ni Roseanne ni ses parents n'avaient envoyer la moindre lettre de toute l'année avant que la jeune fille ne soit contrainte de le faire pour après l'invitation de Pensée, maintenant elle en recevait bien trop à son goût.
Parcourant rapidement le contenu de la lettre, la jeune fille resta le plus impassible possible malgré son envie de lever les yeux au ciel. Ce n'était que des rappels sur les bonnes manières, l'honneur de la famille et toutes ces choses qu'on lui répétait sans cesse depuis sa naissance. Être invité chez les Fleury était un honneur, après tout Lorie était connu de tous, et ses parents avait peur qu'elle fasse un faux pas durant la réception.
La jeune fille remit la lettre dans l'enveloppe avant de rendre le tout à sa préceptrice. Elle se dirigea ensuite vers la cheminée puis entra dedans sans se laisser le temps de réfléchir et de laisser le stress s'emparer encore plus d'elle. La préceptrice se plaça en face d'elle l'air sévère. "Vous avez intérêt à bien vous comporter." lança-t-elle. "Je le sais." répondit Roseanne avant de disparaître dans un éclair vert direction le château des Fleury.
Quelques secondes, plus tard, la jeune fille se retrouva dans la cheminée des Fleury. Elle sortit de la cheminée tout en observant l'endroit ou elle avait atterrît et repéra bien vite sa tante et Pensée qui était installé sur un canapé. Il y avait également son oncle, Arthur, et leurs deux filles. "Bonjour à tous. Comment allez-vous ?" s'exclama Roseanne en offrant un grand sourire à toute les personnes présente tout en s'avançant vers le canapé.
Teilo Daroux
3ᵉ année, Délégué, Lug
"Je me mets devant, c'est moi qui ai l'oeuf."
"La tête d'oeuf, tu veux dire..."
"Suzanne..."
"De toute façon, c'est décidé, c'est moi qui vais devant."
"Oh, on se demande bien qui tu veux éblouir d'entrée de jeu par ta mirifique prestance."
"Les enfants, ne vous disputez pas ainsi devant notre... hôte."
Armelle Daroux, mère de six, était habituée à cette scène. Elle s'était faite à l'idée que, même si ses enfants grandissaient, certaines choses ne changeraient jamais. Suzanne, 17 ans et Fabrice, 16 ans, continueraient probablement à se chercher des poux toute leur vie. Son rôle était réduit, comme trop souvent à son goût, à celui de la voix de la raison qu'on décidait de ne pas entendre.
Elle passa une main dans ses cheveux blonds virant châtain et adressa un sourire gêné au fringuant sorcier lyonnais qui avait accepté de les faire passer par sa cheminée pour qu'ils puissent se rendre directement au château des Fleury à Cannes. Madame Louise les avait guidé vers cette connaissance. Ils avaient pris la ligne S6 du bus puis le tram.
"Après, y'a de la place pour deux tu sais", tempéra le grand frère.
"Ja-mais de la vie. Je préfère encore qu'on mette Teilo devant !"
"Alors je me mets devant à côté de Teilo. Les sorciers d'abord, c'est le pro-to-cole."
"Qué protocole ? Arrête d'utiliser des mots que tu connais pas, Robin ! Maman, steu-plait, c'est hyper important pour moi."
Armelle soupira par le nez et, après un regard compatissant envers Fabrice, acquiesça. Sa décision prise, les chamailleries cessèrent instantanément et toute la petite famille se mit correctement aux places qu'elle leur assigna silencieusement du regard.
Suzanne rajusta son débardeur blanc et sa veste, mit les mains dans les poches de son pantalon beige, serré au bassin et plus ample aux mollets, se racla la gorge et afficha un grand sourire comme si on allait la prendre en photo. "C'est bon, ready. Vous pouvez envoyer la poudre et tout !"
Ce fut Madame Louise, au centre de la petite famille (et de la cheminée) qui s'en chargea. Avant de disparaître dans le feu vert, Armelle eut le temps de remercier d'un signe de tête un peu contrit le sorcier qui les avait accueilli quelques minutes chez lui et à qui ils avaient offert un assortiments de petits oeufs en guise de remerciement.
Pouf.
Quelques toussotements plus tard, les Daroux étaient arrivés. Dès qu'elle vit devant elle, le sourire radieux de Suzanne se figea avant de disparaître, remplacé par une moue perplexe. "Ben..." Derrière elle, Fabrice sourit et enjamba le bord de la cheminée pour se retrouver dans le salon. Il portait une chemise hawaïenne à manches courtes, fleurie et multicolore, que tous les autres Daroux avaient trouvé de mauvais goût. Mais il s'en fichait pas mal. Il était bien dedans.
"Ho ho hoooo !" s'exclama-t-il devant l'assemblée réunie dans le salon. "C'est plus Noël, Fabrice...", fit sa soeur à demi-voix en époussetant ses jambes. "C'est l'oeuf qui t'a mis sur la voie ?" répondit-il tout aussi bas sans cesser de sourire. "Joyeuses Pâques à toutes et tous ! Avec un jour d'avance. Voici un oeuf de Fabergé en chocolat, de la chocolaterie Janin à Lyon ! Vous nous en direz des nouvelles. Euh, je le pose où ?" "J'ai bien une idée..."
"Un plaisir de vous revoir, Madame Rosecieux. Mes excuses, Claire", fit Armelle en s'avançant vers la tante des petites Fleury, un sourire certain sur le visage. "Et Arthur." La mère Daroux portait une robe bleue et s'était longuement apprêtée avant de venir. "J'espère vous retrouver sous de bons auspices." Il fallait dire que le faire-part de Madame De la Marche avait été plus que laconique. Armelle en avait tout de même déjà tiré parti : l'occasion était parfaite, ses enfants allaient pouvoir se changer un peu les idées.
Alors qu'il s'époussetait tranquillement, Teilo fut bousculé par Ariane et Robin qui bondirent en même temps de la cheminée. Ariane avisa immédiatement les deux jumelles et alla se poster devant elles en croisant les bras pour montrer que malgré la féminité que lui procurait sa robe vert pâle, elle était bien plus costaude qu'elles : "Salut, moi c'est Ariane. J'ai 11 ans et vous ? Vous êtes des sorcières comme mon frère ? Vous avez l'air un peu petites pour être à Beauxbâtons." Robin, lui, bavait déjà devant une table d'échecs qu'il avait mis une seule seconde a repérer. "Quelqu'un veut faire un match ?" "Non merci", lui répondit Fabrice qui cherchait toujours un endroit où poser son oeuf. "Et va dire bonjour d'abord." Robin rajusta le col de sa chemise blanche et trottina jusqu'à une fille qui lui tournait le dos et qu'il n'avait jamais vu.
Il salua rapidement les occupants des fauteuils d'un petit sourire général et s'interposa sans gêne entre la fille et Pensée. "Salut, moi c'est Robin. Tu t'appelles... hmm..." Non, ces cheveux, ce visage, ces yeux... ça ne lui venait pas. Teilo n'avait pas envoyé de lettre et parlait beaucoup moins de ce qui lui arrivait à l'école. Ce devait être une nouvelle. "Bon, tu sais jouer aux échecs ? Tu veux faire un match contre moi ? Ouille."
Teilo, après avoir salué poliment sa professeure de métamorphose, son mari et les cousines, était venu appuyer doucement sur la tête de son petit frère. "Laisse mes amis tranquilles." Le Lug vêtu d'une chemise blanche, d'un pantalon chino gris et de baskets blanches, le tout neuf, se pencha vers Roseanne avec un petit sourire en coin : "Fais attention à lui si tu acceptes, c'est le meilleur de son club et il te laissera aucune chance." Puis il se tourna vers Pensée et, sourire aux lèvres, raffermit contre sa poitrine le petit sac en chanvre qu'il tenait à la main. Il s'était fait couper les cheveux la veille - il les avait rarement eu aussi courts et si bien coiffés.
Suzanne avait d'abord apprécié l'ensemble de la scène, immobile comme un pot de fleur, les bras ballants. Ses yeux s'étaient plusieurs fois posés vers les accès du salon mais comme elle ne voyait toujours rien venir, pas même le fichu matagot, elle se résigna à rejoindre à son tour le canapé et saluer tout le monde. "Suzanne Daroux, enchantée. Bonjour, Suzanne Daroux. Suzanne Daroux, mais on s'est déjà vus. Coucou, ma belle." Ca, c'était pour Pensée avec un petit sourire. Puis la grande rousse se tourna vers Roseanne. "Salut...ations. Suzanne Daroux, je suis la grande soeur de Teilo. Excuse-moi, je sais qu'on se connaît pas et tout mais... j'a-dore tes cheveux."
Robin rongeait son frein. Armelle observait tout le monde. Fabrice cherchait où mettre son oeuf.
Des yeux aguerris pouvaient noter que Teilo semblait un peu gêné. En jetant des coups d'oeil aux autres personnes présentes, le garçon rougisseait des oreilles. Il prit enfin la parole, tout doucement : "Euh... Pensée. Je peux te parler une minute ?" En se tournant, il ajouta d'un air rassurant au reste des invités : "Excusez-nous, ce ne sera pas long." "Menteur", chantonna doucement Robin mais Teilo l'ignora bien volontiers.
"La tête d'oeuf, tu veux dire..."
"Suzanne..."
"De toute façon, c'est décidé, c'est moi qui vais devant."
"Oh, on se demande bien qui tu veux éblouir d'entrée de jeu par ta mirifique prestance."
"Les enfants, ne vous disputez pas ainsi devant notre... hôte."
Armelle Daroux, mère de six, était habituée à cette scène. Elle s'était faite à l'idée que, même si ses enfants grandissaient, certaines choses ne changeraient jamais. Suzanne, 17 ans et Fabrice, 16 ans, continueraient probablement à se chercher des poux toute leur vie. Son rôle était réduit, comme trop souvent à son goût, à celui de la voix de la raison qu'on décidait de ne pas entendre.
Elle passa une main dans ses cheveux blonds virant châtain et adressa un sourire gêné au fringuant sorcier lyonnais qui avait accepté de les faire passer par sa cheminée pour qu'ils puissent se rendre directement au château des Fleury à Cannes. Madame Louise les avait guidé vers cette connaissance. Ils avaient pris la ligne S6 du bus puis le tram.
"Après, y'a de la place pour deux tu sais", tempéra le grand frère.
"Ja-mais de la vie. Je préfère encore qu'on mette Teilo devant !"
"Alors je me mets devant à côté de Teilo. Les sorciers d'abord, c'est le pro-to-cole."
"Qué protocole ? Arrête d'utiliser des mots que tu connais pas, Robin ! Maman, steu-plait, c'est hyper important pour moi."
Armelle soupira par le nez et, après un regard compatissant envers Fabrice, acquiesça. Sa décision prise, les chamailleries cessèrent instantanément et toute la petite famille se mit correctement aux places qu'elle leur assigna silencieusement du regard.
Suzanne rajusta son débardeur blanc et sa veste, mit les mains dans les poches de son pantalon beige, serré au bassin et plus ample aux mollets, se racla la gorge et afficha un grand sourire comme si on allait la prendre en photo. "C'est bon, ready. Vous pouvez envoyer la poudre et tout !"
Ce fut Madame Louise, au centre de la petite famille (et de la cheminée) qui s'en chargea. Avant de disparaître dans le feu vert, Armelle eut le temps de remercier d'un signe de tête un peu contrit le sorcier qui les avait accueilli quelques minutes chez lui et à qui ils avaient offert un assortiments de petits oeufs en guise de remerciement.
Pouf.
Quelques toussotements plus tard, les Daroux étaient arrivés. Dès qu'elle vit devant elle, le sourire radieux de Suzanne se figea avant de disparaître, remplacé par une moue perplexe. "Ben..." Derrière elle, Fabrice sourit et enjamba le bord de la cheminée pour se retrouver dans le salon. Il portait une chemise hawaïenne à manches courtes, fleurie et multicolore, que tous les autres Daroux avaient trouvé de mauvais goût. Mais il s'en fichait pas mal. Il était bien dedans.
"Ho ho hoooo !" s'exclama-t-il devant l'assemblée réunie dans le salon. "C'est plus Noël, Fabrice...", fit sa soeur à demi-voix en époussetant ses jambes. "C'est l'oeuf qui t'a mis sur la voie ?" répondit-il tout aussi bas sans cesser de sourire. "Joyeuses Pâques à toutes et tous ! Avec un jour d'avance. Voici un oeuf de Fabergé en chocolat, de la chocolaterie Janin à Lyon ! Vous nous en direz des nouvelles. Euh, je le pose où ?" "J'ai bien une idée..."
"Un plaisir de vous revoir, Madame Rosecieux. Mes excuses, Claire", fit Armelle en s'avançant vers la tante des petites Fleury, un sourire certain sur le visage. "Et Arthur." La mère Daroux portait une robe bleue et s'était longuement apprêtée avant de venir. "J'espère vous retrouver sous de bons auspices." Il fallait dire que le faire-part de Madame De la Marche avait été plus que laconique. Armelle en avait tout de même déjà tiré parti : l'occasion était parfaite, ses enfants allaient pouvoir se changer un peu les idées.
Alors qu'il s'époussetait tranquillement, Teilo fut bousculé par Ariane et Robin qui bondirent en même temps de la cheminée. Ariane avisa immédiatement les deux jumelles et alla se poster devant elles en croisant les bras pour montrer que malgré la féminité que lui procurait sa robe vert pâle, elle était bien plus costaude qu'elles : "Salut, moi c'est Ariane. J'ai 11 ans et vous ? Vous êtes des sorcières comme mon frère ? Vous avez l'air un peu petites pour être à Beauxbâtons." Robin, lui, bavait déjà devant une table d'échecs qu'il avait mis une seule seconde a repérer. "Quelqu'un veut faire un match ?" "Non merci", lui répondit Fabrice qui cherchait toujours un endroit où poser son oeuf. "Et va dire bonjour d'abord." Robin rajusta le col de sa chemise blanche et trottina jusqu'à une fille qui lui tournait le dos et qu'il n'avait jamais vu.
Il salua rapidement les occupants des fauteuils d'un petit sourire général et s'interposa sans gêne entre la fille et Pensée. "Salut, moi c'est Robin. Tu t'appelles... hmm..." Non, ces cheveux, ce visage, ces yeux... ça ne lui venait pas. Teilo n'avait pas envoyé de lettre et parlait beaucoup moins de ce qui lui arrivait à l'école. Ce devait être une nouvelle. "Bon, tu sais jouer aux échecs ? Tu veux faire un match contre moi ? Ouille."
Teilo, après avoir salué poliment sa professeure de métamorphose, son mari et les cousines, était venu appuyer doucement sur la tête de son petit frère. "Laisse mes amis tranquilles." Le Lug vêtu d'une chemise blanche, d'un pantalon chino gris et de baskets blanches, le tout neuf, se pencha vers Roseanne avec un petit sourire en coin : "Fais attention à lui si tu acceptes, c'est le meilleur de son club et il te laissera aucune chance." Puis il se tourna vers Pensée et, sourire aux lèvres, raffermit contre sa poitrine le petit sac en chanvre qu'il tenait à la main. Il s'était fait couper les cheveux la veille - il les avait rarement eu aussi courts et si bien coiffés.
Suzanne avait d'abord apprécié l'ensemble de la scène, immobile comme un pot de fleur, les bras ballants. Ses yeux s'étaient plusieurs fois posés vers les accès du salon mais comme elle ne voyait toujours rien venir, pas même le fichu matagot, elle se résigna à rejoindre à son tour le canapé et saluer tout le monde. "Suzanne Daroux, enchantée. Bonjour, Suzanne Daroux. Suzanne Daroux, mais on s'est déjà vus. Coucou, ma belle." Ca, c'était pour Pensée avec un petit sourire. Puis la grande rousse se tourna vers Roseanne. "Salut...ations. Suzanne Daroux, je suis la grande soeur de Teilo. Excuse-moi, je sais qu'on se connaît pas et tout mais... j'a-dore tes cheveux."
Robin rongeait son frein. Armelle observait tout le monde. Fabrice cherchait où mettre son oeuf.
Des yeux aguerris pouvaient noter que Teilo semblait un peu gêné. En jetant des coups d'oeil aux autres personnes présentes, le garçon rougisseait des oreilles. Il prit enfin la parole, tout doucement : "Euh... Pensée. Je peux te parler une minute ?" En se tournant, il ajouta d'un air rassurant au reste des invités : "Excusez-nous, ce ne sera pas long." "Menteur", chantonna doucement Robin mais Teilo l'ignora bien volontiers.
Lorie Fleury
6ᵉ année, Déléguée, Ogme
Madame Louise salua Roseanne et s’empressa de transplanter pour aller chercher les Daroux. Pensée avec un grand sourire pour sa cousine lointaine la salua avec enthousiasme.
« Roseanne ! Tu as réussi à venir, je suis trop contente ! »
La petite blonde la laissa s’avancer vers le canapé et l’invita à s’asseoir. Elle lança bien un regard vers la porte pour voir où en était sa mère et Elina, mais rien à l’horizon, pas même un petit mirage.
« Elina boude dans sa chambre, il ne reste plus que les Daroux, Rose et Victor pour être au complet… Et bien évidemment Lorie. »
Les discussions avec sa tante et Roseanne s’enchaînèrent, mais très vite le torrent Daroux fit irruption dans le salon. Enfin très vite… Le temps avait cette magie qui lui était propre, alors ce qui était court pour certains pouvait être long pour d’autres. Par chance, les Daroux apportaient avec eux plein d’enthousiasme, bien plus que Pensée pouvait apporter toute seule. Madame Louise sortit de la cheminé et se dirigea dans le salon, faisant quelques signes de tête et des sourires accueillants.
