Accueil
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
Samedi 6 avril 2024, château des Leroy - Monaco
11h30
Voilà bientôt une semaine que Roseanne avait annoncée à ses parents ses futurs choix de matières. La réaction des Leroy, bien que prévisible avait été encore pire que tout ceux à quoi la jeune fille aurait pu s'attendre. Elle savait qu'il n'allait pas sauter de joie, mais elle ne s'attendait pas à une réaction aussi excessive.
Caroline et Stefan Leroy avaient brusquement interrompu tous leurs projets pour les deux prochaines semaines afin de pouvoir les passer dans la demeure familiale afin de donner une bonne leçon à leur fille. Résultat, quand elle n'était pas en cours, elle était enfermée dans sa chambre à copier des lignes jusqu'à tard dans la nuit et à chaque repas, c'était la même dispute qui recommencer encore et encore.
Son dernier cours de la matinée ayant été annulée à la dernière minute, la jeune sorcière était dans sa chambre. Plume à la main, elle copiait ligne après ligne les mêmes mots. Combien de fois avait-elle copié ces mots depuis le début de la semaine ? Cinq cents fois ? Mille fois ? Plus ?
La première année n'en avait pas la moindre idée, mais la brûlure constante dans son poignet ainsi que les tremblements lui indiquait qu'elle en avait déjà fait bien assez. La jeune fille fessait ce qu'elle pouvait pour continuer, mais la douleur était de plus en plus forte et elle savait qu'elle ne pourrait plus tenir bien longtemps.
Sentant une larme couler le long de sa joue, Roseanne s'autorisa une pause. Chassant rapidement l'eau salée de sa joue, le regard de la jeune fille tomba sur un petit bout de parchemin posé sur son bureau. Elle ne voulait vraiment pas déranger sa tante et son oncle, mais plus les jours passer plus la situation était infernale. Le regard fixé sur le parchemin, la jeune fille lisait les mots encore et encore dans sa tête essayant de prendre une décision.
Des pas dans le couloir firent sursauter la première année qui repris immédiatement sa plume en main. Elle arrivait à peine à tracer les lettres correctement tant la douleur était intense, mais elle ne pouvait pas être surprise à ne rien faire. Heureusement, la personne passa devant sa chambre sans s'arrêter et continua son chemin. Laissant échapper un soupir de soulagement, la jeune fille pris finalement une décision.
Attrapant une feuille vierge, la première année rédigea fébrilement une lettre pour sa tante. Sans rentrer dans les détails, elle expliqua que la situation à la maison était tendue et demanda si éventuellement, elle pouvait venir passer l'après-midi chez eux. Après avoir relu sa lettre une bonne dizaine de fois, la jeune fille glissa la lettre dans une enveloppe et la cacheta.
Une fée postale apparue et Roseanne lui donna l'enveloppe tout en indiquant le destinataire. Les dés étaient jetés, il n'y avait plus qu'à attendre une réponse.
Claire Rosecieux
Professeure de Métamorphose
« Hein ?!! »
« Mais tu es frappée par l’esgourdite par Merlin ! Ne mange pas la mousse au chocolat ! »
Ah ces enfants… Claire les avait repris combien de fois depuis le début des vacances ? À croire qu’elles faisaient exprès de lui faire tourner la tête. Ariane, qui semblait ne pas avoir envie d’attendre le soir pour manger la mousse au chocolat, faisait du boudin sous le regard amusé de sa sœur qui essayait d’élaborer un plan pour contrer l’interdiction.
« Maman ?! »
« Non ! Après, vous en aurez plus ce soir. »
Faites des gosses qu’ils disaient… Claire eut envie de renchérir, mais une lettre arriva portée par une petite fée postale. Après un doux remerciement et un énième levé de yeux au ciel, la mère de famille ouvrit l’enveloppe.
« Mamaaaan ? »
« Demande à ton père ! »
La petite fusa avec la rapidité d’un balai volant vers l’atelier d’Arthur. À la lecture de la lettre, Claire se dirigea dans le salon, attrapa elle-même une plume et rédigea une réponse somme toute positive à la requête de sa nièce. Quand celle fut partie illico presto vers l’enfant qui passait une journée visiblement compliquer. Quand elle se retourna vers la cuisine, elle put voir son petit monstre rigoler en fonçant vers le frigo.
« HEHEHEHEHE »
« Hé ! Où tu vas ? »
« Papa il a dit oui ! »
Claire soupira, elle n’avait même pas menti… Eh bien, il n’y aurait plus de mousse au chocolat pour ce soir, tant pis pour elle, la petite devrait regarder les autres déguster leur mousse. Même si elle savait comment ça se passerait, c’était surtout elle qui était privée de mousse au chocolat… Les mains sur les hanches, elle observait sa fille tourner la cuillère de chocolat dans sa bouche.
« HUUUUUUUM CH’EST TROP BON »
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
La réponse de sa tante ne tarda pas à arriver, remerciant la fée postale, Roseanne ouvrit la lettre fébrilement. Ses yeux survolant rapidement les quelques mots, la jeune fille laissa un soupir de soulagement s'échapper d'entre ses lèvres en voyant une réponse positive à sa requête.
Se levant de sa chaise, la première année s'empressa de ranger cette lettre quelque part ou personne ne pourrait la trouver. Mieux valait ne pas laisser ça en évidence, elle rangea également le bout de parchemin avec l'adresse de sa tante et de son oncle dans sa poche.