Pensée vit maman Daroux saluer sa tante et c’est finalement Suzanne qui détourna son attention. Un sourire plus que radieux aux lèvres, la benjamine des Fleury la salua à son tour. Elle aimait bien Suzanne et elle commençait à comprendre pourquoi l'aimer bien aussi. Malgré les apparences, la rousse était d'une belle douceur. Puis, son cœur se pinça quand Teilo voulut la prendre à part, une sensation qu'elle haïssait.
« Oui, mais heu, attends… La petite sorcière se tourna vers tout le monde. Lorie n’est pas informée, c’est une surprise, elle doit arriver dans… Une heure ! Donc, un peu avant, on éteindra les lumières et on se cachera derrière le canapé ! Si Rose et Victor arrivent, je vous laisse les prévenir ! »
Sa mission faites, elle suivit Teilo qui voulait lui parler, ce qui eut pour effet de la faire rougir instantanément, car sauter ainsi dans l'inconnu avec un Teilo très renfermé n'était pas la meilleure partie émotionnelle qu'elle pouvait ressentir. Certes, elle s'était sentie seule en ce début d'année, Teilo était plus distant, sans oublier sa sœur... Ses sœurs. Bien qu'elle n'ait pas voulu brusquer le garçon, rien ne lui avait échappé pour autant.
« Rien à faire, elle ne veut pas sortir »
Marguerite revenait des étages et vit tout le petit monde déjà présent en passant le seuil de la porte. Elle salua tout le monde avec sa belle robe de soirée, armée d'un sourire cristallin digne des plus beaux clips publicitaire.
« Mademoiselle Daroux, Madame Daroux c’est un plaisir soyez la bienvenue, monsieur Daroux et… Mademoiselle Suzanne un plaisir de vous revoir. »
Marguerite n’eut pas le temps de finir sa phrase que la cheminée se teinta de vert et c’est Rose qui fit son apparition.
« Eh bien quelle agitation ! »
Après s’être épousseté sa chemise sous son gilet, elle mit un pied hors de la cheminé et salua tout le monde avec enthousiasme et dramaturgie, du Rose tout craché. Après tout, elle ne serait pas elle-même si on n'avait pas l’impression qu’elle sortait d’une pièce de théâtre. Par moments, elle faisait semblant de se tromper avant de se rectifier en se tapant le front tout en rigolant. Puis la cheminé se ralluma en vert et Victor accompagné de sa femme fit son apparition. Celui-ci avait un visage beaucoup plus fermé, mais demeurait tout de même agréable. Sa femme, enceinte, avait des cheveux aussi noir que le jais, lisse et brillant comme de la soie. Elle saluait tout le monde avec un sourire aussi radieux que le soleil. Marguerite lui fit la bise, et la serra dans les bras avant de lui demander si sa grossesse se passait bien. Elle serait grand-mère d’ici quelques mois...
« Lorie n’est pas encore là ? » Demanda Victor
« Non, elle va arriver un peu plus tard. »
Les minutes passèrent et très vite le moment de la surprise se rapprocha. Alors Marguerite éteignit toutes les lumières du salon et se cacha derrière un canapé, invitant tous les invités à faire de même. Mais les minutes passaient et toujours aucun signe de Lorie à l’horizon.
« Je vais fumer. »
« Victor, ta sœur ne va pas tarder ! Victor ! »
Mais il n’écouta pas sa femme, il sortit simplement à l’extérieur et alluma une cigarette sur laquelle il tira, laissant son extrémité prendre une belle incandescence.
***
Lorie avait fini de régler certains détails, par chance elle n’avait pas beaucoup de retard. Amy, l’accompagna à la station de Portoloin, puis dans un second éclair l’adolescente se retrouva à Paris. Elle rejoignit alors une cheminée et se retrouva chez elle.
Lierre fut le premier à sortir de la cheminé, Lorie avait porté sa main sur sa baguette avant d’emboîter le pas. Mais l’obscurité laissa place rapidement à la lumière.
« SURPRISE ! »
Marguerite et le reste des invités dans le coup sortirent de derrière les canapés. Lorie pointa sa baguette dans leur direction, sans le moindre sursaut, le visage fermé prêt à en découdre. Son Matagot, lui, s’était gonflé sous la surprise. Lorie zyeuta rapidement les environs et fit un d’une simple caresse sur le flanc pour que le Matagot reprenne sa forme classique.
« Qui d’autre est invité ? » « Personne… » Marguerite semblait perplexe, voire un peu perdue. « Uhm… Acquiesça Lorie qui se rapprocha des fenêtres et observa les alentours, des nouveaux employés ? » « Non » « Uhm » « Lorie tu… » « Où est Elina ? » « Dans sa chambre… » « Punis ? » « Non… » « Uhm » Lorie sortit du salon d’un pas rapide, sa mère a ses trousses. « Lorie, est-ce que tout va bien ? » « Salut petite sœur » La fumée sortait de la bouche de Victor. Le fantôme était de retour et Lorie pointa sa baguette vers lui qui laissa échapper un soupir d’amusement. « Tu sais que tu n’as pas le droit… » « Pourquoi tu réapparais ? » « Ela voulait que la tante de sa fille soit présente pour elle, et mère m’a invité… Ça me fait plaisir de te voir... »
Sans demander son reste, Lorie tourna les talons, ce n’était pas un mensonge. Il n’avait pas d’arrière-pensées. « Lorie pourquoi tant de zèle ? » Elle se tourna vers sa mère et lui offrit un regard figé. « Ce que tu appelles zèle, je l’appelle prudence. » Elle tourna les talons et rejoignit le salon à nouveau. Elle marcha vers Suzanne d’un pas déterminé et remplit de confiance, elle rangea sa baguette magique dans la veste de sport qu’on lui avait faite pour le tournoi, puis une fois à sa hauteur l’embrassa longuement et passionnément en prenant ses joues entre ses mains.
« Tu m’as manqué » son murmure était suivit d’un regard qui plongeait ses yeux dans ceux de la non-magique. Puis Lorie relâcha sa petite amie et se tourna vers tous les invités. Elle salua sa petite sœur Pensée qui semblait désorientée en la prenant dans ses bras. « Salut Ariane et… Ariane… Eline, Tei… Tu as encore grandi toi, pris du muscle ?… Avait-elle commenté. Armelle, c’est un plaisir de te voir, tu vas bien ? Fabrice, Roseanne, Robin… Bonsoir Claire et Arthur, Louise… Félicitations Ela »
« Et moi ? » Rose faisait la choquer dans une dramaturgie habituelle et elle vit un sourire s’afficher sur le visage de Lorie.
« Tu deviens prévisible… » Rose poussa légèrement sa sœur, puis après un rire partagé la prit dans ses bras.
« Le Brésil te réussit, tu prends des couleurs ! »
« Pourquoi Elina est cloîtré dans sa chambre ? »
« Elle refuse de sortir, cela fait des heures et rien à faire. »
« Uhm, je m’en charge. »
« Qu’est-ce que tu veux boire ? »
« La même chose que Suze !! »
Sans tarder, Lorie sortit du salon. Avec toute cette agitation, difficile de penser à Drian et à son action lors de cette soirée où il l’avait embrassé. Elle le confronterait, mais chaque chose en son temps. De son côté marguerite était dans le salon avec les invités qui y était resté. Elle semblait un peu gênée.
« Bon… Je dois admettre que ce n'était pas la réaction à laquelle je m’attendais, mais… Merci, je suppose que c’est quand même une petite réussite non ? » La mère ne savait pas trop comment réagir, c’était la première fois qu’elle voyait sa fille comme ça. Oui, le tournoi l’avait changé, mais à ce point ? Non, à Noël, elle était sérieuse, mais il y avait quelque chose de différent.
« C’est peut-être le décalage horaire ? » S'amusa Louise.
Marguerite observait Claire, celle-ci lui fit un signe pour lui indiquer qu’elle aurait a parler un peu plus tard. Mais contre toute attente, Elina ne tarda pas à pointer le bout de son nez et commença à saluer tout le monde. Lorie n’était pas loin derrière et vint s’appuyer sur le meuble à côté de sa mère qui supportait un globe terrestre.
« Comment tu as fait ? »
« Il suffit de trouver les bons mots. »
La mère de Lorie lui tendit son verre, qu’elle s’empressa de récupérer. Elle trempa les lèvres dans celui-ci et sortit de sa poche un petit fruit à l'allure ronde mais pointue sur le bout qu'elle mangea aussitôt.
Matagot, mot placé dans le cadre de l’animation des cloche de Pâque 2024
Claire Rosecieux
Professeure de Métamorphose
Claire afficha un sourire à Roseanne, mais c’est Arthur qui se leva pour la saluer en mettant une main sur sa tête.
« Mais c’est que ça grandit vite ces marmots et pourtant, ça ne change pas ! »
Arthur tapota la tête de sa nièce, pour sûr que sa sœur lui prendrait la tête si elle le voyait agir ainsi et pourtant, à bien y regarder, il n’y avait aucune trace d’elle. Bien bien… Songea-t-il avant de laisser la petite Leroy vaquer à ses occupations. Le calme était présent et il fallait admettre que c’était étrange de se retrouver dans ce salon, sans Marguerite ni même madame Louise.
Tout suivait son rythme et bien que cela faisait un petit moment que Marguerite était partie chercher sa fille, tout se passait à merveille. Claire avait bien songé à monter à l’étage pour aider son ex-belle-sœur, mais quelque chose lui susurrait à l’oreille que c’était trop tôt. Marguerite commençait à balayer les conventions petit à petit, il ne fallait pas la brusquer. Déjà, Lorie semblait avoir fait des merveilles, la magie ne semblait pas se limiter aux sorts avec cette petite. Les Daroux firent irruption dans une agitation qui leur était propre. Il était amusant de voir ceux qui avaient passé quelques jours chez eux, accompagnés de nouvelles têtes.
« Bonjour Armelle, tu es ravissante » Claire s’était levée avec le sourire Arthur lui avait fait un V avec les doigts pour saluer Armelle, qui lui valut un regard un peu sévère de la part de Claire. Depuis quand était-il retrouvé en enfance ? Les conventions à l’extrême d’accord mais tout de même !
Ariane et Eline se sentirent un peu à l’écart, jusqu’à ce qu’une fille se poste devant elle en bombant le torse.
« Euh… Oui, on n’est pas encore rentrée… Tu t’appelles vraiment Ariane ? »
« Parce qu’elle s’appelle Ariane aussi et moi, c’est Eline ! »
« Toi aussi, tu vas rentrer à Beauxbâtons ? » « Bah non tu as bien entendu ce n’est pas une sorcière » « bah qu’est-ce t’en sait ? » « Bah « Comme mon frère » c’est assez explicite non ? » « Ah… » Les jumelles étaient désormais plus qu’à l’aise d’avoir trouvé quelqu’un sensiblement de leur âge pour passer la soirée. « Enchantée Ariane ! »
L’agitation suivait son cours, Marguerite était même revenu et Claire afficha une petite mine embêtée. Mais ce ne fut pas la seule à débarquer, Rose, celle qui voulait être avocate sans l’être et que Claire avait gentiment réorienté venait d’apparaître. Puis se fut au tour de Victor, elle avait souvenir que son neveu était plus proche de son père que de sa mère, mais soit, sûrement un effet de la magie de Lorie. Si on pouvait appeler ça de la magie.
***
Claire avait bien entendu jouer le jeu, elle ne savait pas trop si cet effet de surprise était une bonne idée mais que pouvait-il se passer ?
« SURPRISE ! » Avait crié en cœur la famille Rosecieux devant une Lorie trop sérieuse. Surement des restes du tournoi…
Pantoise, elle observa sa nièce questionner, observer et se déplacer sans même avoir pris le temps de les saluer. Tout le monde semblait logé à la même enseigne, mais une chose avait tiqué, la femme de Victor était un visage étranger, peut-être que sa nièce était donc sur la défensive. Quoi qu’il en fût, le Matagot avait repris sa forme normale et Claire n’aurait pas à sortir sa baguette. Il ne manquait plus que celui-ci saute sur un enfant… Lorie l’avait visiblement bien dressé, mais ce n’était pas spécialement étonnant pour elle.
Marguerite courant après sa fille, Claire observa les réactions des invités. Ses filles ne semblaient pas comprendre quelle mouche l’avait piqué, Arthur venait de piocher un petit four pour le mettre dans sa bouche en pensant que personne ne l’avait vu et Pensée ainsi que Rose s’échangeaient un regard d’incompréhension. Puis à son retour, Lorie embrassa celle qui semblait être sa petite amie… Elle n’était pas au courant vraisemblablement, comme Pensée. Rose avait un sourire de « moi je savais » et elle l’observa saluer tout le monde avec son sourire radieux qu’elle ne lui connaissait pas et une confiance tout aussi nouvelle.
Arianne et Eline qui étaient toutes deux à côtés d’Ariane Daroux observait leur cousine faire. Elles s’étaient contente de la voir ainsi. Mais quand elle se détourna pour saluer les autres convives, les deux fillettes se tournèrent vers Ariane. « Tu veux jouer à quelque chose ? » Le garçon Daroux qui voulait jouer aux échecs semblait être un peu trop brusque et comme si l’une et l’autre étaient capables de savoir leurs pensées, elles n’avaient en rien dit qu’elles jouaient aux échecs un peu plus tôt.
Puis le fantôme Elina, la marmotte qui se cloîtrait dans sa chambre, fit son apparition et Claire lui afficha un sourire quand elle vint la saluer.
« Bonsoir Elina » avait-elle simplement dit sans apporter le moindre jugement sur elle. Avant de finalement faire un petit signe à Marguerite pour lui indiquer qu’elles devraient parler.
Quand la blonde vit Fabrice elle afficha un petit sourire et lui serra la main avec un peu plus de ferveur.
« Coucou Fabrice ça va ? »
Matagot, mot placé dans le cadre de l’animation des cloche de Pâque 2024
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
Roseanne rendit sa salutation à celle qui devait probablement être la fameuse madame Louise juste avant que cette dernière ne transplane puis son attention se porta immédiatement sur Pensée qui faisait preuve d'un enthousiasme qu'elle ne lui avait jusqu'ici pas connu.
"Moi aussi, je contente d'être là." lui répondit la jeune fille avant de se tourner vers son oncle et sa tante qui étaient tous les deux sur le canapé. Elle rendit son sourire à la professeur de métamorphose, mais n'u pas le temps de prononcer le moindre mot que déjà son oncle venait vers elle.
Le geste affectif surprit un peu la jeune fille, mais durant les quelques derniers mois, elle avait pu voir sa tante dans un contexte différent des quelques repas de famille qu'il y avait eu par-ci par-là en présence de ses parents et ce n'était clairement pas la même chose. Il était donc normal que le même constat puisse se faire avec son oncle.
"Je pourrais dire la même chose de toi." répondit Roseanne avec un petit sourire espiègle. Personne ne semblait se soucier de l'absence de ses parents ou au moins personne n'en parler et la jeune fille en fut reconnaissante. Il aurait été gênant d'avouer qu'ils avaient, selon eux, des choses plus importantes à faire.
La jeune Dagda prit le temps de saluer individuellement les jumelles tout en écoutant Pensée. De ce qu'elle comprenait elle était donc la deuxième arrivée. Cela ne dura cependant pas longtemps et assez vite un flot d'adolescents sortis de la cheminée des Fleury. Voilà donc la fameuse fratrie des Daroux dont Teilo lui avait parler.
Pour Roseanne qui était habitué au calme et à être une enfant unique, ce joli bazar était troublant. Pas aussi troublant cependant que la chemise hawaïenne du grand frère de Teilo, mais après tout pourquoi pas. La jeune fille observa en silence la scène qui se déroulait sous ses yeux jusqu'à ce qu'elle se fasse interpeller par le petit frère de Teilo qui était apparemment un mordu des échecs.
Heureusement, une tête familière vient à sa rescousse sous la forme de Teilo avec son petit sourire en coin. Roseanne lui rendit son sourire et articula un merci silencieux avant que le Lug ne se tourne vers Pensée. "Je suis navré, Robin, mais tu m'as l'air bien trop fort pour moi, je ne serai pas une adversaire intéressante pour toi." lui répondit la jeune fille sans se départir de son sourire.
Après cela, Roseanne pris le temps de saluer le reste de famille Daroux. Ariane semblait occupée avec les jumelles, mais la jeune fille alla se présenter à Fabrice -"Roseanne, ravi de te rencontrer."- ainsi qu'à la maman de Teilo munit de son plus beau sourire. "Bonjour madame, Roseanne Leroy, je suis ravie de vous rencontrer." Finalement, la dernière Daroux s'avança d'elle-même vers elle.
Le compliment de la grande sœur de Teilo fit rayonner la jeune fille, agrandissant encore plus son sourire et faisant pétiller ses yeux. Le salutation de Suzanne amusa beaucoup la première année lui rappelant sa séance d'entraînement au sortilège de lévitation avec Teilo dans le salon des fondateurs, mais elle décida d'opter pour quelque chose de moins formelle.
"Salut, merci beaucoup, mais je dois dire que je préfère les tiens." commença la jeune fille, c'est vrai qu'elle avait toujours trouvé les cheveux roux absolument magnifique. "Roseanne Leroy, je suis la cousine de Lorie et une amie de Teilo." finit-elle par dire pour se présenter.
Sur ce, Pensée s'éclipsa avec Teilo tout en donnant les dernières consignes. La mère des Fleury apparue au même moment suivit de près par Rose puis Victor accompagner de sa femme et Roseanne pris le temps de saluer et de se présenter chaque personne. Rose la fit beaucoup rire avec son petit numéro de dramaturgie et la jeune fille se dit qu'avec autant de personnalité différente, la journée risquait d'être mouvementé.
Enfin, l'heure de l'arriver de Lorie avait sonné et tout le monde se cacha derrière le canapé. Évidemment, la championne se fit désirer quelques minutes avant de finalement apparaître dans un éclair vert. Seulement, la réaction de Lorie fut à des kilomètres de ce à quoi aurait pu s'attendre Roseanne.
Silencieuse et le visage neutre bien que légèrement troubler, la première année observa le petit manège de sa cousine. L'incompréhension pouvait se lire sur son visage lorsqu'elle vit Lorie sortir de la pièce pour revenir quelques instants plus tard. Enfin, pour terminer de perdre totalement la jeune fille, sa cousine alla embrasser la sœur de Teilo.
Vu les réactions de sa tante et de Pensée, elle n'était pas la seule qui était perdue. Elle devait quand même avouer que tout cela était bien mignon et un petit sourire pris place sur son visage. Finalement, Lorie salua le reste du salon et Roseanne lui offrit un sourire chaleureux.
Sa cousine s'éclipsa à nouveau pour aller chercher Elina et Roseanne observa les réactions de la mère des Fleury ainsi que de madame Louise avec un sourire amusé. Le décalage horaire, vraiment ? Elina finit par descendre et la jeune fille la salua avec un sourire, décidément ça ne s'arrêter jamais. Enfin, les salutations semblaient prendre fin et les boissons commencées à être servi. Prenant un simple verre d'eau, la jeune fille se mit un peu en retrait afin d'observer toute l'agitation du salon. Peu habitué à ce genre de situations, elle ne savait pas trop quoi faire d'elle-même.
"Moi aussi, je contente d'être là." lui répondit la jeune fille avant de se tourner vers son oncle et sa tante qui étaient tous les deux sur le canapé. Elle rendit son sourire à la professeur de métamorphose, mais n'u pas le temps de prononcer le moindre mot que déjà son oncle venait vers elle.
Le geste affectif surprit un peu la jeune fille, mais durant les quelques derniers mois, elle avait pu voir sa tante dans un contexte différent des quelques repas de famille qu'il y avait eu par-ci par-là en présence de ses parents et ce n'était clairement pas la même chose. Il était donc normal que le même constat puisse se faire avec son oncle.
"Je pourrais dire la même chose de toi." répondit Roseanne avec un petit sourire espiègle. Personne ne semblait se soucier de l'absence de ses parents ou au moins personne n'en parler et la jeune fille en fut reconnaissante. Il aurait été gênant d'avouer qu'ils avaient, selon eux, des choses plus importantes à faire.
La jeune Dagda prit le temps de saluer individuellement les jumelles tout en écoutant Pensée. De ce qu'elle comprenait elle était donc la deuxième arrivée. Cela ne dura cependant pas longtemps et assez vite un flot d'adolescents sortis de la cheminée des Fleury. Voilà donc la fameuse fratrie des Daroux dont Teilo lui avait parler.
Pour Roseanne qui était habitué au calme et à être une enfant unique, ce joli bazar était troublant. Pas aussi troublant cependant que la chemise hawaïenne du grand frère de Teilo, mais après tout pourquoi pas. La jeune fille observa en silence la scène qui se déroulait sous ses yeux jusqu'à ce qu'elle se fasse interpeller par le petit frère de Teilo qui était apparemment un mordu des échecs.
Heureusement, une tête familière vient à sa rescousse sous la forme de Teilo avec son petit sourire en coin. Roseanne lui rendit son sourire et articula un merci silencieux avant que le Lug ne se tourne vers Pensée. "Je suis navré, Robin, mais tu m'as l'air bien trop fort pour moi, je ne serai pas une adversaire intéressante pour toi." lui répondit la jeune fille sans se départir de son sourire.
Après cela, Roseanne pris le temps de saluer le reste de famille Daroux. Ariane semblait occupée avec les jumelles, mais la jeune fille alla se présenter à Fabrice -"Roseanne, ravi de te rencontrer."- ainsi qu'à la maman de Teilo munit de son plus beau sourire. "Bonjour madame, Roseanne Leroy, je suis ravie de vous rencontrer." Finalement, la dernière Daroux s'avança d'elle-même vers elle.
Le compliment de la grande sœur de Teilo fit rayonner la jeune fille, agrandissant encore plus son sourire et faisant pétiller ses yeux. Le salutation de Suzanne amusa beaucoup la première année lui rappelant sa séance d'entraînement au sortilège de lévitation avec Teilo dans le salon des fondateurs, mais elle décida d'opter pour quelque chose de moins formelle.
"Salut, merci beaucoup, mais je dois dire que je préfère les tiens." commença la jeune fille, c'est vrai qu'elle avait toujours trouvé les cheveux roux absolument magnifique. "Roseanne Leroy, je suis la cousine de Lorie et une amie de Teilo." finit-elle par dire pour se présenter.
Sur ce, Pensée s'éclipsa avec Teilo tout en donnant les dernières consignes. La mère des Fleury apparue au même moment suivit de près par Rose puis Victor accompagner de sa femme et Roseanne pris le temps de saluer et de se présenter chaque personne. Rose la fit beaucoup rire avec son petit numéro de dramaturgie et la jeune fille se dit qu'avec autant de personnalité différente, la journée risquait d'être mouvementé.
***
Enfin, l'heure de l'arriver de Lorie avait sonné et tout le monde se cacha derrière le canapé. Évidemment, la championne se fit désirer quelques minutes avant de finalement apparaître dans un éclair vert. Seulement, la réaction de Lorie fut à des kilomètres de ce à quoi aurait pu s'attendre Roseanne.
Silencieuse et le visage neutre bien que légèrement troubler, la première année observa le petit manège de sa cousine. L'incompréhension pouvait se lire sur son visage lorsqu'elle vit Lorie sortir de la pièce pour revenir quelques instants plus tard. Enfin, pour terminer de perdre totalement la jeune fille, sa cousine alla embrasser la sœur de Teilo.
Vu les réactions de sa tante et de Pensée, elle n'était pas la seule qui était perdue. Elle devait quand même avouer que tout cela était bien mignon et un petit sourire pris place sur son visage. Finalement, Lorie salua le reste du salon et Roseanne lui offrit un sourire chaleureux.
Sa cousine s'éclipsa à nouveau pour aller chercher Elina et Roseanne observa les réactions de la mère des Fleury ainsi que de madame Louise avec un sourire amusé. Le décalage horaire, vraiment ? Elina finit par descendre et la jeune fille la salua avec un sourire, décidément ça ne s'arrêter jamais. Enfin, les salutations semblaient prendre fin et les boissons commencées à être servi. Prenant un simple verre d'eau, la jeune fille se mit un peu en retrait afin d'observer toute l'agitation du salon. Peu habitué à ce genre de situations, elle ne savait pas trop quoi faire d'elle-même.
Teilo Daroux
3ᵉ année, Délégué, Lug
La flatterie polie de Claire et le salut décomplexé de son mari Arthur n'échappèrent pas à Armelle Daroux qui les gratifia tous deux d'un sourire. Postée près d'eux, la mère se mit à observer de son regard bleu perçant ses ouailles, notant comment chacun se positionnait dans cet espace et les interactions qu'ils initiaient avec les différents autres protagonistes de la scène. Tout cela était assurément très instructif. Elle voyait Ariane heureuse de discuter avec les filles de Claire et Arthur, Robin ruminant parce que personne ne voulait jouer avec lui aux échecs, Fabrice avec son oeuf, Suzanne qui l'impressionnait par sa bonne tenue, à croire que tout cela avait vraiment de l'importance pour elle, et Teilo... Teilo qui avait disparu - avec Pensée, probablement.
Son observation fut interrompue par la petite et élégante sorcière qui s'était postée devant elle pour se présenter. Elle lui adressa un sourire encourageant. "Enchantée, Roseanne. Je suis Armelle Daroux." Elle hésita un instant, ne sachant si la petite était une amie de son fils ou non. "J'espère que tu te plais à Beauxbâtons et que mon petit poisson est gentil avec toi."
La suite se passa dans une confusion qui ne destabilisa aucunement la mère Daroux. Le chaos avait son charme tant qu'il restait un tant soit peu organisé, ce qui était le cas ici. Elle salua Rose, Victor, sa femme au joli ventre rond, Madame de la Marche et observa ses enfants, notamment Fabrice, faire de même avec un mélange de détachement, de flegme et de bienséance remarquables. Oui, elle pouvait être fière d'eux. Puis vint le moment de la surprise pour Lorie et, comme tout le monde, Armelle se prêta au jeu.
Comme tout le monde, Suzanne s'était cachée pendant de longues minutes, sans même raler. Et quand la lumière s'alluma de nouveau, elle fut la plus bruyante à crier "Surprise", les bras en l'air. Mais très vite, la jeune Daroux se rendit compte que c'était complètement foiré, leur truc, Lorie n'avait pas l'air surprise du tout ! Elle avait même l'air de s'en foutre un peu...
Ca fit sourire la rousse. Autour d'elle, tout le monde se lançait des regards incrédules devant le manège et les questions de Lorie. Ils étaient sérieux, là ? Ils ne la connaissaient donc pas ? Ne savaient rien des épreuves qu'elle avait déjà traversées, de ses engagements, de son désir ardent de protéger sa famille et ses amis, de l'endroit où elle était et pourquoi ? Ahlala, les sorciers. Ils étaient un peu mous du chaudron, quand même. Et sa propre famille n'était pas beaucoup mieux. Seul Teilo avait l'air de comprendre et ne la regardait pas avec des yeux de merlan frit.
Bien entendu, toutes ces considérations passèrent au second plan quand, après s'être avancée vers elle d'un air assuré, Lorie avait décidé de l'embrasser devant tout le monde. La surprise de Suzanne ne dura qu'un court instant avant qu'elle ne réponde au baiser avec gourmandise, les joues en feu. Et quand leurs regards s'accrochèrent, elle gratifia la jolie blonde d'un sourire étincelant. Ooooh, Maman allait sûrement lui poser mille questions dès qu'elles seraient seules. Ca promettait d'être très amusant.
"Je vois ça", répondit-elle avec aplomb à Lorie. Elle aurait pu dire 'toi aussi, tu m'as manqué' mais elle se sentait un peu joueuse. Bras croisés, elle regarda sa petite amie saluer tous les autres invités avec un petit mot pour Teilo qui fit sourire ce dernier de fierté. C'était vrai qu'il avait grandi depuis Noël, elle même ne pouvait le nier. Bon, ça restait un morpion, juste un poil plus gros.
La reine de la soirée ayant à nouveau disparu, les discussions reprenaient entre les invités. Teilo avait pris Robin en pitié accepté de jouer aux échecs contre lui sur la belle table. Ariane s'était enthousiasmée à l'idée de jouer avec les jumelles et leur avait même demandé si elles avaient une Switch, si elles savaient ce que c'était au moins tout en les entrainant dans un coin du salon où elles pourraient être plus tranquilles, observer et se moquer un peu des plus grands. Quant à Fabrice, il semblait un peu errer sans but, jusqu'à ce qu'Elina ne fasse son apparition et vienne le saluer.
"Mais... vous ne seriez pas Elina Fleury, la chercheuse curieuse et intrépide mondialement reconnue, celle qui ne recule devant rien pour faire avancer la science ?" s'était-il enthousiasmé en lui serrant vigoureusement la paluche. "Il faut absolument que tu me racontes tes dernières trouvailles."
En les regardant, Suzanne s'était surprise à sourire. Décroisant les bras, elle alla récupérer la boisson qu'elle avait demandée et accrocha du regard, un peu seule dans son coin, la petite sorcière qui l'avait complimenté sur ses cheveux tout à l'heure. D'un pas preste, elle la rejoignit. "Alors, Roseanne Leroy... qu'est-ce que tu racontes ?" Devant elle, la rousse avala une gorgée de sa boisson et fit une grimace de dégoût. "Ho. hooooo.. c'est vraiment.. comment dire... dégueulasse." Elle avait demandé un mélange de vin blanc tiède, d'Angustura et de tabasco au comptoir magique. "Hâte de voir la tête de Lorie quand elle va goûter.", souffla-t-elle à Roseanne avec un sourire complice qui révélait quelques dents.
De sa main libre, elle lui tapota gentiment l'épaule. "Hé, tu sais, les amies de mon petit frère sont mes amies, ça se vérifie à chaque fois ! Faut ab-so-lu-ment que tu m'aides, Roseanne. T'as forcément au moins un petit dossier sur Teilo..."
Son observation fut interrompue par la petite et élégante sorcière qui s'était postée devant elle pour se présenter. Elle lui adressa un sourire encourageant. "Enchantée, Roseanne. Je suis Armelle Daroux." Elle hésita un instant, ne sachant si la petite était une amie de son fils ou non. "J'espère que tu te plais à Beauxbâtons et que mon petit poisson est gentil avec toi."
La suite se passa dans une confusion qui ne destabilisa aucunement la mère Daroux. Le chaos avait son charme tant qu'il restait un tant soit peu organisé, ce qui était le cas ici. Elle salua Rose, Victor, sa femme au joli ventre rond, Madame de la Marche et observa ses enfants, notamment Fabrice, faire de même avec un mélange de détachement, de flegme et de bienséance remarquables. Oui, elle pouvait être fière d'eux. Puis vint le moment de la surprise pour Lorie et, comme tout le monde, Armelle se prêta au jeu.
***
Comme tout le monde, Suzanne s'était cachée pendant de longues minutes, sans même raler. Et quand la lumière s'alluma de nouveau, elle fut la plus bruyante à crier "Surprise", les bras en l'air. Mais très vite, la jeune Daroux se rendit compte que c'était complètement foiré, leur truc, Lorie n'avait pas l'air surprise du tout ! Elle avait même l'air de s'en foutre un peu...
Ca fit sourire la rousse. Autour d'elle, tout le monde se lançait des regards incrédules devant le manège et les questions de Lorie. Ils étaient sérieux, là ? Ils ne la connaissaient donc pas ? Ne savaient rien des épreuves qu'elle avait déjà traversées, de ses engagements, de son désir ardent de protéger sa famille et ses amis, de l'endroit où elle était et pourquoi ? Ahlala, les sorciers. Ils étaient un peu mous du chaudron, quand même. Et sa propre famille n'était pas beaucoup mieux. Seul Teilo avait l'air de comprendre et ne la regardait pas avec des yeux de merlan frit.
Bien entendu, toutes ces considérations passèrent au second plan quand, après s'être avancée vers elle d'un air assuré, Lorie avait décidé de l'embrasser devant tout le monde. La surprise de Suzanne ne dura qu'un court instant avant qu'elle ne réponde au baiser avec gourmandise, les joues en feu. Et quand leurs regards s'accrochèrent, elle gratifia la jolie blonde d'un sourire étincelant. Ooooh, Maman allait sûrement lui poser mille questions dès qu'elles seraient seules. Ca promettait d'être très amusant.
"Je vois ça", répondit-elle avec aplomb à Lorie. Elle aurait pu dire 'toi aussi, tu m'as manqué' mais elle se sentait un peu joueuse. Bras croisés, elle regarda sa petite amie saluer tous les autres invités avec un petit mot pour Teilo qui fit sourire ce dernier de fierté. C'était vrai qu'il avait grandi depuis Noël, elle même ne pouvait le nier. Bon, ça restait un morpion, juste un poil plus gros.
La reine de la soirée ayant à nouveau disparu, les discussions reprenaient entre les invités. Teilo avait pris Robin en pitié accepté de jouer aux échecs contre lui sur la belle table. Ariane s'était enthousiasmée à l'idée de jouer avec les jumelles et leur avait même demandé si elles avaient une Switch, si elles savaient ce que c'était au moins tout en les entrainant dans un coin du salon où elles pourraient être plus tranquilles, observer et se moquer un peu des plus grands. Quant à Fabrice, il semblait un peu errer sans but, jusqu'à ce qu'Elina ne fasse son apparition et vienne le saluer.
"Mais... vous ne seriez pas Elina Fleury, la chercheuse curieuse et intrépide mondialement reconnue, celle qui ne recule devant rien pour faire avancer la science ?" s'était-il enthousiasmé en lui serrant vigoureusement la paluche. "Il faut absolument que tu me racontes tes dernières trouvailles."
En les regardant, Suzanne s'était surprise à sourire. Décroisant les bras, elle alla récupérer la boisson qu'elle avait demandée et accrocha du regard, un peu seule dans son coin, la petite sorcière qui l'avait complimenté sur ses cheveux tout à l'heure. D'un pas preste, elle la rejoignit. "Alors, Roseanne Leroy... qu'est-ce que tu racontes ?" Devant elle, la rousse avala une gorgée de sa boisson et fit une grimace de dégoût. "Ho. hooooo.. c'est vraiment.. comment dire... dégueulasse." Elle avait demandé un mélange de vin blanc tiède, d'Angustura et de tabasco au comptoir magique. "Hâte de voir la tête de Lorie quand elle va goûter.", souffla-t-elle à Roseanne avec un sourire complice qui révélait quelques dents.
De sa main libre, elle lui tapota gentiment l'épaule. "Hé, tu sais, les amies de mon petit frère sont mes amies, ça se vérifie à chaque fois ! Faut ab-so-lu-ment que tu m'aides, Roseanne. T'as forcément au moins un petit dossier sur Teilo..."
Lorie Fleury
6ᵉ année, Déléguée, Ogme
Lorie discutait avec sa mère proche du globe terrestre. Victor et Ela les avaient rejoints et la sensation étrange de voir deux inconnus réapparaître était pour le moins peu agréable. Elle les avait bien croisées lors d’une sortie à Osse-en-Bazar durant l’année du tournoi, mais ils étaient restés à bonne distance. Finalement, ils avaient échangé un simple regard d’inconnu à inconnu. La blonde n’était pas rancunière, mais elle devait bien admettre que reparler à son frère n’était pas la chose la plus facile, cependant, il lui apporta quelques informations sur leur père.