Doucement, elle continua à écrire ses lignes tout en essayant de trouver comment amener le sujet sur la table. Heureusement, sa tante lui avait donné un très bon argument il y a de cela quelques mois quand elle lui avait donné ce bout de parchemin. Le tout était d'amener ses parents à accepter.
Quelques minutes, plus tard, la jeune Dagda entendit de nouveau des bruits de pas en direction de sa chambre. Un coup d'œil à sa montre lui indiqua que cette fois-ci la personne ne ferait pas que passer devant sans entrée. Sans surprise, un instant plus tard, le bruit caractéristique d'un mécanisme de serrure retentit.
La porte s'ouvrit et sa préceptrice s'approcha du bureau. Sentant sa présence juste derrière elle, Roseanne se raidit un peu, attendant les reproches qui allait sans aucun doute suivre. "Votre rythme ralenti jeune fille, ainsi que votre qualité d'écriture. Vos parents vont en être informé." déclara-t-elle d'une voix froide et monotone.
Manquer plus que ça se dit la jeune sorcière. Voilà qui n'allait pas l'aider à plaider sa cause. "Suivez-moi." Obéissant docilement, la jeune fille se leva de sa chaise et suivis sa préceptrice qui prenait le chemin de la salle à manger. Plusieurs couloir, tournant et escalier plus tard Roseanne se retrouva devant ses parents.
Droite comme un piqué, les mains croiser dans le dos, la première année écouta sa préceptrice faire un rapport à ses parents. Par Merlin qu'elle aimerait attraper l'esgourdite pour ne plus avoir à entendre tout ça. Ses parents se contentèrent d'un regard noir dans sa direction avant qu'elle ne soit finalement invitée à s'asseoir.
Les entrées furent amenées dans le silence, mais la jeune Dagda savait que cela n'allait pas tarder à changer. Prendre ses parents de court avant qu'ils ne puissent se lancer dans leurs monologues était probablement sa meilleure chance de se faire entendre. Au point ou elle en était, ce n'était pas une infraction de plus ou de moins qui allait changer grand-chose alors sans attendre qu'on l'invite à parler, la jeune fille prit la parole.
"Je suis vraiment navré de vous l'annoncer au dernière moment mais la professeur Rosecieux m'a invité chez elle cet après-midi pour un court particulier en métamorphose. Elle me l'a demandé dimanche dernier lorsque j'étais chez les Fleury, et cela m'est sorti de la tête, je suis désolé." s'exclama la jeune fille, mentant sans le moindre scrupule. Même si elle n'aimait pas ça, il fallait savoir faire avec de temps en temps.
Heureusement, sa manœuvre eut l'effet escompté et capta l'attention de ses deux parents qui se lancèrent un regard en coin. S'ils savaient que sa tante était devenue professeur de métamorphose à l'Académie, ils ne savaient rien de la relation que Roseanne avait commencer à développer avec sa tante.
"Il me semble que vos résultats en métamorphose son excellent, pourquoi ce cours particulier ?" s'exclama le père Leroy, comme toujours très pragmatique.
"Pour retravailler certaines notions avec un peu plus de détail et prendre de l'avance sur l'année prochaine." répondit la jeune fille. Le regard de son père changea légèrement et Roseanne sus qu'elle avait gagné. Il ne pouvait pas lutter contre cet argument. Tout ce qu'il avait toujours voulu, c'est qu'elle soit la meilleure, la plus intelligente, la plus maline... Mais par dessus tout, il voulait qu'elle soit meilleure que les autres.
Voyant bien que son mari était conquis par cet argument, Caroline s'empressa de prendre la parole. "Vous avez intérêt à bien vous tenir, pas comme vous avez été toute cette semaine. Je veux que votre comportement soit irréprochable." s'exclama-t-elle. Évidemment, elle était inquiète de l'image que sa fille pourrait renvoyer, surtout devant son frère.
C'est à ce moment que la jeune fille décrocha, ses parents continuer de l'assaillir de remarque et d'ordre qui lui passait tous au-dessus de la tête. Elle fit tout de même l'effort d'acquiescer lorsque cela était nécessaire, mais rien de plus. Les minutes passèrent et avec cela les plats puis les desserts furent apporter. Bientôt, le repas fut terminé et son père prit congé pour se rendre dans son bureau.
Alors que Roseanne se dirigeait vers la cheminée, elle fut interrompue par une voix dans son dos. "Une seconde jeune fille." L'enchanteresse se retourna pour tomber face à face avec sa mère. "Je vais vous accompagner là-bas, le temps de vous déposer et de saluer mon frère puis je partirais." s'exclama-t-elle tout en passant à côté de sa fille.
La jeune Dagda déglutit avec difficulté, des frissons lui parcourant le dos. Elle n'avait absolument pas prévu ça dans son plan. La jeune fille pesta intérieurement, mais il était bien trop tard pour reculer alors, prenant son courage à deux mains, elle se dirigea vers la cheminée ou sa mère l'attendait. Un éclair vert plus tard, elle se retrouva, en compagnie de sa mère, dans le salon des Rosecieux.
Se levant de sa chaise, la première année s'empressa de ranger cette lettre quelque part ou personne ne pourrait la trouver. Mieux valait ne pas laisser ça en évidence, elle rangea également le bout de parchemin avec l'adresse de sa tante et de son oncle dans sa poche.