Portant le verre à ses lèvres, elle fut comme frappée par l'Eclabouille. Lorie hésita à recracher le contenu dans le verre, ou à le jeter dans une plante à proximité. Ses paroles étaient passées à des « uh-unh » signe qu’elle écoutait. Difficile de parler avec une boisson dans la bouche qu’elle ne voulait pas avaler. Son regard parcouru la salle, de gauche à droite et alors que seuls ses yeux bougeaient, ils se stoppèrent sur Suze qui discutait un peu plus loin avec Roseanne.
« Ça va, Lorie ? »
« Uh-unh » avait-elle répondu de façon un peu plus aigüe en hochant la tête de haut en bas.
C’était Ela qui avait posé la question et maintenant Victor et Marguerite la fixait comme si le petit acquiescement n’était pas suffisant. Finalement, elle avala la boisson au goût horrible et fit tout son possible pour ne pas faire une grimace. Bon l’avantage, c’est qu’elle disposait de la parole à nouveau, mais le désavantage, c’est qu’elle voulait vomir. Par chance, elle n’avait plus besoin de faire le petit animal figé par la peur devant un prédateur. Ni une ni deux, elle prit le petit fruit qu’elle avait dans sa poche et le croqua. Le goût fruité vint effacer l’arrière-goût épouvantable de la boisson de Suze. D’un petit mouvement des yeux, elle observa le verre de sa petite amie. Même elle semblait trouver ça immonde vu que son verre était loin d’être vide.
« Excusez-moi » fit Lorie.
Elle marcha, vers Suzanne et Roseanne sans la moindre expression désagréable visible sur le visage. Seulement un sourire radieux. Lorsqu’elle arriva proche de Suzanne, elle attrapa son verre délicatement.
« Je vous récupère ça, ma Dame. »
Lorie glissa un baiser sur la joue de la jolie rousse, se délectant au passage de son odeur, puis s’empressa d’aller vers le bar avec les deux verres. Sans demander son reste, la blonde versa le contenu dans la rigole de déversement des robinets et eut un haut-le-cœur au passage. Elle commanda à la place quelque chose de bien plus agréable gustativement parlant. Une infusion d’hibiscus aux graines de grenades serait très bien.
Lorsqu’elle fut de nouveau à hauteur des deux filles, elle donna le verre à sa petite amie et passa un bras autour de sa taille.
« De quoi est-ce que vous parlez ? »
Eclabouille, mot placé dans le cadre de l’animation des cloche de Pâque 2024
Claire Rosecieux
Professeure de Métamorphose
Claire discutait avec les Daroux accrochées au bras de son mari, verre en main elle était contente de revoir celle qu’elle avait invité chez elle avant la rentrée des « marmots » à Beauxbâtons, elle racontait qu'entre autres, il y avait eu une petite épidémie d’Eclabouille, mais rien de bien méchant. Certes, ça aurait pu être pire et finalement ça c’était bien terminé. Claire était toujours fascinée par la propension des enfants à penser que tout aller bien alors qu’ils étaient malades, surtout lorsqu’ils étaient porteurs de la maladie qui était probablement l’une des plus contagieuses. Enfin, c’est ce que la guérisseuse leur avait dit, car les connaissances en guérison de la mère de famille qui était désormais professeur de l’académie était proches du néant.
Elina de son côté était avec Fabrice, elle aimait bien Fabrice, car il avait ce bagage scientifique que les autres ne semblaient pas trop avoir. Elle avait laissé un petit rire s’échapper à « la chercheuse et intrépide mondialement connu. » Elle s’était fait servir un petit jus d’orange et c’est avec le verre à la main qu’elle remit une mèche derrière son oreille.
« Pour te dire la vérité, je n’ai pas refait d’expérience, à Noël j’ai oublié de mentionner que le truc avec les bateaux à mal tourné et… Disons que ma tante m’a interdit de refaire d’expérience, interdit à Pensée de me fournir le matériel… Elina soupira. Je reprendrais pour les vacances et si tu veux te joindre à moi, je serai honorée d’avoir un vrai scientifique à mes côtés. La petite blonde bue un gorgé avant de faire un petit mouvement de menton dans sa direction. Et toi alors, tu fais toujours le jeu de rôle ? »
Un peu plus loin à l’écart, les jumelles semblaient passer un bon moment avec Ariane. Bon par moment elles regardaient la fillette avec des yeux de hibou tant elles y connaissaient un beignet sur les non-magiques, mais la petite était agréable et le duo n’était pas contre de demander un ballon pour voir les talents d’Ariane sur ce sport.
Pensée était à côté de la table d’échec et Marguerite ainsi que Victor et Ela avait rejoint Claire pour discuter entre adultes. Rose faisait également partie du groupe d’adulte. Tout le monde semblait passer un bon moment depuis les yeux de Claire.
Eclabouille, mot placé dans le cadre de l’animation des cloche de Pâque 2024
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
Comme l'on pouvait s'y attendre dans une réception d'une telle ampleur avec autant de monde de tout âge différent, plusieurs groupes se créèrent d'eux-mêmes. Roseanne qui s'était placé un peu en retard de l'agitation générale observé tout ce petit monde avec intérêt.
Robin avait finalement trouvé un adversaire, et même du public, les deux Ariane accompagner d'Eline semblait plonger dans une intense discussion sur Merlin sait quoi, Elina et Fabrice discutait de leurs côtés et les adultes avait former deux groupes. Hum, une personne manquait à l'appel.
Justement, la jolie rousse, sœur de Teilo et petite amie de Lorie, s'approchait d'elle. Ce qu'elle racontait ? En voilà une question floue. La jeune fille, n'eut heureusement pas à répondre à cette question puisque Suzanne avait apparemment fait un choix de boisson douteux, ce qui détourna la conversation.
En voyant son expression, Roseanne se rappela de la tête de ses camarades lorsqu'ils l'avaient vu avec le visage plein de pustule quand elle avait eu l'Eclabouille il y a de cela un mois. C'était à bien y regarder presque la même expression et la jeune fille jeta un regard méfiant au verre de la rousse. Que pouvait bien contenir ce verre ?
La suite fit lâcher un petit rire à la première année, apparemment, Suzanne avait décider de laisser tomber les formules pompeuses pour un peu plus de spontanéité ce qui n'était pas plus mal. La jeune Dagda rendit son sourire complice à la rousse et son regard glissa jusqu'à Lorie sans y voir une quelconque information exploitable.
La main de Suzanne sur son épaule ramena l'attention de la jeune fille sur ce qu'il se passait en face d'elle. "Un dossier sur Teilo ?" répéta la jeune fille qui était un peu prise au dépourvus. Elle avait la même capacité que son frère à la surprendre avec des demandes ou des idées peu communes. Enfin, peut-être que c'était un truc de frère et sœur normal de demander se genre d'informations, après tout, elle ne pouvait pas vraiment se fier à son expérience sur ce coup-là.
"Tu sais je ne le connais pas depuis très longtemps alors je ne suis pas sûr d'avoir ça en stock." répondit la jeune fille avec un petit sourire gêné. C'était vrai... et c'était faux. Elle ne connaissait Teilo que depuis fin janvier ce qui n'était pas très long, mais elle savait aussi pas mal de chose sur le Lug.
Elle se doutait cependant que des expérimentation plus ou moins dangereuse à propos d'une certaine amulette et une liste de lecture douteuse puisse être considéré comme des "dossiers". Et si c'était le cas, ce n'était pas des choses à raconter à la grande sœur de son ami. Surtout que pour l'amulette, elle avait promis de garder ça pour elle.
C'est le moment que choisi Lorie pour arriver. Avec son élégance habituelle, elle récupéra le breuvage de "sa Dame" le tout accompagné d'un petit baiser sur la joue. Alors que Lorie repartait, Roseanne ne put s'empêcher de lâcher un petit "Trop mignon." alors même qu'un souvenir lui revenait en tête. "J'ai peut-être quelque chose pour toi finalement, même si je ne sais pas si on peut vraiment qualifier ça comme un dossier." dit-elle à la rousse.
L'attitude naturellement élégante de Lorie et le petit surnom charmeur venaient de rappeler à la jeune fille sa rencontre avec Teilo. Un souvenir qu'elle trouvait marrant, agréable et peut-être un tantinet gênant pour le Lug sans être trop. Oui, ça devrait faire l'affaire sans donner d'information trop compromettante pour lui.
"Tous les mois, on peut faire sortir de l'Académie pour aller dans un petit village juste à côté qui s'appelle Osse-en-Bazar. Là-bas, il y a une ménagerie avec plein de créature magique que l'on peut aller voir le temps qu'elles se rétablissent et qu'elles retournent dans la nature." commença la première année avant de se faire interrompre par Lorie.
"Je racontais à Suzanne ma rencontre avec Teilo." répondit la jeune fille avec un sourire. Puisque sa cousine n'avait rien manquer et qu'elle savait déjà les informations précédentes, Roseanne ne prit pas la peine de se répéter et continua son récit.
"Fin janvier, j'ai donc voulu visiter cette ménagerie. Quand je suis arrivé, ton frère était en train de marchander avec la dame au comptoir. Il n'avait pas d'argent sur lui pour payer son billet d'entrée et essayer d'échanger le billet contre des objets qu'il sortait de ses poches. Si je me souviens bien, il y avait : une baie, un cheveu et une pierre." la jeune fille fit une petite pause le temps de boire une gorgée d'eau puis elle reprit.
"Étrangement, tout cela n'a pas convaincu la vendeuse, alors il a dû trouver autre choses. Quand il m'a vu, il m'a adressé un sourire charmant et à essayer de se donner un air cool en s'accoudant au comptoir afin de me demander les quelques liards qu'il fallait pour entrée." la jeune fille rigola légèrement en se remémorant cette image du garçon. "Évidemment, il a retrouvé son porte-monnaie dès qu'on à terminé la visite." ajouta-t-elle avec un sourire.
"Voilà, je ne sais pas si c'est ce que tu avais en tête, mais c'est le mieux que je peux t'offrir et puis c'était assez marrant à voir, je dois dire." conclu Roseanne sans se départir de son sourire. Ce n'était pas l'histoire du siècle, mais c'était déjà un petit quelque chose.
Robin avait finalement trouvé un adversaire, et même du public, les deux Ariane accompagner d'Eline semblait plonger dans une intense discussion sur Merlin sait quoi, Elina et Fabrice discutait de leurs côtés et les adultes avait former deux groupes. Hum, une personne manquait à l'appel.
Justement, la jolie rousse, sœur de Teilo et petite amie de Lorie, s'approchait d'elle. Ce qu'elle racontait ? En voilà une question floue. La jeune fille, n'eut heureusement pas à répondre à cette question puisque Suzanne avait apparemment fait un choix de boisson douteux, ce qui détourna la conversation.
En voyant son expression, Roseanne se rappela de la tête de ses camarades lorsqu'ils l'avaient vu avec le visage plein de pustule quand elle avait eu l'Eclabouille il y a de cela un mois. C'était à bien y regarder presque la même expression et la jeune fille jeta un regard méfiant au verre de la rousse. Que pouvait bien contenir ce verre ?
La suite fit lâcher un petit rire à la première année, apparemment, Suzanne avait décider de laisser tomber les formules pompeuses pour un peu plus de spontanéité ce qui n'était pas plus mal. La jeune Dagda rendit son sourire complice à la rousse et son regard glissa jusqu'à Lorie sans y voir une quelconque information exploitable.
La main de Suzanne sur son épaule ramena l'attention de la jeune fille sur ce qu'il se passait en face d'elle. "Un dossier sur Teilo ?" répéta la jeune fille qui était un peu prise au dépourvus. Elle avait la même capacité que son frère à la surprendre avec des demandes ou des idées peu communes. Enfin, peut-être que c'était un truc de frère et sœur normal de demander se genre d'informations, après tout, elle ne pouvait pas vraiment se fier à son expérience sur ce coup-là.
"Tu sais je ne le connais pas depuis très longtemps alors je ne suis pas sûr d'avoir ça en stock." répondit la jeune fille avec un petit sourire gêné. C'était vrai... et c'était faux. Elle ne connaissait Teilo que depuis fin janvier ce qui n'était pas très long, mais elle savait aussi pas mal de chose sur le Lug.
Elle se doutait cependant que des expérimentation plus ou moins dangereuse à propos d'une certaine amulette et une liste de lecture douteuse puisse être considéré comme des "dossiers". Et si c'était le cas, ce n'était pas des choses à raconter à la grande sœur de son ami. Surtout que pour l'amulette, elle avait promis de garder ça pour elle.
C'est le moment que choisi Lorie pour arriver. Avec son élégance habituelle, elle récupéra le breuvage de "sa Dame" le tout accompagné d'un petit baiser sur la joue. Alors que Lorie repartait, Roseanne ne put s'empêcher de lâcher un petit "Trop mignon." alors même qu'un souvenir lui revenait en tête. "J'ai peut-être quelque chose pour toi finalement, même si je ne sais pas si on peut vraiment qualifier ça comme un dossier." dit-elle à la rousse.
L'attitude naturellement élégante de Lorie et le petit surnom charmeur venaient de rappeler à la jeune fille sa rencontre avec Teilo. Un souvenir qu'elle trouvait marrant, agréable et peut-être un tantinet gênant pour le Lug sans être trop. Oui, ça devrait faire l'affaire sans donner d'information trop compromettante pour lui.
"Tous les mois, on peut faire sortir de l'Académie pour aller dans un petit village juste à côté qui s'appelle Osse-en-Bazar. Là-bas, il y a une ménagerie avec plein de créature magique que l'on peut aller voir le temps qu'elles se rétablissent et qu'elles retournent dans la nature." commença la première année avant de se faire interrompre par Lorie.
"Je racontais à Suzanne ma rencontre avec Teilo." répondit la jeune fille avec un sourire. Puisque sa cousine n'avait rien manquer et qu'elle savait déjà les informations précédentes, Roseanne ne prit pas la peine de se répéter et continua son récit.
"Fin janvier, j'ai donc voulu visiter cette ménagerie. Quand je suis arrivé, ton frère était en train de marchander avec la dame au comptoir. Il n'avait pas d'argent sur lui pour payer son billet d'entrée et essayer d'échanger le billet contre des objets qu'il sortait de ses poches. Si je me souviens bien, il y avait : une baie, un cheveu et une pierre." la jeune fille fit une petite pause le temps de boire une gorgée d'eau puis elle reprit.
"Étrangement, tout cela n'a pas convaincu la vendeuse, alors il a dû trouver autre choses. Quand il m'a vu, il m'a adressé un sourire charmant et à essayer de se donner un air cool en s'accoudant au comptoir afin de me demander les quelques liards qu'il fallait pour entrée." la jeune fille rigola légèrement en se remémorant cette image du garçon. "Évidemment, il a retrouvé son porte-monnaie dès qu'on à terminé la visite." ajouta-t-elle avec un sourire.
"Voilà, je ne sais pas si c'est ce que tu avais en tête, mais c'est le mieux que je peux t'offrir et puis c'était assez marrant à voir, je dois dire." conclu Roseanne sans se départir de son sourire. Ce n'était pas l'histoire du siècle, mais c'était déjà un petit quelque chose.
Teilo Daroux
3ᵉ année, Délégué, Lug
Fabrice était heureux d'avoir trouvé Elina. Ou plutôt qu'Elina soit venue le trouver. Il avait déjà noté à Noël que la soeur de Lorie semblait partager avec lui une curiosité et une soif de savoir inextinguibles... et puis il la trouvait plutôt fun. Comme tous ses amis, il devait être impossible de s'ennuyer avec elle. Le lycéen ouvrit une bouche en o en apprenant que sa tante lui avait interdit de continuer ses expériences. Il secoua la tête d'un air désapprobateur, puis sourit doucement quand elle le traita de 'vrai' scientifique.
Il avait dix-huit sur vingt de moyenne dans sa spécialité sciences de l'ingénieur. Elle n'était pas très loin de la vérité.
"Rien ne doit arrêter la science. Sans science, pas de progrès. Tu peux compter sur moi dans ton auguste tâche pour le bien de l'humanité !"
Le garçon leva un pouce à l'intention de la fille. Il pouvait caser sans aucun problème une après-midi ou deux au château des Fleury dans son emploi du temps des deux prochaines semaines. C'était l'occasion parfaite pour voir de ses propres yeux de quoi était vraiment capable la magie des sorciers et d'émettre des théories sur ses origines et sa nature. Et de passer du bon temps avec une personne sympathique qui pouvait même devenir une amie.
Elina le relança sur le jeu de rôle. Il fut surpris un court instant qu'elle ait retenu cette information mais son visage retrouva rapidement son entrain habituel. "Oui, toujours. Là je vais lancer une campagne dans l'univers de Blades in the Dark. C'est de la dark fantasy un peu steampunk sur les bords. On joue une bande de scélérats qui cherchent fortune dans les ruelles hantées d'une ville industrielle et fantastique." Fabrice lissa distraitement le col de sa chemise avant d'ajouter : "Hm. Si tu veux voir de quoi ça a l'air, il y a encore une place à notre table. Mais je te préviens tout de suite..." il plissa légèrement les yeux et assombrit sa voix, "c'est pas pour les petites natures."
Hm. Suzanne faisait une petite moue. Roseanne n'avait vraiment rien de rien sur Teilo ? Elle avait beaucoup de mal à y croire, quand même. Même si la petite ne semblait pas le cotoyer beaucoup, son petit frère n'était pas du genre à passer inaperçu. Non, à coup sûr, Teilo l'avait briefée en amont de leur rencontre. Elle imaginait très bien son frère insister auprès de Roseanne, bien lui préciser qu'elle ne devait absolument rien raconter à la grande rousse un peu trop curieuse qui ne manquerait pas de lui poser des questions.