Doucement, elle continua à écrire ses lignes tout en essayant de trouver comment amener le sujet sur la table. Heureusement, sa tante lui avait donné un très bon argument il y a de cela quelques mois quand elle lui avait donné ce bout de parchemin. Le tout était d'amener ses parents à accepter.
Quelques minutes, plus tard, la jeune Dagda entendit de nouveau des bruits de pas en direction de sa chambre. Un coup d'œil à sa montre lui indiqua que cette fois-ci la personne ne ferait pas que passer devant sans entrée. Sans surprise, un instant plus tard, le bruit caractéristique d'un mécanisme de serrure retentit.
La porte s'ouvrit et sa préceptrice s'approcha du bureau. Sentant sa présence juste derrière elle, Roseanne se raidit un peu, attendant les reproches qui allait sans aucun doute suivre. "Votre rythme ralenti jeune fille, ainsi que votre qualité d'écriture. Vos parents vont en être informé." déclara-t-elle d'une voix froide et monotone.
Manquer plus que ça se dit la jeune sorcière. Voilà qui n'allait pas l'aider à plaider sa cause. "Suivez-moi." Obéissant docilement, la jeune fille se leva de sa chaise et suivis sa préceptrice qui prenait le chemin de la salle à manger. Plusieurs couloir, tournant et escalier plus tard Roseanne se retrouva devant ses parents.
Droite comme un piqué, les mains croiser dans le dos, la première année écouta sa préceptrice faire un rapport à ses parents. Par Merlin qu'elle aimerait attraper l'esgourdite pour ne plus avoir à entendre tout ça. Ses parents se contentèrent d'un regard noir dans sa direction avant qu'elle ne soit finalement invitée à s'asseoir.
Les entrées furent amenées dans le silence, mais la jeune Dagda savait que cela n'allait pas tarder à changer. Prendre ses parents de court avant qu'ils ne puissent se lancer dans leurs monologues était probablement sa meilleure chance de se faire entendre. Au point ou elle en était, ce n'était pas une infraction de plus ou de moins qui allait changer grand-chose alors sans attendre qu'on l'invite à parler, la jeune fille prit la parole.
"Je suis vraiment navré de vous l'annoncer au dernière moment mais la professeur Rosecieux m'a invité chez elle cet après-midi pour un court particulier en métamorphose. Elle me l'a demandé dimanche dernier lorsque j'étais chez les Fleury, et cela m'est sorti de la tête, je suis désolé." s'exclama la jeune fille, mentant sans le moindre scrupule. Même si elle n'aimait pas ça, il fallait savoir faire avec de temps en temps.
Heureusement, sa manœuvre eut l'effet escompté et capta l'attention de ses deux parents qui se lancèrent un regard en coin. S'ils savaient que sa tante était devenue professeur de métamorphose à l'Académie, ils ne savaient rien de la relation que Roseanne avait commencer à développer avec sa tante.
"Il me semble que vos résultats en métamorphose son excellent, pourquoi ce cours particulier ?" s'exclama le père Leroy, comme toujours très pragmatique.
"Pour retravailler certaines notions avec un peu plus de détail et prendre de l'avance sur l'année prochaine." répondit la jeune fille. Le regard de son père changea légèrement et Roseanne sus qu'elle avait gagné. Il ne pouvait pas lutter contre cet argument. Tout ce qu'il avait toujours voulu, c'est qu'elle soit la meilleure, la plus intelligente, la plus maline... Mais par dessus tout, il voulait qu'elle soit meilleure que les autres.
Voyant bien que son mari était conquis par cet argument, Caroline s'empressa de prendre la parole. "Vous avez intérêt à bien vous tenir, pas comme vous avez été toute cette semaine. Je veux que votre comportement soit irréprochable." s'exclama-t-elle. Évidemment, elle était inquiète de l'image que sa fille pourrait renvoyer, surtout devant son frère.
C'est à ce moment que la jeune fille décrocha, ses parents continuer de l'assaillir de remarque et d'ordre qui lui passait tous au-dessus de la tête. Elle fit tout de même l'effort d'acquiescer lorsque cela était nécessaire, mais rien de plus. Les minutes passèrent et avec cela les plats puis les desserts furent apporter. Bientôt, le repas fut terminé et son père prit congé pour se rendre dans son bureau.
Alors que Roseanne se dirigeait vers la cheminée, elle fut interrompue par une voix dans son dos. "Une seconde jeune fille." L'enchanteresse se retourna pour tomber face à face avec sa mère. "Je vais vous accompagner là-bas, le temps de vous déposer et de saluer mon frère puis je partirais." s'exclama-t-elle tout en passant à côté de sa fille.
La jeune Dagda déglutit avec difficulté, des frissons lui parcourant le dos. Elle n'avait absolument pas prévu ça dans son plan. La jeune fille pesta intérieurement, mais il était bien trop tard pour reculer alors, prenant son courage à deux mains, elle se dirigea vers la cheminée ou sa mère l'attendait. Un éclair vert plus tard, elle se retrouva, en compagnie de sa mère, dans le salon des Rosecieux.
Claire Rosecieux
Professeure de Métamorphose
« AH NON ! Tu ne joues pas avec la nourriture Ariane ! »
Mais c’était quoi ce nouveau comportement ? Pourquoi ses deux filles avaient décidé de se comporter comme de petit diablotin depuis quelques jours ? Dire qu’elles feraient toutes deux leur rentrée en septembre prochain… Claire soupira alors.
« Pardon maman… »
L’air désolée de la jeune fille qui avait la bouche noire, faute à la mousse au chocolat et ses manières de gredin, prouvait qu’elle avait peut-être dépassée une ligne qu’elle n’aurait pas dû. Comme si Claire n’avait que ça à faire…
« Va te débarbouiller votre cousine ne va pas tarder à arriver. »
« LORIE VIENT !? »
« Roseanne »
« TROP COOL » « TROP COOL » s'étaient-elles exclamées en cœur.
« Trop « cool » oui… » Soupira Claire qui se demandait d’où provenait cette lubie linguistique.
Arthur qui était jusque-là dans l’atelier et qui avait sûrement du entendre la petite dispute au sujet de la mousse au chocolat, si on pouvait appeler ça une dispute, fit une petite mine de celui qui arrivait après la guerre.
« Ça va ? »
« Pourquoi par Merlin, tu as dit oui à la mousse au chocolat ? »
« Heuuuu »
« Laisse tomber, ce qui est fait est fait. Roseanne va passer la journée avec nous. »
« Oh cool, Caro à dit oui comme ça ? »
Si Claire avait encore un doute, il venait de s’envoler. Les petites semblaient plus encline à imiter leur père que leur mère désormais. Mais elle n’eut pas le temps d’ajouter quoi que ce soit que la cheminée du salon s’enflamma d’une lumière verte. Roseanne, accompagnée de sa mère, se tenait dans le cadre de celle-ci.
« Bienvenue Caroline, Roseanne… » Claire fit un pas en avant pour accueillir le duo. Arthur lui était resté à distance et se contenta de croquer dans une pomme.
« Caro ! Ça faisait un moment, tu as bonne mine. »
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
"Merci Claire." s'exclama Caroline tout en s'avançant dans le salon des Rosecieux avec un sourire dénué de toute chaleur. Son regard se tourna rapidement vers son frère qui était un peu en retrait, ses yeux se fixèrent un instant sur la pomme qu'il tenait à la main avant de revenir vers son visage. "Merci Arthur, il est vrai que cela faisait un moment. Tu n'as pas changé, on dirait." se contenta-t-elle de répondre avant de jeter un regard à sa fille.
Roseanne, qui jusque-là était resté en retrait, s'avança à son tour dans la pièce et vient se placer à côté de sa mère. "Bonjour." s'exclama-t-elle simplement en s'inclinant légèrement un sourire sur le visage. Si son sourire était plus chaleureux et authentique que celui de sa mère, il restait crispé montrant le stress de la jeune fille. Le contraste entre la semaine dernière, lorsqu'elle était sortie de la cheminé des Fleury pour saluer son oncle et sa tante, et cette semaine était flagrant dans le comportement de la jeune fille.
Le regard de Caroline était resté fixé sur son frère se demandant comment il avait pu passer du garçon sérieux qu'il était plus jeune à ça. Elle qui l'admirait tant par le passé, elle n'avait vraiment plus rien en commun avec lui. Même le surnom qu'il lui donnait ne résonnait plus de la même façon à ses oreilles. Posant une main sur l'épaule de sa fille, elle tourna son attention sur sa belle-sœur.
"Roseanne nous a dit que tu lui avais proposé un cours particulier, c'est vraiment très gentil de ta part de lui consacrer ton temps libre de la sorte. J'ai pris la liberté de déplacé tous ses courts de l'après-midi à la semaine prochaine pour que vous ne soyez pas pressé par le temps." déclara la mère Leroy d'une voix faussement douce.
Bien qu'essayant de rester le plus neutre possible, le sourire de la première année se crispa légèrement. C'était sa tante qui lui avait soufflé ce mensonge, mais cela ne rendait pas la situation plus agréable pour autant. Déjà qu'elle dérangeait sa tante et son oncle pendant leurs vacances, elle les mettait en plus dans une situation difficile. La jeune Dagda lança un regard désolé à sa tante essayant de lui dire qu'elle n'avait pas vraiment eu le choix.
"Elle a évidemment plein de professeurs compétent à la maison, mais c'est encore mieux de travailler avec une professeur de l'Académie." continua Caroline. "D'ailleurs, tous se passent bien à Beauxbâtons ? J'espère que Roseanne est agréable en court." demanda la blonde avec un petit rire sec, serrant légèrement sa prise sur l'épaule de sa fille.
C'était une question et une remarque en apparence innocente, mais Roseanne savait que c'était loin d'être le cas. Heureusement, la jeune fille avait toute confiance en sa tante pour répondre à cette question. De toute façon, outre l'épisode de la fontaine, elle avait toujours été irréprochable avec sa tante. La jeune sorcière espérait tout de même que cela n'allait pas durer trop longtemps et que sa mère aller vite partir avant que la situation ne devienne encore plus gênante.
Roseanne, qui jusque-là était resté en retrait, s'avança à son tour dans la pièce et vient se placer à côté de sa mère. "Bonjour." s'exclama-t-elle simplement en s'inclinant légèrement un sourire sur le visage. Si son sourire était plus chaleureux et authentique que celui de sa mère, il restait crispé montrant le stress de la jeune fille. Le contraste entre la semaine dernière, lorsqu'elle était sortie de la cheminé des Fleury pour saluer son oncle et sa tante, et cette semaine était flagrant dans le comportement de la jeune fille.