Alors qu'elle s'apprêtait à revenir à la charge, elle vit Lorie s'approcher avec un sourire radieux sur le visage. Mince, son coup avait raté, la sorcière restait super maître de ses expressions. Pas étonnant, mais dommage quand même. Elle la laissa récupérer le verre qu'elle tenait. "Oh, bien volontiers", répondit-elle d'un air distrait, telle une vraie Dame désabusée et que plus rien n'enthousiasmait. Mais son effet fut complètement cassé quand le baiser inattendu de Lorie sur sa joue provoqua un gloussement incontrôlé dans sa gorge.
"Ah-euh..." fit-elle au dos de la blonde. Puis elle tourna une tête inquisitrice vers Roseanne qui en remettait une couche avec son 'trop mignon'. Ne manquerait plus que la situation se retourne contre elle et que la Première Année soit en fait l'espionne de Teilo !
La suite lui prouva qu'elle avait tort puisque la Dagda se décida enfin à partager une petite anecdote. Nouvelle boisson en main, bras de Lorie autour de la taille, Suzanne était tout à fait disposée à l'écouter de longues minutes. Ce qu'elle entendit ne la surprit pas et, une fois le récit achevé, la rousse soupira ostensiblement. "Franchement, rien d'étonnant. C'est un escroc de première. Je te dis pas combien de fois il a réussi à amadouer notre mère avec ses petits airs et sa voix aigüe toute innocente, là. Résultat, elle lui a toujours donné tout ce qu'il voulait. Mais bon, au moins, toi t'as compris son petit jeu !"
Elle tourna la tête vers Lorie pour confier d'un ton plus discret : "Moi, j'ai jamais su faire l'innocente. Mais j'apprends, il est jamais trop tard."
Après un clin d'oeil pour sa petite amie, la rousse vida d'une traite la boisson que cette dernière avait choisie pour elle. Et, forcément, c'était délicieux. Suze n'avait pas pensé une seconde que Lorie puisse choisir quelque-chose d'horrible. La Championne de son coeur ne s'abaisserait jamais à ce genre d'acte, elle pouvait lui faire totalement confiance là-dessus. Tout en sentant l'hibiscus lui envahir tendrement la gorge, elle avisa de nouveau Roseanne. "Je parie qu'il t'a pas rendu l'argent. Si tu veux je m'en occupe, j'ai l'habitude."
Les dents qu'elle révélait en retroussant les babines suggéraient fortement qu'elle savait déjà comment lui faire cracher des liards. Puis elle se tourna de nouveau vers Lorie en roulant des yeux. "Déjà, Noël dernier..." Elle devait s'en rappeler. Contre toute attente, c'était bien Teilo qui avait décidé de lui subtiliser le bidule magique qui changeait la météo. "Y'a des études pour devenir escroc professionnel à Beauxbâtons ?"
Loin de se douter de ce que ses enfants pouvaient bien raconter aux enfants des autres, Armelle sirotait tranquillement son verre d'eau avec un soupçon de sirop de menthe. L'Eclabouille paraissait être une maladie bien contagieuse et elle se demandait si Teilo et Robin pouvaient la ramener à la maison un jour, quelles précautions elle devait prendre le cas échéant. Etonnée que Claire avoue ne pas en savoir beaucoup plus qu'elle à ce sujet, elle décida de ne pas relever. Pour sûr, elle irait Rue Claudel chercher des ouvrages de référence au sujet des maladies magiques. C'était son rôle de mère de prendre toutes les précautions nécessaires, comme c'était celui des enfants de tatonner, prendre des risques, trouver les limites quitte à être exaspérant et se mettre en danger.
"Oh, voilà qui me fait penser... Ariane et Eline ne devraient pas rentrer à Beauxbâtons en même temps que Robin ?" Elle n'était plus très sûre. "Il fera sa rentrée en Septembre 2026." En jetant un coup d'oeil vers son petit dernier, elle constata avec une pointe d'amertume qu'au lieu de découvrir le nouvel espace qui lui était proposé, y rencontrer de futurs camarades, il s'était immédiatement rabattu sur ce qu'il connaissait déjà : les échecs, et contre un adversaire qu'il connaissait déjà, Teilo. Elle soupira, partageant sa crainte avec Claire. "J'aimerais qu'il s'ouvre un peu plus au monde sorcier. Ce sera le sien, après tout. Même ce que lui dit son précepteur n'a pas l'air de tant l'intéresser que ça."
Il avait dix-huit sur vingt de moyenne dans sa spécialité sciences de l'ingénieur. Elle n'était pas très loin de la vérité.
"Rien ne doit arrêter la science. Sans science, pas de progrès. Tu peux compter sur moi dans ton auguste tâche pour le bien de l'humanité !"
Le garçon leva un pouce à l'intention de la fille. Il pouvait caser sans aucun problème une après-midi ou deux au château des Fleury dans son emploi du temps des deux prochaines semaines. C'était l'occasion parfaite pour voir de ses propres yeux de quoi était vraiment capable la magie des sorciers et d'émettre des théories sur ses origines et sa nature. Et de passer du bon temps avec une personne sympathique qui pouvait même devenir une amie.
Elina le relança sur le jeu de rôle. Il fut surpris un court instant qu'elle ait retenu cette information mais son visage retrouva rapidement son entrain habituel. "Oui, toujours. Là je vais lancer une campagne dans l'univers de Blades in the Dark. C'est de la dark fantasy un peu steampunk sur les bords. On joue une bande de scélérats qui cherchent fortune dans les ruelles hantées d'une ville industrielle et fantastique." Fabrice lissa distraitement le col de sa chemise avant d'ajouter : "Hm. Si tu veux voir de quoi ça a l'air, il y a encore une place à notre table. Mais je te préviens tout de suite..." il plissa légèrement les yeux et assombrit sa voix, "c'est pas pour les petites natures."
***
Hm. Suzanne faisait une petite moue. Roseanne n'avait vraiment rien de rien sur Teilo ? Elle avait beaucoup de mal à y croire, quand même. Même si la petite ne semblait pas le cotoyer beaucoup, son petit frère n'était pas du genre à passer inaperçu. Non, à coup sûr, Teilo l'avait briefée en amont de leur rencontre. Elle imaginait très bien son frère insister auprès de Roseanne, bien lui préciser qu'elle ne devait absolument rien raconter à la grande rousse un peu trop curieuse qui ne manquerait pas de lui poser des questions.
Alors qu'elle s'apprêtait à revenir à la charge, elle vit Lorie s'approcher avec un sourire radieux sur le visage. Mince, son coup avait raté, la sorcière restait super maître de ses expressions. Pas étonnant, mais dommage quand même. Elle la laissa récupérer le verre qu'elle tenait. "Oh, bien volontiers", répondit-elle d'un air distrait, telle une vraie Dame désabusée et que plus rien n'enthousiasmait. Mais son effet fut complètement cassé quand le baiser inattendu de Lorie sur sa joue provoqua un gloussement incontrôlé dans sa gorge.
"Ah-euh..." fit-elle au dos de la blonde. Puis elle tourna une tête inquisitrice vers Roseanne qui en remettait une couche avec son 'trop mignon'. Ne manquerait plus que la situation se retourne contre elle et que la Première Année soit en fait l'espionne de Teilo !
La suite lui prouva qu'elle avait tort puisque la Dagda se décida enfin à partager une petite anecdote. Nouvelle boisson en main, bras de Lorie autour de la taille, Suzanne était tout à fait disposée à l'écouter de longues minutes. Ce qu'elle entendit ne la surprit pas et, une fois le récit achevé, la rousse soupira ostensiblement. "Franchement, rien d'étonnant. C'est un escroc de première. Je te dis pas combien de fois il a réussi à amadouer notre mère avec ses petits airs et sa voix aigüe toute innocente, là. Résultat, elle lui a toujours donné tout ce qu'il voulait. Mais bon, au moins, toi t'as compris son petit jeu !"
Elle tourna la tête vers Lorie pour confier d'un ton plus discret : "Moi, j'ai jamais su faire l'innocente. Mais j'apprends, il est jamais trop tard."
Après un clin d'oeil pour sa petite amie, la rousse vida d'une traite la boisson que cette dernière avait choisie pour elle. Et, forcément, c'était délicieux. Suze n'avait pas pensé une seconde que Lorie puisse choisir quelque-chose d'horrible. La Championne de son coeur ne s'abaisserait jamais à ce genre d'acte, elle pouvait lui faire totalement confiance là-dessus. Tout en sentant l'hibiscus lui envahir tendrement la gorge, elle avisa de nouveau Roseanne. "Je parie qu'il t'a pas rendu l'argent. Si tu veux je m'en occupe, j'ai l'habitude."
Les dents qu'elle révélait en retroussant les babines suggéraient fortement qu'elle savait déjà comment lui faire cracher des liards. Puis elle se tourna de nouveau vers Lorie en roulant des yeux. "Déjà, Noël dernier..." Elle devait s'en rappeler. Contre toute attente, c'était bien Teilo qui avait décidé de lui subtiliser le bidule magique qui changeait la météo. "Y'a des études pour devenir escroc professionnel à Beauxbâtons ?"
***
Loin de se douter de ce que ses enfants pouvaient bien raconter aux enfants des autres, Armelle sirotait tranquillement son verre d'eau avec un soupçon de sirop de menthe. L'Eclabouille paraissait être une maladie bien contagieuse et elle se demandait si Teilo et Robin pouvaient la ramener à la maison un jour, quelles précautions elle devait prendre le cas échéant. Etonnée que Claire avoue ne pas en savoir beaucoup plus qu'elle à ce sujet, elle décida de ne pas relever. Pour sûr, elle irait Rue Claudel chercher des ouvrages de référence au sujet des maladies magiques. C'était son rôle de mère de prendre toutes les précautions nécessaires, comme c'était celui des enfants de tatonner, prendre des risques, trouver les limites quitte à être exaspérant et se mettre en danger.
"Oh, voilà qui me fait penser... Ariane et Eline ne devraient pas rentrer à Beauxbâtons en même temps que Robin ?" Elle n'était plus très sûre. "Il fera sa rentrée en Septembre 2026." En jetant un coup d'oeil vers son petit dernier, elle constata avec une pointe d'amertume qu'au lieu de découvrir le nouvel espace qui lui était proposé, y rencontrer de futurs camarades, il s'était immédiatement rabattu sur ce qu'il connaissait déjà : les échecs, et contre un adversaire qu'il connaissait déjà, Teilo. Elle soupira, partageant sa crainte avec Claire. "J'aimerais qu'il s'ouvre un peu plus au monde sorcier. Ce sera le sien, après tout. Même ce que lui dit son précepteur n'a pas l'air de tant l'intéresser que ça."
Lorie Fleury
6ᵉ année, Déléguée, Ogme
Uhm, c’est vrai qu’elle avait raté beaucoup de chose, elle ne savait si Michel s’était calmé, ou si Jeantruc avait finalement réussi à lancer son Lumos, comme elle ne savait pas comment Roseanne avait fait la rencontre de Teilo. Pendu au récit, la blonde écoutait sa cousine dérouler la rencontre au refuge. Suzanne fit son petit commentaire avant de titiller sa complicité, ce qui arracha un sourire à la blonde qui n'avait qu’une envie : la croquer comme une petite pomme d’amour… Mais pas devant les enfants, tout de même.
Pour ce qui était du vol, elle avait bien fait de mettre l’objet sous contrat magique, non pas qu’elle n’ait pas confiance en lui après leurs discussions de Noël, mais Robin lui, aurait été capable de céder à l’impulsion. De plus, il était protégé de toutes les autres mains autres que celle de sa copine et les siennes. Peut-être devrait-elle songer à créer un objet d’urgence que Suze pourrait activer si les méchants venaient de s’en prendre à elle ? Pour l’heure, elle ne risquait rien mais la question pouvait se poser, ou se réfléchir.
« Non, il n’y a pas d’étude pour devenir escroc, s’amusa Lorie. En réalité Beauxbâtons c’est un peu comme votre collège et Lycée, en somme, on nous donne les bases et après, on rentre dans le monde du travail. Évidement il y a certaines formations après Beauxbâtons, pour devenir auror par exemple… Pour le reste, on apprend sur le tas ou auprès de quelqu’un, comme un stage. »
Lorie porta son verre pour se délecter du breuvage et par Merlin que c’était meilleur que le Gloubi-boulga de sa copine.
« En parlant de formation, tu ne veux pas en suivre une en mixologie ? »
Le sourire taquin de Lorie était parfait pour lui rappeler sa boisson immonde d’il y a quelques minutes, mais elle ne laissa pas le temps à la rousse de répondre qu’elle lui vola un baiser et profita de la douceur de ses lèvres.
« Venez, on va visiter la plage. »
Lorie tira la langue à la rousse et se rapprocha du bar, elle commanda trois cocktails à base de fruit tropical et donna un verre à Roseanne puis un autre à Suzanne. Elle en profita pour piocher un autre petit fruit de couleur blanche pas plus gros qu’une tomate cerise et le croquer. Sa broche en forme de X toujours épinglée sur la poitrine, elle observa les deux filles avant de mettre le bob qu’elle avait acheté à Lyon en présence de Suze pour la première fois.
« Alors ? Petite plage ? »
Michel, mot placé dans le cadre de l’animation des cloche de Pâque 2024
Claire Rosecieux
Professeure de Métamorphose
Elina fronça les sourcils, elle ne savait ni ce qu’était du steampunk, ni Blade in the Dark. En revanche, le côté qui n’était pas pour les petites natures, ça, c’était intéressant, alors un sourire un peu joueur s’afficha sur le visage de la blonde. Les Michels n’avaient qu’à bien se tenir, car là, ça ne blaguait plus !
« Jouer avec les sorciers est un jeu dangereux monsieur Daroux, je ne suis pas ma sœur, je n’ai pas fait vœux de ne lancer aucun maléfice… La petite porta son verre aux lèvres et bu le contenu cul-sec. Je veux bien jouer les scélérates… Pour la science bien sûr. »
Elina leva son verre comme une pirate pouvait lever sa choppe, mais devant le constat de voir celui-ci vide, elle fit un petit signe à Fabrice.
« Heu attends ! Elle fit demi-tour pour marcher jusqu’au bar avant que ses jambes ne refassent demi-tour, laissant le haut de son corps à la traîne. Outre le fait qu’elle avait failli se casser la gueule, elle gardait la tête froide. Tu… Veux boire un truc ? »
Elle attendit la réponse du garçon avant de reprendre le chemin du bar. Elle zyeuta le groupe d’adulte qui avait l’air de discuter de choses d’adultes un peu barbantes et se précipita vers le robinet magique. C’était une chance tout de même que celui-ci arrive à déplacer les liquides de la cave vers son verre directement. Pendant un instant, elle voulut prendre de l’alcool pour faire la grande, mais se ravisa. Askip ce n’était pas bon. Cependant, elle avait vu sa sœur proposer une plage. Comment ça une plage ? Uhm, peut-être, chercherait-elle à les prendre en filature, Fabrice serait un super espion pour sûr à ses côtés. Elle lui fit un petit signe pour qu'il la rejoigne.
Non sans avoir capté les mouvements aux alentours Claire n’était pas ici en tant que responsable légal, elle se contentait de surveiller ses jumelles, qui d’ailleurs lui demandèrent un ballon de rugby. Pourquoi par… D’un coup de baguette magique, elle fit apparaître l’objet et les jumelles radieuses courraient vers la dernière fille Daroux comme si elles ramenaient un trophée.
« Non, elles feront leur rentrée en septembre, elles sont d’octobre deux-mille douze, si tu me dis que Robin rentre en deux mille vingt-six, elles feront leur rentrée en troisième année… Tu penses qu’il serait capable de renier le monde sorcier ? »
Certes, il ne s’ouvrait pas, mais à Beauxbâtons, il serait bien forcé de rentrer dans le moule, puis il y avait une diversité qui le pousserait à s’ouvrir. Quoi qu’il en serait, il n’y avait aucune raison que Claire quitte son poste, elle pourrait garder un œil sur lui si cela pouvait soulager Armelle.
« Jouer avec les sorciers est un jeu dangereux monsieur Daroux, je ne suis pas ma sœur, je n’ai pas fait vœux de ne lancer aucun maléfice… La petite porta son verre aux lèvres et bu le contenu cul-sec. Je veux bien jouer les scélérates… Pour la science bien sûr. »
Elina leva son verre comme une pirate pouvait lever sa choppe, mais devant le constat de voir celui-ci vide, elle fit un petit signe à Fabrice.
« Heu attends ! Elle fit demi-tour pour marcher jusqu’au bar avant que ses jambes ne refassent demi-tour, laissant le haut de son corps à la traîne. Outre le fait qu’elle avait failli se casser la gueule, elle gardait la tête froide. Tu… Veux boire un truc ? »
Elle attendit la réponse du garçon avant de reprendre le chemin du bar. Elle zyeuta le groupe d’adulte qui avait l’air de discuter de choses d’adultes un peu barbantes et se précipita vers le robinet magique. C’était une chance tout de même que celui-ci arrive à déplacer les liquides de la cave vers son verre directement. Pendant un instant, elle voulut prendre de l’alcool pour faire la grande, mais se ravisa. Askip ce n’était pas bon. Cependant, elle avait vu sa sœur proposer une plage. Comment ça une plage ? Uhm, peut-être, chercherait-elle à les prendre en filature, Fabrice serait un super espion pour sûr à ses côtés. Elle lui fit un petit signe pour qu'il la rejoigne.
***
Non sans avoir capté les mouvements aux alentours Claire n’était pas ici en tant que responsable légal, elle se contentait de surveiller ses jumelles, qui d’ailleurs lui demandèrent un ballon de rugby. Pourquoi par… D’un coup de baguette magique, elle fit apparaître l’objet et les jumelles radieuses courraient vers la dernière fille Daroux comme si elles ramenaient un trophée.
« Non, elles feront leur rentrée en septembre, elles sont d’octobre deux-mille douze, si tu me dis que Robin rentre en deux mille vingt-six, elles feront leur rentrée en troisième année… Tu penses qu’il serait capable de renier le monde sorcier ? »
Certes, il ne s’ouvrait pas, mais à Beauxbâtons, il serait bien forcé de rentrer dans le moule, puis il y avait une diversité qui le pousserait à s’ouvrir. Quoi qu’il en serait, il n’y avait aucune raison que Claire quitte son poste, elle pourrait garder un œil sur lui si cela pouvait soulager Armelle.
Michel, mot placé dans le cadre de l’animation des cloche de Pâque 2024
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
La réaction de Suzanne amusa beaucoup Roseanne. Alors voilà à quoi ressemblaient les relations entre frères et sœurs, intéressants. Un escroc était probablement un mot un peu fort, mais la jeune fille ne fit aucun commentaire sur le propos, après tout, la rousse devait connaître son frère bien mieux que la première année.
"Oh, ce n'était pas très dur à comprendre, surtout très drôle à voir en réalité. Et puis si on y réfléchit bien, il a réussi à obtenir ce qu'il voulait et attirer ma sympathie donc je dirais qu'il est plutôt doué." s'exclama Roseanne avec un sourire. Finalement le mot escroc coller pas trop mal d'un certain côté.
La première année termina son verre d'eau tout en observant l'échange entre la rousse et sa cousine. Vu la tête de Suzanne, cette boisson était bien meilleure que la précédente. Finalement, elle s'adressa de nouvelle à elle. "Oh, ne t'en fais pas pour ça." lui répondit la jeune fille. "Il a fait bien plus que ça pour moi depuis." expliqua Roseanne avec un sourire.
Son regard glissa vers le Lug qui jouait toujours avec son petit frère. Elle était bien contente de l'avoir aidé ce jour-là et encore plus d'avoir accepté sa proposition, c'était la meilleure décision qu'elle pouvait prendre. L'attention de la jeune fille fut rapidement ramenée sur la conversation. Est-ce qu'elle avait bien entendu ? Des études pour devenir escroc à Beaubâtons ?
Et bien oui, elle avait apparemment bien entendu. Ce fut Lorie qui lui répondit, elle en profita même pour placer une petite remarque sur les goûts gustatifs de sa petite amie. Décidément, que pouvait bien contenir ce verre qui soit si horrible ? Elle n'aurait probablement jamais la réponse puisque sa cousine s'emparait déjà des lèvres de la rousse.
Apparemment, les deux ne pouvaient pas se décoller l'une de l'autre. Enfin, surtout Lorie, bien que Suzanne semblait ravie de la laisser faire. La jeune fille détourna le regard du spectacle qui se déroulait sous ses yeux avec un petit sourire pour observer le reste du salon.
Les adultes s'étaient regroupé en un seul groupe, les jumelles accompagnées d'Ariane avaient mis la main sur un ballon de rugby ce qui n'était pas l'idée du siècle dans un château qui devait contenir un tas de babioles très très cher mais bon soit et bien sûr, il y avait toujours le duo Elina et Fabrice.
"La plage ?" répéta Roseanne avec un air perdue. Son observation avait été brusquement interrompue par la proposition de Lorie. Par Merlin, elle n'avait pas vu la vraie plage depuis une éternité et serait plus que ravie de sentir l'air marin et le sable sous ses pieds. Mais la jeune fille avait appris à se méfier de tout, avec la magie, on pouvait faire des miracles.
Il y a seulement deux mois environ, elle se retrouvait sous la mer en compagnie de Teilo alors qu'il était en plein milieu des terres dans un petit village. Lorie pouvait donc faire référence à beaucoup de choses. De plus, quitter la réception et le château pour aller à la plage ne semblait pas vraiment une option viable.
La première année suivit tout de même sa cousine jusqu'au bar avec un air interrogateur sur le visage. Finalement, elle se retrouva avec un cocktail à base de fruit tropical entre les mains. La jeune fille n'avait aucune idée de quel goût cela pouvait bien avoir, mais elle avait toute confiance en sa cousine. Et comme elle s'y attendait, il lui suffit d'une gorgée pour valider son choix.
Laissant échapper un petit son appréciatif, la jeune fille observa sa cousine revêtir un bob. "Je te suis." répondit la jeune fille avec un sourire, se demandant bien ou aller les emmener Lorie.
"Oh, ce n'était pas très dur à comprendre, surtout très drôle à voir en réalité. Et puis si on y réfléchit bien, il a réussi à obtenir ce qu'il voulait et attirer ma sympathie donc je dirais qu'il est plutôt doué." s'exclama Roseanne avec un sourire. Finalement le mot escroc coller pas trop mal d'un certain côté.
La première année termina son verre d'eau tout en observant l'échange entre la rousse et sa cousine. Vu la tête de Suzanne, cette boisson était bien meilleure que la précédente. Finalement, elle s'adressa de nouvelle à elle. "Oh, ne t'en fais pas pour ça." lui répondit la jeune fille. "Il a fait bien plus que ça pour moi depuis." expliqua Roseanne avec un sourire.
Son regard glissa vers le Lug qui jouait toujours avec son petit frère. Elle était bien contente de l'avoir aidé ce jour-là et encore plus d'avoir accepté sa proposition, c'était la meilleure décision qu'elle pouvait prendre. L'attention de la jeune fille fut rapidement ramenée sur la conversation. Est-ce qu'elle avait bien entendu ? Des études pour devenir escroc à Beaubâtons ?
Et bien oui, elle avait apparemment bien entendu. Ce fut Lorie qui lui répondit, elle en profita même pour placer une petite remarque sur les goûts gustatifs de sa petite amie. Décidément, que pouvait bien contenir ce verre qui soit si horrible ? Elle n'aurait probablement jamais la réponse puisque sa cousine s'emparait déjà des lèvres de la rousse.
Apparemment, les deux ne pouvaient pas se décoller l'une de l'autre. Enfin, surtout Lorie, bien que Suzanne semblait ravie de la laisser faire. La jeune fille détourna le regard du spectacle qui se déroulait sous ses yeux avec un petit sourire pour observer le reste du salon.
Les adultes s'étaient regroupé en un seul groupe, les jumelles accompagnées d'Ariane avaient mis la main sur un ballon de rugby ce qui n'était pas l'idée du siècle dans un château qui devait contenir un tas de babioles très très cher mais bon soit et bien sûr, il y avait toujours le duo Elina et Fabrice.
"La plage ?" répéta Roseanne avec un air perdue. Son observation avait été brusquement interrompue par la proposition de Lorie. Par Merlin, elle n'avait pas vu la vraie plage depuis une éternité et serait plus que ravie de sentir l'air marin et le sable sous ses pieds. Mais la jeune fille avait appris à se méfier de tout, avec la magie, on pouvait faire des miracles.
Il y a seulement deux mois environ, elle se retrouvait sous la mer en compagnie de Teilo alors qu'il était en plein milieu des terres dans un petit village. Lorie pouvait donc faire référence à beaucoup de choses. De plus, quitter la réception et le château pour aller à la plage ne semblait pas vraiment une option viable.
La première année suivit tout de même sa cousine jusqu'au bar avec un air interrogateur sur le visage. Finalement, elle se retrouva avec un cocktail à base de fruit tropical entre les mains. La jeune fille n'avait aucune idée de quel goût cela pouvait bien avoir, mais elle avait toute confiance en sa cousine. Et comme elle s'y attendait, il lui suffit d'une gorgée pour valider son choix.
Laissant échapper un petit son appréciatif, la jeune fille observa sa cousine revêtir un bob. "Je te suis." répondit la jeune fille avec un sourire, se demandant bien ou aller les emmener Lorie.
Teilo Daroux
3ᵉ année, Délégué, Lug
Aïe Aïe Aïe... les espoirs fous que Suzanne avait mis en Roseanne étaient déjà contrariés. Rien d'irrémédiable, se dit la rousse en grimaçant un peu, mais quand même... elle avait trouvé sympathique que Teilo cherche à la mener en bateau ? Elle l'encensait ? Elle n'allait même pas lui demander de rendre l'argent sous le prétexte un peu bidon qu'il avait fait d'autres trucs pour elle ? Elle se demandait bien quoi, d'ailleurs, mais ça ne devait pas casser trois pattes à un canard.
"Tut tut, si naïve..." glissa-t-elle en secouant la tête d'un air désapprobateur. "Va falloir qu'on travaille là-dessus."
Il fallait agir vite, donner à la cousine de bons conseils, la former pour qu'elle ne devienne pas la proie des myriades d'escrocs bien plus malins et subtils que son frère. Oh, elle aurait pu la laisser s'enfoncer mais non, Suzanne ne le souhaitait pas. Ca faisait une petite minute qu'elles parlaient vraiment mais la petite lui plaisait bien. Elle n'était pas horripilante comme la grande majorité des gamins de son âge, elle avait une bonne tête et puis avec son air innocent et bien élevé, insoupçonnable même, elle ferait une informatrice extraordinaire ! Il suffisait de voir le sourire qu'elle avait quand elle regardait Teilo : elle en savait bien plus qu'elle n'en disait. Restait juste à la convaincre de tout déballer.
Chaque chose en son temps. L'attention de la rousse se recentra d'abord sur Lorie qui expliquait comment fonctionnaient les études à Beauxbâtons. La blonde répondait même avec grand sérieux et pédagogie à une question qu'elle avait juste lancé comme ça pour rigoler. Sourire aux lèvres, Suzanne hochait docilement de la tête à chaque fin de phrase. Son sourire s'étira quand Lorie lui proposa de se former à l'art des cocktails.
Elle avait une super phrase à lui rétorquer là, mais n'en eut guère le temps. Ses lèvres furent aussitôt capturées pour un baiser au goût très agréable d'hibiscus qui la fit voyager un peu. Puis Lorie proposa d'aller à... la plage ? Hm. Suze plissa un peu le nez. Lolo savait qu'elle n'aimait ni la mer et son sel, ni la plage, son soleil brûlant, son sable agaçant et ses gens, agaçants aussi. Elle ne pouvait pas l'avoir oublié. Il y avait donc anguille sous roche. Mais comme elle se sentait joueuse, elle suivit comme Roseanne leur chef d'orchestre, goûta le cocktail tropical et en apprécia la saveur, puis rit carrément en voyant que sa sorcière avait toujours le bob qu'elle lui avait conseillé d'acheter l'été dernier.
Elle prit quelques secondes pour l'ajuster bien comme il fallait sur la tête de Lorie, déplaçant tendrement quelques mèches de cheveux au passage. "Une petite plage pour un petit bob", glissa-t-elle avec malice avant de placer une main fraternelle sur l'épaule de Roseanne qui avait accepté l'aventure sans poser de questions et qu'elle venait de décider d'adopter. "Si la cousine en est, j'en suis aussi. Copacabana, nous voilà !"
La réaction d'Elina à sa petite pique fit sourire Fabrice. Cette fille était vraiment sans filtre, contrairement aux deux soeurs qu'il connaissait déjà. Elle l'avait tranquillement menacé de lui lancer un vilain sort, ce qui mettait le garçon carrément en joie. "Génial ! J'ai toujours rêvé de me prendre un vrai sort dans la figure ! Le seul que j'ai reçu pour l'instant, c'est le serment inoubliable ... et c'était pas terrible." Il n'en avait qu'un vague souvenir, une sensation de picotement, de tournoiement... et c'est tout.
"Si je devais le noter, je mettrais... B- sur l'échelle de la coolitude magique."
La suite fit pouffer Fabrice de rire. Elina, partie pour le bar, semblait avoir soudain subi une déconnexion entre sa tête et son corps, qui semblait prêt à se désarticuler. Olympia faisait ce genre de mouvements mais chez sa grande soeur, c'était voulu et calculé. Chez Elina, c'était beaucoup plus chaotique... mais pourtant, elle ne se cassait pas la figure, elle restait cool. "Oui, je veux bien boire quelque-chose de saignant s'il te plaît", lui indiqua-t-il simplement en croisant les bras.
Sa nouvelle enrôlée partie faire sa quête, le garçon vérifia ce que fichaient les autres Daroux. Ariane entraînait les deux jumelles à faire un bon placage sur le tapis, avec pédagogie et entrain. Robin avait son sourire de victoire, il était vraisemblablement en passe de battre Teilo aux échecs pour la énième fois, même s'il lui semblait que la partie durait un peu plus longtemps que d'habitude. Lorie, sa cousine et Suzanne étaient au bar et à voir leur air, elles manigançaient clairement quelque chose.
Ca n'avait pas échappé à Elina non plus. Leurs regards se croisèrent. La petite soeur de Lorie l'invitait à se rapprocher, chose qu'il fit le plus simplement du monde. Mains derrière le dos, il se posta à côté d'elle et, les yeux dardés sur une Suzanne radieuse, lui glissa discrètement à l'oreille : "Tu penses ce que je pense ?"
Ha, oui. Armelle s'en voulut un instant d'avoir été imprécise sur l'année où Eline et Ariane allaient entrer à Beauxbâtons. Elle qui faisait tout pour être la plus exacte possible, surtout en société, n'aimait pas quand ce genre de détail lui échappait. Ca lui arrivait un peu plus souvent, en ce moment.
D'ailleurs, elle s'était aussi trompée sur l'année de rentrée de Robin. "Pardon, Robin rentrera en Septembre 2025." Elle cligna des yeux un instant. "Oui. C'est bien ça, il aura onze ans en mai 2025." Sa gêne n'était perceptible que par le léger plissement de ses lèvres. Pour le dissimuler, elle but une grande gorgée d'eau à la menthe. "Hm, je ne pense pas qu'il reniera le monde magique. C'est un enfant qui fonctionne par obsessions et quand il en a une, il n'y a qu'elle qui compte. En ce moment, ce sont les échecs et les Pokemon... des... créatures élémentaires qui se battent entre elles et qu'on peut collectionner sous la forme de cartes. J'espère qu'il trouvera une obsession à laquelle s'intéresser à Beauxbâtons."
Elle ne dit pas ce qu'elle pensait vraiment. Que c'était sans doute un peu de sa faute si Robin ne s'intéressait pas tant que ça à la magie. Il avait du percevoir qu'elle bridait Teilo jusqu'à récemment. Peut-être avait-il peur de subir le même sort ?
"Tut tut, si naïve..." glissa-t-elle en secouant la tête d'un air désapprobateur. "Va falloir qu'on travaille là-dessus."
Il fallait agir vite, donner à la cousine de bons conseils, la former pour qu'elle ne devienne pas la proie des myriades d'escrocs bien plus malins et subtils que son frère. Oh, elle aurait pu la laisser s'enfoncer mais non, Suzanne ne le souhaitait pas. Ca faisait une petite minute qu'elles parlaient vraiment mais la petite lui plaisait bien. Elle n'était pas horripilante comme la grande majorité des gamins de son âge, elle avait une bonne tête et puis avec son air innocent et bien élevé, insoupçonnable même, elle ferait une informatrice extraordinaire ! Il suffisait de voir le sourire qu'elle avait quand elle regardait Teilo : elle en savait bien plus qu'elle n'en disait. Restait juste à la convaincre de tout déballer.
Chaque chose en son temps. L'attention de la rousse se recentra d'abord sur Lorie qui expliquait comment fonctionnaient les études à Beauxbâtons. La blonde répondait même avec grand sérieux et pédagogie à une question qu'elle avait juste lancé comme ça pour rigoler. Sourire aux lèvres, Suzanne hochait docilement de la tête à chaque fin de phrase. Son sourire s'étira quand Lorie lui proposa de se former à l'art des cocktails.
Elle avait une super phrase à lui rétorquer là, mais n'en eut guère le temps. Ses lèvres furent aussitôt capturées pour un baiser au goût très agréable d'hibiscus qui la fit voyager un peu. Puis Lorie proposa d'aller à... la plage ? Hm. Suze plissa un peu le nez. Lolo savait qu'elle n'aimait ni la mer et son sel, ni la plage, son soleil brûlant, son sable agaçant et ses gens, agaçants aussi. Elle ne pouvait pas l'avoir oublié. Il y avait donc anguille sous roche. Mais comme elle se sentait joueuse, elle suivit comme Roseanne leur chef d'orchestre, goûta le cocktail tropical et en apprécia la saveur, puis rit carrément en voyant que sa sorcière avait toujours le bob qu'elle lui avait conseillé d'acheter l'été dernier.
Elle prit quelques secondes pour l'ajuster bien comme il fallait sur la tête de Lorie, déplaçant tendrement quelques mèches de cheveux au passage. "Une petite plage pour un petit bob", glissa-t-elle avec malice avant de placer une main fraternelle sur l'épaule de Roseanne qui avait accepté l'aventure sans poser de questions et qu'elle venait de décider d'adopter. "Si la cousine en est, j'en suis aussi. Copacabana, nous voilà !"
***
La réaction d'Elina à sa petite pique fit sourire Fabrice. Cette fille était vraiment sans filtre, contrairement aux deux soeurs qu'il connaissait déjà. Elle l'avait tranquillement menacé de lui lancer un vilain sort, ce qui mettait le garçon carrément en joie. "Génial ! J'ai toujours rêvé de me prendre un vrai sort dans la figure ! Le seul que j'ai reçu pour l'instant, c'est le serment inoubliable ... et c'était pas terrible." Il n'en avait qu'un vague souvenir, une sensation de picotement, de tournoiement... et c'est tout.
"Si je devais le noter, je mettrais... B- sur l'échelle de la coolitude magique."
La suite fit pouffer Fabrice de rire. Elina, partie pour le bar, semblait avoir soudain subi une déconnexion entre sa tête et son corps, qui semblait prêt à se désarticuler. Olympia faisait ce genre de mouvements mais chez sa grande soeur, c'était voulu et calculé. Chez Elina, c'était beaucoup plus chaotique... mais pourtant, elle ne se cassait pas la figure, elle restait cool. "Oui, je veux bien boire quelque-chose de saignant s'il te plaît", lui indiqua-t-il simplement en croisant les bras.