Le regard de Caroline était resté fixé sur son frère se demandant comment il avait pu passer du garçon sérieux qu'il était plus jeune à ça. Elle qui l'admirait tant par le passé, elle n'avait vraiment plus rien en commun avec lui. Même le surnom qu'il lui donnait ne résonnait plus de la même façon à ses oreilles. Posant une main sur l'épaule de sa fille, elle tourna son attention sur sa belle-sœur.
"Roseanne nous a dit que tu lui avais proposé un cours particulier, c'est vraiment très gentil de ta part de lui consacrer ton temps libre de la sorte. J'ai pris la liberté de déplacé tous ses courts de l'après-midi à la semaine prochaine pour que vous ne soyez pas pressé par le temps." déclara la mère Leroy d'une voix faussement douce.
Bien qu'essayant de rester le plus neutre possible, le sourire de la première année se crispa légèrement. C'était sa tante qui lui avait soufflé ce mensonge, mais cela ne rendait pas la situation plus agréable pour autant. Déjà qu'elle dérangeait sa tante et son oncle pendant leurs vacances, elle les mettait en plus dans une situation difficile. La jeune Dagda lança un regard désolé à sa tante essayant de lui dire qu'elle n'avait pas vraiment eu le choix.
"Elle a évidemment plein de professeurs compétent à la maison, mais c'est encore mieux de travailler avec une professeur de l'Académie." continua Caroline. "D'ailleurs, tous se passent bien à Beauxbâtons ? J'espère que Roseanne est agréable en court." demanda la blonde avec un petit rire sec, serrant légèrement sa prise sur l'épaule de sa fille.
C'était une question et une remarque en apparence innocente, mais Roseanne savait que c'était loin d'être le cas. Heureusement, la jeune fille avait toute confiance en sa tante pour répondre à cette question. De toute façon, outre l'épisode de la fontaine, elle avait toujours été irréprochable avec sa tante. La jeune sorcière espérait tout de même que cela n'allait pas durer trop longtemps et que sa mère aller vite partir avant que la situation ne devienne encore plus gênante.
Claire Rosecieux
Professeure de Métamorphose
Claire observa la mère de famille qui lui faisait face. Elle ressentait tout le jugement avers son frère et toute ce qu’elle avait détesté chez lui lorsqu’il était à l’académie. Heureusement pour certains, les gens changeaient. Pas tout le monde. Lui en démontrait Caroline.
« Le changement bride ma créativité, j’ai une image à tenir. » CROC.
Il avait mordu dans sa pomme avec un air nonchalant, ce même air nonchalant qu’il avait lorsqu’il bossait sur quelque chose d’important. Claire était en contrôle malgré la situation, elle était la seule qui savait qu’elle venait, car c’était trop tendu.
« C’est appréciable » avait commenté la professeure de façon simple à son explication concernant les cours de sa nièce. Lorie avait réussi à changer sa mère, mais Lorie était Lorie. Championne, qui plus est… Elle avait désormais du poids.
« Elle est très agréable, elle a su s’entourer d’élèves sérieux et s’est rapproché des Fleury. Les deux autres sont toute aussi sérieuses que la première. »
« ROROOOOO… »
Le regard de Claire se fit aussi acérer que celui d’un rapace et Ariane se calma instantanément.
« Bonjour tante Caroline… »
« Ariane, je vous avais pourtant dit de vous préparer pour les leçons avec vos précepteurs… » Claire était ferme et pourtant très douce, Arthur quelque peu décontenancé avait compris ce qu’il se tramait. Il était pourtant persuadé qu’elle ne leur avait jamais dit quelque chose comme ça, mais il l’avait cru. L’occlumencie…
« Grougrou venez les filles, je vais vous aider si vous ne voulez pas être en retard, sinon le grand méchant dragon va vous croquer. » Arthur disparu avec Ariane.
Claire soupira et reporta son attention sur sa belle-sœur.
« J’ai parfois l’impression d’avoir trois enfants à la maison… À quelle heure je dois ramener Roseanne ? Son regard se posa sur cette dernière et elle haussa les sourcils. Sors ta baguette Roseanne, nous n’avons pas de temps à perdre. »
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
Malgré la situation étrange, tout se passait plutôt bien, et cela, grâce à sa tante qui contrôlait parfaitement la situation pour le plus grand plaisir de Roseanne. La remarque de son oncle amusa la jeune fille bien qu'elle réussit à maîtriser ses émotions et à rester neutre. Les différences entre le frère et la sœur étaient flagrante et la jeune fille se demandait comment un tel changement était possible. Est-ce que sa mère pourrait un jour être aussi agréable ? Peu probable au vu de ses réactions.
Le regard de sa mère était dur bien qu'il s'adoucisse légèrement lorsque sa tante lui parla de son comportement à l'Académie et de ses cousines. Le nom des Fleury avait un effet magique sur ses parents et était devenu un argument de choc. Ils devaient être aux anges que leur fille soit vus avec la championne de Beauxbâtons ou au moins ses sœurs. "Ravie de l'apprendre." répondit Caroline qui fut interrompu par l'arriver plutôt bruyante d'Ariane.