Sa nouvelle enrôlée partie faire sa quête, le garçon vérifia ce que fichaient les autres Daroux. Ariane entraînait les deux jumelles à faire un bon placage sur le tapis, avec pédagogie et entrain. Robin avait son sourire de victoire, il était vraisemblablement en passe de battre Teilo aux échecs pour la énième fois, même s'il lui semblait que la partie durait un peu plus longtemps que d'habitude. Lorie, sa cousine et Suzanne étaient au bar et à voir leur air, elles manigançaient clairement quelque chose.
Ca n'avait pas échappé à Elina non plus. Leurs regards se croisèrent. La petite soeur de Lorie l'invitait à se rapprocher, chose qu'il fit le plus simplement du monde. Mains derrière le dos, il se posta à côté d'elle et, les yeux dardés sur une Suzanne radieuse, lui glissa discrètement à l'oreille : "Tu penses ce que je pense ?"
***
Ha, oui. Armelle s'en voulut un instant d'avoir été imprécise sur l'année où Eline et Ariane allaient entrer à Beauxbâtons. Elle qui faisait tout pour être la plus exacte possible, surtout en société, n'aimait pas quand ce genre de détail lui échappait. Ca lui arrivait un peu plus souvent, en ce moment.
D'ailleurs, elle s'était aussi trompée sur l'année de rentrée de Robin. "Pardon, Robin rentrera en Septembre 2025." Elle cligna des yeux un instant. "Oui. C'est bien ça, il aura onze ans en mai 2025." Sa gêne n'était perceptible que par le léger plissement de ses lèvres. Pour le dissimuler, elle but une grande gorgée d'eau à la menthe. "Hm, je ne pense pas qu'il reniera le monde magique. C'est un enfant qui fonctionne par obsessions et quand il en a une, il n'y a qu'elle qui compte. En ce moment, ce sont les échecs et les Pokemon... des... créatures élémentaires qui se battent entre elles et qu'on peut collectionner sous la forme de cartes. J'espère qu'il trouvera une obsession à laquelle s'intéresser à Beauxbâtons."
Elle ne dit pas ce qu'elle pensait vraiment. Que c'était sans doute un peu de sa faute si Robin ne s'intéressait pas tant que ça à la magie. Il avait du percevoir qu'elle bridait Teilo jusqu'à récemment. Peut-être avait-il peur de subir le même sort ?
Lorie Fleury
6ᵉ année, Déléguée, Ogme
Lorie partagea le rire de Suzanne, elle n’avait pas été frappée d’un serment inoubliable, elle savait très bien que c’était Suzanne qui avait choisi le bob pour elle. Elle le savait aussi. Elle laissa sa petite amie réajuster les mèches d’un geste tendre, un sourire un peu niait sur le visage. Puis elle s’empressa d’ouvrir la marche.
« Lierre ! » Appela-t-elle d’une voix convaincante et pleine de poigne.
Le matagot un peu plus loin leva la tête de ses pattes et observa la sorcière. Il hésita un instant à rester sur sa chaise recouverte de velours avant de finalement bondir en direction du trio. Il ferma la marche sans se faire prier. Lorie savait qu’il adorait le salon luxueux du salon, mais elle le voulait à ses côtés.
Les pas de Lorie étaient rapides et sûrs, Suzanne devait reconnaître le trajet de la piscine sans le moindre problème. C’était la première requête qu’elle avait formulée depuis que le château lui appartenait, une légère refonte de la piscine pour se prélasser au soleil même quand il faisait nuit. Elle l’avait surnommé la plage à sa demande un peu particulière.
Du coin de l’oreille, elle sentit Lys s’agiter… Elle était suivie… Nul doute que c’était Elina. Lorie plaça une main dans la pochette.
« Deux ? » Avait-elle murmuré.
Elle sentit les petites de l’hermine lui répondre. Elle attendit donc de passer un angle de corridors et s’empressa de tirer les deux autres filles au travers d’une tapisserie. Elle mit l’index sur ses lèvres pour indiquer aux deux autres de rester silencieuses. Avec le silence, elle pouvait entendre les bruits de pas de sa sœur. Lierre était à ses pieds et se léchait la patte, qu’il utilisa pour faire un soupçon de toilette.
« Bah ? Hein ? Elles ont dû se mettre à courir, on doit être repéré… »
Lorie laissa apparaître un sourire amusé, elle voyait distinctement sa sœur qui s’était retourné en se grattant la tête.
« Ce sont des tapisseries magiques, je les utilisais tout le temps quand j’échappais à la vigilance de madame Louise. Lorie se tourna vers Suzanne. C’est un secret que j’ai trouvé petite, même rose n’était pas aux faits, on peut voir et entendre sans être vu… Sauf si elle passe aussi à travers… Je pense que ça permettait à mes ancêtres de surveiller leur personnel… »
Lorie fit un petit mouvement de tête pour montrer le petit couloir, visiblement toutes les tapisseries étaient reliées entre elles et techniquement, elle pourrait donc aller jusqu’à la plage sans se faire voir.
« Bon aller, on va à la plage... »
Fière d’elle, la blonde ouvrir le pas dans le couloir secret, elle en profita pour reprendre un petit fruit tout blanc qui venait du Brésil.
« Uhm chai fait quelques modifications de la pischine depuis que le château m’appartient, ma mère à accepter, elle trouvait que c’était une bonne idée, mais je ne l’ai pas encore vu… Lorie remit un petit fruit blanc dans sa bouche et le croqua. En même chtemp, ch'étais au Brésil donc ch'était compliqué. »
Lorie marcha, bifurqua, n’emprunta pas les escaliers et sortit par une autre tapisserie un peu plus loin, juste devant la piscine. Lorsqu’elle poussa les portes, la grande coupole illuminait la pièce comme un vrai soleil. Il y avait toujours les bassins à débordement, la grille où Lorie avait failli se noyer avait été retirée et le sol semblait changer en fonction des désirs des sorciers. Pour Lorie, c’était du sable, un sable fin d’une belle blancheur. Lorie marcha jusqu’à un des transats et ouvrit le petit meuble à côté pour en sortir une crème de protection en regardant Suzanne.
« On va protéger ta jolie peau de porcelaine viens ! »
Serment inoubliable, mot placé dans le cadre de l’animation des cloche de Pâque 2024
Claire Rosecieux
Professeure de Métamorphose
La petite tête d’Elina basculait de haut en bas. Bien sûr qu’elle pensait à ce qu’il pensait. Et comme Elina était aussi tête que sa grande sœur, si ce n’est plus, seul un serment inoubliable serait capable de lui enlever l’idée de la tête.
« On va les prendre en filature. Murmura Elina pour Fabrice… Attends-moi trente secondes. Sinon… Non je ne peux pas te menacer avec un maléfice après tu vas le noter… Bref, je reviens ! »
La blonde se dépêcha d’aller jusqu’à Pensée, elle offrit un petit conseil à Teilo en ce qui concernait les échecs pour éviter de se faire bouffer sa dame et demanda à sa sœur une paire de Transfigutrucmuche. Pensée était tellement absorbée par la partie d’échecs qu’elle ouvrir son petit sac et lui donna sans même demander ce qu’elle comptait faire. Elina récupéra les petits objets et pressa le pas vers Fabrice. Elle colla alors une petite boule sur son bras et fit de même sur celui de Fabrice.
« Alors comment ça marche ? Normalement, on a juste à… Penser… WoW tu m’entends ? Parfait alors, oui mince. Avec ça, on est de vrais agents secrets ! »
Elina afficha un petit sourire puis un clin d’œil au garçon avant de tourner les talons, elle devait rattraper les filles qui mijotait à coup sûr un mauvais coup. Sans demander son reste, elle pressa le pas jusqu’à avoir un visuel sur eux au bout d’un grand corridor.
Vite, on va les perdre.
Dès qu’ils passèrent l’angle, le trio était déjà proche de bifurquer. Alors Elina trottina à pas de velours pour essayer de réduire la distance sans pour autant coller de trop près. Ils ne devaient pas se faire voir. Après quelques bifurcations, elle fut stupéfaite de ne plus voir personne.
« Bah ? Hein ? Elles ont dû se mettre à courir, on doit être repéré… »
La blonde pressa le pas et couru jusqu’à l’autre allée.
Il n’y a rien… Plus personne… Disparu !
La blonde chercha derrière les armures et écarta même une tapisserie pour voir derrière, que des murs de pierres, aucune trace de sa sœur. En même temps comme la tapisserie ne descendait pas jusqu’au sol, c’était logique.
Merde ! Faut qu’on les retrouve… Une idée ? Ils font quoi les gens dans les livres quand c’est comme ça ?
***
« Les obsessions ce n’est pas ce qu’il manque Armelle, il pourrait même se retrouver à jouer aux Pokemon dans la vraie vie. »
Oui Claire savait ce qu’était un Pokémon, elle était suffisamment calée en secret magique pour vivre chez les noms magiques grâce à son passeport. Elle, avait acquis une certaine maîtrise et il fallait admettre qu’à Montmartre, elle avait plusieurs fois entendu parlé de ces petites créatures élémentaires. Marguerite semblait plus perplexe, comme Arthur.
« La divineresse saura l’envoyer dans la confrérie qui lui correspondra, il apprendra un tas de nouvelles choses et se rendra vite compte des champs du possible. »
La mère de famille afficha un sourire à Armelle, celui-ci se voulait aussi doux que rassurant. Comme ça devait être compliqué d’élever un enfant sorcier alors que l’on ne connaissait rien à ce monde.
« Je n’imagine pas à quel point cela doit être dur d’élever des enfants sorciers alors que l’on ne connaît rien du monde magique, mais tu pourras compter sur nous, si tu as besoin, on sera là avec Arthur, pour toi et le reste de ta famille. »
Claire tapota la main d’Armelle avant de prendre sa baguette magique pour remplir une nouvelle fois les verres.
« Oui, et tu sais que tu seras toujours la bienvenue à Bois-des-fées. » Avait renchéri Arthur qui s’empressa de boire le contenu de son verre.
« On va les prendre en filature. Murmura Elina pour Fabrice… Attends-moi trente secondes. Sinon… Non je ne peux pas te menacer avec un maléfice après tu vas le noter… Bref, je reviens ! »
La blonde se dépêcha d’aller jusqu’à Pensée, elle offrit un petit conseil à Teilo en ce qui concernait les échecs pour éviter de se faire bouffer sa dame et demanda à sa sœur une paire de Transfigutrucmuche. Pensée était tellement absorbée par la partie d’échecs qu’elle ouvrir son petit sac et lui donna sans même demander ce qu’elle comptait faire. Elina récupéra les petits objets et pressa le pas vers Fabrice. Elle colla alors une petite boule sur son bras et fit de même sur celui de Fabrice.
« Alors comment ça marche ? Normalement, on a juste à… Penser… WoW tu m’entends ? Parfait alors, oui mince. Avec ça, on est de vrais agents secrets ! »
Elina afficha un petit sourire puis un clin d’œil au garçon avant de tourner les talons, elle devait rattraper les filles qui mijotait à coup sûr un mauvais coup. Sans demander son reste, elle pressa le pas jusqu’à avoir un visuel sur eux au bout d’un grand corridor.
Vite, on va les perdre.
Dès qu’ils passèrent l’angle, le trio était déjà proche de bifurquer. Alors Elina trottina à pas de velours pour essayer de réduire la distance sans pour autant coller de trop près. Ils ne devaient pas se faire voir. Après quelques bifurcations, elle fut stupéfaite de ne plus voir personne.
« Bah ? Hein ? Elles ont dû se mettre à courir, on doit être repéré… »
La blonde pressa le pas et couru jusqu’à l’autre allée.
Il n’y a rien… Plus personne… Disparu !
La blonde chercha derrière les armures et écarta même une tapisserie pour voir derrière, que des murs de pierres, aucune trace de sa sœur. En même temps comme la tapisserie ne descendait pas jusqu’au sol, c’était logique.
Merde ! Faut qu’on les retrouve… Une idée ? Ils font quoi les gens dans les livres quand c’est comme ça ?
***
« Les obsessions ce n’est pas ce qu’il manque Armelle, il pourrait même se retrouver à jouer aux Pokemon dans la vraie vie. »
Oui Claire savait ce qu’était un Pokémon, elle était suffisamment calée en secret magique pour vivre chez les noms magiques grâce à son passeport. Elle, avait acquis une certaine maîtrise et il fallait admettre qu’à Montmartre, elle avait plusieurs fois entendu parlé de ces petites créatures élémentaires. Marguerite semblait plus perplexe, comme Arthur.
« La divineresse saura l’envoyer dans la confrérie qui lui correspondra, il apprendra un tas de nouvelles choses et se rendra vite compte des champs du possible. »
La mère de famille afficha un sourire à Armelle, celui-ci se voulait aussi doux que rassurant. Comme ça devait être compliqué d’élever un enfant sorcier alors que l’on ne connaissait rien à ce monde.
« Je n’imagine pas à quel point cela doit être dur d’élever des enfants sorciers alors que l’on ne connaît rien du monde magique, mais tu pourras compter sur nous, si tu as besoin, on sera là avec Arthur, pour toi et le reste de ta famille. »
Claire tapota la main d’Armelle avant de prendre sa baguette magique pour remplir une nouvelle fois les verres.
« Oui, et tu sais que tu seras toujours la bienvenue à Bois-des-fées. » Avait renchéri Arthur qui s’empressa de boire le contenu de son verre.
Serment inoubliable, mot placé dans le cadre de l’animation des cloche de Pâque 2024
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
Accouder au bar et sirotant son cocktail, Roseanne attendit patiemment que sa cousine et Suzanne ait fini leur moment de mignonnerie tout en observant la leçon de rugby qu'Ariane Daroux semblait donner aux jumelles Rocesieux. La main de la rousse sur son épaule fit tourner la tête à la jeune Dagda. Un sourire se dessina sur son visage au commentaire de la sœur de Teilo.
Copacabana ? Si Lorie savait transplaner pourquoi pas, mais là, cela semblait peu probable. Sa cousine appela son fameux matagot que sa tante avait évoquer en début d'année qui ne semblait pas très emballer à l'idée de les suivre. La première année suivait les plus âgées sans discuter, observant les alentours pas plus impressionner que ça étant habitué à de tels lieux, la jeune fille fut tirée de ses pensées par Lorie qui la tira à travers une tapisserie. "Qu'est-ce que ...."
Tien voilà qui était nouveaux. Alors que la voix d'Elina se faisait entendre, la jeune fille se tut, et s'intéressa plus à ses tapisseries magiques qu'à sa cousine. Elle n'y connaissait rien en artisanat magique, mais cela état incroyable. Son propre château avait une multitude de portes dérobée et passage secret, mais rien de ce genre. Ou en tout cas rien qu'elle n'ait découvert pour l'instant.
Écoutant avec attention la petite histoire de sa cousine, la Dagda ne put s'empêcher de lever au ciel. Leurs familles étaient bien similaires sur beaucoup de mauvais points. Elle voyait très bien leurs ancêtres faire ce genre de chose, il devait sûrement y avoir un système allant dans ce sens chez elle. En-tout-cas, cela ne serait pas du tout étonnant.
Suivant de nouveau la blonde, Roseanne était encore une fois émerveiller par les effets de la magie. Même étant née dans une famille de sorciers, la magie l'étonnait tous les jours et la jeune fille aimait à croire que seul un serment inoubliable pourrait changer cela. Une part d'elle espérait ne jamais oublier ce sentiment d'émerveillement et d'étonnement aussi enfantin que ce soit.
La championne de Beaubâtons la sortit encore une fois de ces rêveries grâce à ses explications. Alors comme ça, le château lui appartenait ? Cela étonna la jeune fille qui ne fit aucun commentaire pour autant. Et ensuite, la piscine avait donc était modifier en plage ? Voilà qui était intrigant. Après la balade sous la mer on avait donc la piscine transformer, Copacabana devrait attendre encore un peu apparemment.
Quelques minutes, plus tard, voilà qu'elles sortaient par une autre tapisserie. Pratique ce truc quand même. Lorie poussa les portes et Roseanne fut éblouie par les rayons du soleil qui illuminait la pièce de mille feux. Les yeux larmoyant, la jeune fille cligna rapidement des yeux pour s'habituer à la nouvelle luminosité avant de s'avancer dans la pièce.
Par Merlin, elle avait trouvé le paradis. "Waouhhhh" laissa échapper la jeune fille. Bassins à débordement, sable et transats, le rêve. Bon, il manquait l'air marin et des lunettes de soleil, mais c'était déjà pas mal. Pour sûr qu'elle allait mettre une salle comme ça dans sa futur demeure, Lorie avait vraiment eu une idée incroyable qu'elle copierait sans scrupule un jour ou l'autre.
Alors que Lorie proposait de la crème solaire à sa petite amie, la première année s'avança vers le bassin le plus proche. Une folle envie de baignade s'agitait en elle devant tout ça, c'était incroyablement relaxant. La différence de température entre cette pièce et le reste du château était flagrante et Roseanne se sentait un peu inconfortable dans son costume.
S'approchant du transat le plus proche, la jeune fille termina son cocktail d'une traite avant de poser le verre sur le transat. Ce fut ensuite au tour de sa veste qu'elle retira avant de la placer sur le dossier du transat. "C'est une excellente idée que tu as eue, Lorie, cette pièce est absolument incroyable." s'exclama la jeune fille en se tournant vers sa cousine. "Je pourrais avoir la crème une fois que vous aurez terminé ? On est jamais trop prudente." demanda poliment la Dagda.