La jeune Dagda ne put retenir son sourire face à l'enthousiasme de sa cousine, cela lui faisait chaud au cœur et cela la peinait de voir cet enthousiasme réprimer par sa tante bien qu'elle savait que c'était la meilleure chose à faire. La jeune sorcière aurait aimé pouvoir saluer proprement sa cousine, mais cela devrait attendre. Elle n'avait pas besoin de se tourner vers sa mère pour savoir que cette dernière devait avoir les yeux exorbités après cette entrée en matière et ce surnom.
Caroline se contenta d'un hochement de tête et d'un regard dédaigneux envers sa nièce avant de reporter son attention sur les adultes. Heureusement, sa tante contrôlée encore une fois la situation et en quelques mots, voilà qu'Ariane et son père quittait la pièce. La jeune fille regarda en souriant son oncle et sa nièce, elle n'avait jamais eu d'interaction de ce type avec ses parents et elle était contente que ses cousines puissent expérimenter de genre de choses. Pour sûr que cela ne devait pas plaire à sa mère.
L'attention de la première année qui regardait toujours dans la direction ou son oncle était partis, fut rapidement ramener sur sa tante. "Je vois ça." commenta Caroline d'une voix plus sèche qu'auparavant, l'attitude de son frère la dépasser complétement et elle ne faisait pas beaucoup d'effort pour le cacher comme sa fille l'avait prévu. Heureusement, la professeur de métamorphose la poussait doucement vers la sortie pour le bien de tous.
À la demande de sa tante, la jeune fille reprit immédiatement son sérieux et attrapa rapidement sa baguette. "Bien sûr madame." Le mouvement, exécuter un peu rapidement, raviva la douleur de son poignet et arracha une grimace à la jeune fille. Si sa mère avait le regard ailleurs, cette grimace ne devait probablement pas être passée inaperçus pour sa tante. La jeune Dagda se figea un instant se demandant quoi faire, mais sa mère reprit la parole.
"Si tu pouvais la ramener pour dix-neuf heures, ce serait parfait." s'exclama Caroline ce qui évita à la jeune fille de s'expliquer pour l'instant. La première année jeta un coup d'œil à sa montre, cela faisait un bon paquet d'heure de tranquillité en dehors de la maison et elle en était bien contente. De cette façon, elle serait de retour juste pour dîner et reprendre quelques lignes avant d'aller se coucher. La journée devrait se passer rapidement et sans trop d'accros, c'était parfait.
Le regard de sa mère était dur bien qu'il s'adoucisse légèrement lorsque sa tante lui parla de son comportement à l'Académie et de ses cousines. Le nom des Fleury avait un effet magique sur ses parents et était devenu un argument de choc. Ils devaient être aux anges que leur fille soit vus avec la championne de Beauxbâtons ou au moins ses sœurs. "Ravie de l'apprendre." répondit Caroline qui fut interrompu par l'arriver plutôt bruyante d'Ariane.
La jeune Dagda ne put retenir son sourire face à l'enthousiasme de sa cousine, cela lui faisait chaud au cœur et cela la peinait de voir cet enthousiasme réprimer par sa tante bien qu'elle savait que c'était la meilleure chose à faire. La jeune sorcière aurait aimé pouvoir saluer proprement sa cousine, mais cela devrait attendre. Elle n'avait pas besoin de se tourner vers sa mère pour savoir que cette dernière devait avoir les yeux exorbités après cette entrée en matière et ce surnom.
Caroline se contenta d'un hochement de tête et d'un regard dédaigneux envers sa nièce avant de reporter son attention sur les adultes. Heureusement, sa tante contrôlée encore une fois la situation et en quelques mots, voilà qu'Ariane et son père quittait la pièce. La jeune fille regarda en souriant son oncle et sa nièce, elle n'avait jamais eu d'interaction de ce type avec ses parents et elle était contente que ses cousines puissent expérimenter de genre de choses. Pour sûr que cela ne devait pas plaire à sa mère.
L'attention de la première année qui regardait toujours dans la direction ou son oncle était partis, fut rapidement ramener sur sa tante. "Je vois ça." commenta Caroline d'une voix plus sèche qu'auparavant, l'attitude de son frère la dépasser complétement et elle ne faisait pas beaucoup d'effort pour le cacher comme sa fille l'avait prévu. Heureusement, la professeur de métamorphose la poussait doucement vers la sortie pour le bien de tous.
À la demande de sa tante, la jeune fille reprit immédiatement son sérieux et attrapa rapidement sa baguette. "Bien sûr madame." Le mouvement, exécuter un peu rapidement, raviva la douleur de son poignet et arracha une grimace à la jeune fille. Si sa mère avait le regard ailleurs, cette grimace ne devait probablement pas être passée inaperçus pour sa tante. La jeune Dagda se figea un instant se demandant quoi faire, mais sa mère reprit la parole.
"Si tu pouvais la ramener pour dix-neuf heures, ce serait parfait." s'exclama Caroline ce qui évita à la jeune fille de s'expliquer pour l'instant. La première année jeta un coup d'œil à sa montre, cela faisait un bon paquet d'heure de tranquillité en dehors de la maison et elle en était bien contente. De cette façon, elle serait de retour juste pour dîner et reprendre quelques lignes avant d'aller se coucher. La journée devrait se passer rapidement et sans trop d'accros, c'était parfait.
Claire Rosecieux
Professeure de Métamorphose
La grimace n’avait pas échappé à Claire qui ne montra rien. Son visage était neutre, comme lorsqu’elle jugeait au ministère. Le regard sur Roseanne, elle détourna néanmoins les yeux pour observer la mère.