Fermant les yeux, la jeune fille laissa échapper un long soupir. Pour la première fois depuis des semaines, elle se sentait bien. Évidemment, ce n'était qu'une pause au milieu de la tempête et elle devrait affronter ses parents bientôt, mais pour l'instant, tout cela n'était que secondaire, seul le moment présent était important.
Copacabana ? Si Lorie savait transplaner pourquoi pas, mais là, cela semblait peu probable. Sa cousine appela son fameux matagot que sa tante avait évoquer en début d'année qui ne semblait pas très emballer à l'idée de les suivre. La première année suivait les plus âgées sans discuter, observant les alentours pas plus impressionner que ça étant habitué à de tels lieux, la jeune fille fut tirée de ses pensées par Lorie qui la tira à travers une tapisserie. "Qu'est-ce que ...."
Tien voilà qui était nouveaux. Alors que la voix d'Elina se faisait entendre, la jeune fille se tut, et s'intéressa plus à ses tapisseries magiques qu'à sa cousine. Elle n'y connaissait rien en artisanat magique, mais cela état incroyable. Son propre château avait une multitude de portes dérobée et passage secret, mais rien de ce genre. Ou en tout cas rien qu'elle n'ait découvert pour l'instant.
Écoutant avec attention la petite histoire de sa cousine, la Dagda ne put s'empêcher de lever au ciel. Leurs familles étaient bien similaires sur beaucoup de mauvais points. Elle voyait très bien leurs ancêtres faire ce genre de chose, il devait sûrement y avoir un système allant dans ce sens chez elle. En-tout-cas, cela ne serait pas du tout étonnant.
Suivant de nouveau la blonde, Roseanne était encore une fois émerveiller par les effets de la magie. Même étant née dans une famille de sorciers, la magie l'étonnait tous les jours et la jeune fille aimait à croire que seul un serment inoubliable pourrait changer cela. Une part d'elle espérait ne jamais oublier ce sentiment d'émerveillement et d'étonnement aussi enfantin que ce soit.
La championne de Beaubâtons la sortit encore une fois de ces rêveries grâce à ses explications. Alors comme ça, le château lui appartenait ? Cela étonna la jeune fille qui ne fit aucun commentaire pour autant. Et ensuite, la piscine avait donc était modifier en plage ? Voilà qui était intrigant. Après la balade sous la mer on avait donc la piscine transformer, Copacabana devrait attendre encore un peu apparemment.
Quelques minutes, plus tard, voilà qu'elles sortaient par une autre tapisserie. Pratique ce truc quand même. Lorie poussa les portes et Roseanne fut éblouie par les rayons du soleil qui illuminait la pièce de mille feux. Les yeux larmoyant, la jeune fille cligna rapidement des yeux pour s'habituer à la nouvelle luminosité avant de s'avancer dans la pièce.
Par Merlin, elle avait trouvé le paradis. "Waouhhhh" laissa échapper la jeune fille. Bassins à débordement, sable et transats, le rêve. Bon, il manquait l'air marin et des lunettes de soleil, mais c'était déjà pas mal. Pour sûr qu'elle allait mettre une salle comme ça dans sa futur demeure, Lorie avait vraiment eu une idée incroyable qu'elle copierait sans scrupule un jour ou l'autre.
Alors que Lorie proposait de la crème solaire à sa petite amie, la première année s'avança vers le bassin le plus proche. Une folle envie de baignade s'agitait en elle devant tout ça, c'était incroyablement relaxant. La différence de température entre cette pièce et le reste du château était flagrante et Roseanne se sentait un peu inconfortable dans son costume.
S'approchant du transat le plus proche, la jeune fille termina son cocktail d'une traite avant de poser le verre sur le transat. Ce fut ensuite au tour de sa veste qu'elle retira avant de la placer sur le dossier du transat. "C'est une excellente idée que tu as eue, Lorie, cette pièce est absolument incroyable." s'exclama la jeune fille en se tournant vers sa cousine. "Je pourrais avoir la crème une fois que vous aurez terminé ? On est jamais trop prudente." demanda poliment la Dagda.
Fermant les yeux, la jeune fille laissa échapper un long soupir. Pour la première fois depuis des semaines, elle se sentait bien. Évidemment, ce n'était qu'une pause au milieu de la tempête et elle devrait affronter ses parents bientôt, mais pour l'instant, tout cela n'était que secondaire, seul le moment présent était important.
Teilo Daroux
3ᵉ année, Délégué, Lug
Suzanne aurait préféré que le matagot soit devant. De temps en temps, elle jetait un coup d'oeil derrière elle pour vérifier que la créature n'était pas en train de gonfler. Mais le mystère que laissait planer Lorie sur ce qu'était la plage, et la promesse de passer un peu de bon temps avec sa copine et Roseanne la poussaient à continuer. Soudain, Lorie les fit passer à travers une tapisserie qu'elle n'aurait jamais soupçonné être un passage secret menant à un couloir dérobé ! Elle écouta les explications avec un petit sourire. C'était drôlement pratique, dommage qu'elle ne puisse pas vraiment installer ça à la maison.
Docilement, la rousse suivit la blonde, flanquée de la châtain et du chien noir. Elle n'était jamais au bout de ses surprises avec Lorie. Voilà que la sorcière lui révélait être devenue propriétaire du château. Encore une excellente nouvelle - plus besoin de demander la permission à Môman D'lamarche ou quiconque d'autre pour venir passer quelques jours.
"Ouais enfin, oublie pas que techniquement, ta chambre est à moi", souffla-t-elle à Lorie juste avant de débarquer dans ce qui aurait du être la piscine et qui était.. encore un peu la piscine, avec quelques différences flagrantes. Le sol n'était pas de la même couleur. Maintenant, ça ressemblait pas mal à du bambou. Au moins, ce n'était pas du sable ! Par contre, le soleil était toujours aussi vif à travers la coupole en verre, elle le sentait déjà taper sur sa peau.
Lorie avait du lire dans ses pensées. Ou alors peut-être qu'elle était juste prévenante. Elle lui proposait déjà de la crème solaire. Avec un sourire en coin, Suzanne défit sa veste et la laissa choir négligemment au sol avant de s'étendre sur le transat, mains croisées derrière la tête, la tête tournée vers Lorie. "T'as raison, c'est le mieux à faire", lui souffla-t-elle avec un petit sourire invitant. Puis, à l'interpellation de Roseanne, elle tourna la tête vers la petite et lui fit un clin d'oeil : "T'inquiète, on va t'en garder un peu. Hé, Roro, je peux t'appeler Roro ? Viens par là. Installe-toi. Raconte-nous un peu tes débuts à BB."
"Hmm oui". Fabrice avait acquiescé du chef. Bien sûr qu'il était prêt à noter tout maléfice qu'Elina pouvait bien lui lancer. Non pour tenter de le reproduire, ça, il en était hélas incapable, mais pour se renseigner dessus en chipant les notes et les bouquins de son frère, pour commencer. Teilo ne répondait pas à ses questions sur la magie, il fallait donc en passer par là.
Il regarda sa nouvelle collègue espion aller demander un truc à Pensée, conseiller un mouvement à Tei au passage, ce qui fit grogner Robin. Le benjamin des Daroux était sûr et certain de gagner la partie d'échecs, et pourtant il ne pouvait envisager qu'on puisse donner le moindre petit coup de pouce à son adversaire. Teilo avait remercié Elina avec le sourire, les yeux ronds de ne pas avoir vu cette solution avant. Tout ça rassura un peu Fabrice - il y avait des choses qui ne changeaient pas... ou du moins, pas trop vite.
Elina revenue, le garçon se laissa plaquer un truc bizarre et rond sur le bras et... se raidit en entendant soudain dans sa tête la voix... ou pas exactement... de la fille. Très vite, cependant, il comprit ce qui se passait, et c'était génial.
*Cornet-de-briques ! Vous pouvez faire de la télépathie ? Un-deux, un-deux, test, test. Elina pour Fabrice, tu me reçois ?* Il pouvait lui aussi communiquer ses pensées à Elina ? C'était... *Ha-ha ! Je suis presque un vrai sorcier avec ça !* Mais il n'avait pas trop le temps de s'enthousiasmer, où leur mission de filature se solderait par un échec. Le visage sérieux, il suivit les consignes de l'Agent F-3, pressa le pas, ralentit exactement comme elle, légèrement penché en avant, jusqu'à ce que...
*Comment ça, disparu ? C'est... impossible.* Les trois filles ne pouvaient pas s'être volatilisées purement et simplement au détour d'un couloir. *Il y a forcément une explication, alors... sort d'invisibilité ? Passage secret ? Transplanage ? Téléportation ? Ou notre perception est peut-être altérée par un objet magique ?* Tout en réfléchissant, il appuya une main sur une tapisserie accrochée au mur et fut surpris de la trouver un peu... molle. *Hm.... Agent F-3, j'ai besoin de votre expertise. Venez voir !*
"Merci, Claire. Merci, Arthur." Armelle souriait aux propos des Rosecieux, la voix légèrement émue. "Oui, tu as raison Claire, c'est... ce n'est pas évident tous les jours." La mère Daroux, qui se tenait toujours sur la réserve par pudeur, sentait son propre vernis craqueler. Ses yeux s'humectaient tous seuls, ses lèvres tremblotaient. Elle détourna la tête, se râcla la gorge et regarda Ariane qui jouait au rugby, Teilo et Robin qui jouaient aux échecs. De nombreuses émotions se bousculaient dans sa tête et, même si elle souhaitait les partager avec ce couple bienveillant, elle avait bien du mal à en faire une synthèse cohérente.
"Mon plus grand regret est de ne pas voir Teilo grandir", finit-elle par avouer à demi-voix. "Et de ne pas pouvoir être là pour lui quand ça ne va pas." Lui en voulait-elle de ne pas être là ? Depuis son retour à Lyon, son petit poisson s'était refermé comme une huître. Quelque-chose n'allait pas, elle le sentait, et il ne lui disait pas quoi. Elle soupira, but une gorgée de sa boisson et sourit doucement à Claire : "Mais je sais que je peux compter sur toi, et sur les autres membres du corps professoral, pour veiller sur lui et lui donner toutes les clefs nécessaires à la compréhension de votre monde. Par ailleurs, Arthur... ton invitation n'est pas tombée dans l'oreille d'une sourde. J'ai beaucoup apprécié me promener dans votre petit village."
Ca lui avait même fait un bien fou.
Docilement, la rousse suivit la blonde, flanquée de la châtain et du chien noir. Elle n'était jamais au bout de ses surprises avec Lorie. Voilà que la sorcière lui révélait être devenue propriétaire du château. Encore une excellente nouvelle - plus besoin de demander la permission à Môman D'lamarche ou quiconque d'autre pour venir passer quelques jours.
"Ouais enfin, oublie pas que techniquement, ta chambre est à moi", souffla-t-elle à Lorie juste avant de débarquer dans ce qui aurait du être la piscine et qui était.. encore un peu la piscine, avec quelques différences flagrantes. Le sol n'était pas de la même couleur. Maintenant, ça ressemblait pas mal à du bambou. Au moins, ce n'était pas du sable ! Par contre, le soleil était toujours aussi vif à travers la coupole en verre, elle le sentait déjà taper sur sa peau.
Lorie avait du lire dans ses pensées. Ou alors peut-être qu'elle était juste prévenante. Elle lui proposait déjà de la crème solaire. Avec un sourire en coin, Suzanne défit sa veste et la laissa choir négligemment au sol avant de s'étendre sur le transat, mains croisées derrière la tête, la tête tournée vers Lorie. "T'as raison, c'est le mieux à faire", lui souffla-t-elle avec un petit sourire invitant. Puis, à l'interpellation de Roseanne, elle tourna la tête vers la petite et lui fit un clin d'oeil : "T'inquiète, on va t'en garder un peu. Hé, Roro, je peux t'appeler Roro ? Viens par là. Installe-toi. Raconte-nous un peu tes débuts à BB."
***
"Hmm oui". Fabrice avait acquiescé du chef. Bien sûr qu'il était prêt à noter tout maléfice qu'Elina pouvait bien lui lancer. Non pour tenter de le reproduire, ça, il en était hélas incapable, mais pour se renseigner dessus en chipant les notes et les bouquins de son frère, pour commencer. Teilo ne répondait pas à ses questions sur la magie, il fallait donc en passer par là.
Il regarda sa nouvelle collègue espion aller demander un truc à Pensée, conseiller un mouvement à Tei au passage, ce qui fit grogner Robin. Le benjamin des Daroux était sûr et certain de gagner la partie d'échecs, et pourtant il ne pouvait envisager qu'on puisse donner le moindre petit coup de pouce à son adversaire. Teilo avait remercié Elina avec le sourire, les yeux ronds de ne pas avoir vu cette solution avant. Tout ça rassura un peu Fabrice - il y avait des choses qui ne changeaient pas... ou du moins, pas trop vite.
Elina revenue, le garçon se laissa plaquer un truc bizarre et rond sur le bras et... se raidit en entendant soudain dans sa tête la voix... ou pas exactement... de la fille. Très vite, cependant, il comprit ce qui se passait, et c'était génial.
*Cornet-de-briques ! Vous pouvez faire de la télépathie ? Un-deux, un-deux, test, test. Elina pour Fabrice, tu me reçois ?* Il pouvait lui aussi communiquer ses pensées à Elina ? C'était... *Ha-ha ! Je suis presque un vrai sorcier avec ça !* Mais il n'avait pas trop le temps de s'enthousiasmer, où leur mission de filature se solderait par un échec. Le visage sérieux, il suivit les consignes de l'Agent F-3, pressa le pas, ralentit exactement comme elle, légèrement penché en avant, jusqu'à ce que...
*Comment ça, disparu ? C'est... impossible.* Les trois filles ne pouvaient pas s'être volatilisées purement et simplement au détour d'un couloir. *Il y a forcément une explication, alors... sort d'invisibilité ? Passage secret ? Transplanage ? Téléportation ? Ou notre perception est peut-être altérée par un objet magique ?* Tout en réfléchissant, il appuya une main sur une tapisserie accrochée au mur et fut surpris de la trouver un peu... molle. *Hm.... Agent F-3, j'ai besoin de votre expertise. Venez voir !*
***
"Merci, Claire. Merci, Arthur." Armelle souriait aux propos des Rosecieux, la voix légèrement émue. "Oui, tu as raison Claire, c'est... ce n'est pas évident tous les jours." La mère Daroux, qui se tenait toujours sur la réserve par pudeur, sentait son propre vernis craqueler. Ses yeux s'humectaient tous seuls, ses lèvres tremblotaient. Elle détourna la tête, se râcla la gorge et regarda Ariane qui jouait au rugby, Teilo et Robin qui jouaient aux échecs. De nombreuses émotions se bousculaient dans sa tête et, même si elle souhaitait les partager avec ce couple bienveillant, elle avait bien du mal à en faire une synthèse cohérente.
"Mon plus grand regret est de ne pas voir Teilo grandir", finit-elle par avouer à demi-voix. "Et de ne pas pouvoir être là pour lui quand ça ne va pas." Lui en voulait-elle de ne pas être là ? Depuis son retour à Lyon, son petit poisson s'était refermé comme une huître. Quelque-chose n'allait pas, elle le sentait, et il ne lui disait pas quoi. Elle soupira, but une gorgée de sa boisson et sourit doucement à Claire : "Mais je sais que je peux compter sur toi, et sur les autres membres du corps professoral, pour veiller sur lui et lui donner toutes les clefs nécessaires à la compréhension de votre monde. Par ailleurs, Arthur... ton invitation n'est pas tombée dans l'oreille d'une sourde. J'ai beaucoup apprécié me promener dans votre petit village."
Ca lui avait même fait un bien fou.
Lorie Fleury
6ᵉ année, Déléguée, Ogme
« Cornet-de-briques… » Murmura la blonde qui avait du mal à ouvrir le tube de crème.
Lorie se faisait voler sa chambre, pour son plus grand plaisir et maintenant, elle devait s’atteler à la tâche pour éviter que la jolie poupée à la peau de porcelaine ne finisse en cosplay d’écrevisse… Quel dommage ! C’était vraiment trop bête ça ! Lorie fit quelques pas pour se rendre jusqu’au transat, puis elle secoua le tube tandis que sa petite copine invitait Roseanne à raconter ses débuts dans le château magique français. Suze avait décidément bien pris ses aises, mais sans vraiment se préoccuper de cela la sorcière appuya sur le tube de crème solaire et une petite noisette tomba sur le ventre de la non-magique. Puis une seconde noisette au niveau de son cou, enfin deux noisettes sur ses cuisses ainsi que ses jambes.
Lorie afficha un petit sourire à Roseanne avant de tapoter l’endroit indiqué par Suze. Elle n’avait pas à faire la timide. La sorcière étala les noisettes de crèmes, mais s’attarda un peu plus sur les jambes comme un massage pour finir avec les petits pieds. Elle ne savait pas ce que valaient ses talents de masseuses, mais elle espérait que la rousse avait passé un bon moment.
« Donne tes bras avant qu’ils ne finissent aussi rouges qu’un piment. » Sans attendre Lorie passa de la crème solaire et finit par mettre une noisette sur le front et les joues de la rousse. Puis elle envoya le tube de crème à Roseanne pour qu’elle puisse se tartiner à son tour.
Elle continua finie par un petit massage du visage, puis par un bisou sur le front de Suzanne, avant de lui mettre un petit coup de fesses pour qu’elle lui laisse une place. Les transats pouvaient largement accueillir deux personnes. Ainsi, quand elle eut sa place, la sorcière posa sa tête sur l’épaule de Suze tout en jouant avec la chevelure rousse. Elle regardait Roseanne expliquer sa rentrée, même si elle avait eu l’occasion de la croiser, très vite son voyage au Brésil l’avait coupé de tout.
Contenu sponsorisé