« Dix-neuf heures, donc, la professeure fit semblant de réfléchir. Il est possible que nous ayons du retard, si c’est le cas, je t’enverrais une lettre. J’espère que tu n’as rien prévu pour elle ce soir, je doute qu’elle soit encore un état de faire quoi que ce soit. »
Claire fit un petit mouvement de tête entendu et observa une dernière fois la mère de Roseanne. Puis d’un geste assuré, sans la moindre formulation, elle fit venir à elle plusieurs livres qui se déposèrent sur la table du salon. D’un autre petit mouvement, les livres s’ouvrirent à une page particulière et la professeure se déplaça vers la table. Elle ne fit pas attention à Caroline, préférant l’ignorer.
« Tu es trop crispée… » Claire avait déposé sa baguette sur la main de Roseanne qui tenait son propre catalyseur. Puis quand, le feu aux reflets d’aurore boréale illumina de nouveau la pièce, Claire leva les yeux pour s’apercevoir que la mère était enfin partie. « Tu peux ranger ta baguette Roseanne… Pourquoi tu as mal au poignet ? Qu’est-ce qui s’est passé là-bas ? »
D’un nouveau geste de baguette, elle rangea les livres. Fit apparaître une boisson chaude, et une petite poche de chaud pour le poignet de sa nièce. Arthur lui aussi réapparu de derrière le mur avec les jumelles. Il posa les yeux sur sa nièce et haussa les épaules.
« Elle fait la fière, mais je pourrais te raconter des histoires qui ne la mettent pas vraiment en valeur » Il fit un petit clin d’œil avant de croquer une nouvelle fois dans sa pomme.
« Tiens, fit Claire qui tendait la tasse et la petite poche, c’est pour ton poignet. »
« Dix-neuf heures, donc, la professeure fit semblant de réfléchir. Il est possible que nous ayons du retard, si c’est le cas, je t’enverrais une lettre. J’espère que tu n’as rien prévu pour elle ce soir, je doute qu’elle soit encore un état de faire quoi que ce soit. »
Claire fit un petit mouvement de tête entendu et observa une dernière fois la mère de Roseanne. Puis d’un geste assuré, sans la moindre formulation, elle fit venir à elle plusieurs livres qui se déposèrent sur la table du salon. D’un autre petit mouvement, les livres s’ouvrirent à une page particulière et la professeure se déplaça vers la table. Elle ne fit pas attention à Caroline, préférant l’ignorer.
« Tu es trop crispée… » Claire avait déposé sa baguette sur la main de Roseanne qui tenait son propre catalyseur. Puis quand, le feu aux reflets d’aurore boréale illumina de nouveau la pièce, Claire leva les yeux pour s’apercevoir que la mère était enfin partie. « Tu peux ranger ta baguette Roseanne… Pourquoi tu as mal au poignet ? Qu’est-ce qui s’est passé là-bas ? »
D’un nouveau geste de baguette, elle rangea les livres. Fit apparaître une boisson chaude, et une petite poche de chaud pour le poignet de sa nièce. Arthur lui aussi réapparu de derrière le mur avec les jumelles. Il posa les yeux sur sa nièce et haussa les épaules.
« Elle fait la fière, mais je pourrais te raconter des histoires qui ne la mettent pas vraiment en valeur » Il fit un petit clin d’œil avant de croquer une nouvelle fois dans sa pomme.
« Tiens, fit Claire qui tendait la tasse et la petite poche, c’est pour ton poignet. »
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
La réponse de sa tante ravie Roseanne qui fit de son mieux pour rester impassible. Peut-être qu'elle aurait encore un peu plus de temps au calme, sa tante était vraiment la meilleure. Avec un peu de chance, sa mère prendrait en compte son conseil et lui accorderait une soirée sans avoir de ligne à copier. Chassant ses espoirs de ses pensées, la jeune fille resta concentrée sur la situation actuelle, regardant les deux femmes se faire face avant que finalement sa tante ne commence la 'leçon'.
La première année observa les livres se déposer sur la table du salon et s'ouvrir à la bonne page. La jeune Dagda s'approcha immédiatement de la table pour faire face aux différents ouvrages, baguette à la main, elle était aussi concentrée qu'à l'Académie. Peut-être même encore plus, puisqu'elle sentait dans son dos le regard inquisiteur de sa mère. Le contact de la baguette de la professeur sur sa main calma un peu la jeune fille, mais pas autant que le bruit de la cheminée ainsi que des différents éclats de lumière qui illuminèrent rapidement la pièce.
Tournant la tête, Roseanne constata avec bonheur que sa mère était partie sûrement chasser par la mise en scène de la professeur. Se tournant vers sa tante, la jeune fille rangea sa baguette avec des mouvements bien moins rapides et plus contrôler qu'auparavant. Comme elle s'en doutait, sa grimace n'avait pas échapper aux yeux de sa tante qui commençait déjà à la questionner.
Cela était bien normal après tout. La jeune sorcière débarquée en plein milieu des vacances après une lettre plutôt mystérieuse sous un faux prétexte de cours particulier avec en plus, une douleur au poignet. Forcément, que sa tante et son oncle allaient lui poser des questions. Comme il ne servait à rien de mentir et que de toute façon, ils méritaient la vérité, la jeune fille se décida à tout raconter. "Et bien..." commença-t-elle avant d'être interrompue par arriver de son oncle et de ses cousines.
"Ariane ! Eline ! Je suis contente de vous voir." s'exclama la jeune fille avec un grand sourire pour ses cousines. Roseanne adressa également un sourire à son oncle. "Voilà qui pourrait être intéressant." répondit la jeune fille avant de se tourner une nouvelle fois vers sa tante. "Merci tata." s'exclama-t-elle avec un sourire reconnaissant en voyant la tasse et la petite poche de chaud.
La jeune Dagda se saisit de la tasse et bu une gorgée de son contenue qui s'avérait être du chocolat chaud. Pile ce qui lui fallait. Elle posa ensuite la tasse sur la table avant de prendre la petite poche et de la déposer sur son poignet. Un petit sourire s'échappa d'entre ses lèvres avant que la jeune fille ne lève les yeux vers les deux adultes.
"Je leur ai annoncé mes choix de matière pour l'année prochaine lorsque je suis revenue de chez Lorie. Le moins, qu'on puisse dire, c'est qu'ils n'ont pas vraiment apprécié mes choix alors ils ont décidé de se mettre sur mon dos jusqu'à ce que je me plie à leurs choix. En plus de mes cours, ils m'ont fait copier un nombre incalculable de lignes d'où le mal au poignet." expliqua la jeune fille d'une petite voix en baissant les yeux sur la tasse qui se trouvait sur la table, un peu honteuse d'avouer tout ça.
La première année observa les livres se déposer sur la table du salon et s'ouvrir à la bonne page. La jeune Dagda s'approcha immédiatement de la table pour faire face aux différents ouvrages, baguette à la main, elle était aussi concentrée qu'à l'Académie. Peut-être même encore plus, puisqu'elle sentait dans son dos le regard inquisiteur de sa mère. Le contact de la baguette de la professeur sur sa main calma un peu la jeune fille, mais pas autant que le bruit de la cheminée ainsi que des différents éclats de lumière qui illuminèrent rapidement la pièce.
Tournant la tête, Roseanne constata avec bonheur que sa mère était partie sûrement chasser par la mise en scène de la professeur. Se tournant vers sa tante, la jeune fille rangea sa baguette avec des mouvements bien moins rapides et plus contrôler qu'auparavant. Comme elle s'en doutait, sa grimace n'avait pas échapper aux yeux de sa tante qui commençait déjà à la questionner.
Cela était bien normal après tout. La jeune sorcière débarquée en plein milieu des vacances après une lettre plutôt mystérieuse sous un faux prétexte de cours particulier avec en plus, une douleur au poignet. Forcément, que sa tante et son oncle allaient lui poser des questions. Comme il ne servait à rien de mentir et que de toute façon, ils méritaient la vérité, la jeune fille se décida à tout raconter. "Et bien..." commença-t-elle avant d'être interrompue par arriver de son oncle et de ses cousines.
"Ariane ! Eline ! Je suis contente de vous voir." s'exclama la jeune fille avec un grand sourire pour ses cousines. Roseanne adressa également un sourire à son oncle. "Voilà qui pourrait être intéressant." répondit la jeune fille avant de se tourner une nouvelle fois vers sa tante. "Merci tata." s'exclama-t-elle avec un sourire reconnaissant en voyant la tasse et la petite poche de chaud.
La jeune Dagda se saisit de la tasse et bu une gorgée de son contenue qui s'avérait être du chocolat chaud. Pile ce qui lui fallait. Elle posa ensuite la tasse sur la table avant de prendre la petite poche et de la déposer sur son poignet. Un petit sourire s'échappa d'entre ses lèvres avant que la jeune fille ne lève les yeux vers les deux adultes.
"Je leur ai annoncé mes choix de matière pour l'année prochaine lorsque je suis revenue de chez Lorie. Le moins, qu'on puisse dire, c'est qu'ils n'ont pas vraiment apprécié mes choix alors ils ont décidé de se mettre sur mon dos jusqu'à ce que je me plie à leurs choix. En plus de mes cours, ils m'ont fait copier un nombre incalculable de lignes d'où le mal au poignet." expliqua la jeune fille d'une petite voix en baissant les yeux sur la tasse qui se trouvait sur la table, un peu honteuse d'avouer tout ça.
Claire Rosecieux
Professeure de Métamorphose
« Beurk des lignes » Avait scandé avec un air faussement outré Eline qui faisait semblant de cracher.
« Eline pas besoin d’en rajouter »
La petite se calma instantanément, elle se dirigea en sautillant vers le canapé et sauta dessus avant de s’asseoir en tailleur sur celui-ci. Ariane ne tarda pas à sauter sur sa sœur et à prendre ses aises jusqu’à s’allonger dessus. La tête sur les genoux de sa sœur, elle profitait que celle-ci joue avec ses cheveux blonds.
« Tu as prévu de choisir quoi ? Et ils aimeraient que tu choisisses quoi ? »
Le choix des matières était visiblement une source de conflit dans de nombreuses familles. Par chance, le parchemin que recevrait Roseanne était un contrat magique, ce qui voulait dire que dès que Roseanne aurait choisi, celui-ci ne pourrait être modifié et il repartirait directement vers l’expéditeur.
« Quoi qu’il en soit, tu dois choisir pour toi et seulement toi Roseanne, c’est très très important, crois-moi que tu seras bien plus heureuse comme ça. »
« Si on doit expliquer à tes parents qu’ils ont tort, on le fera. »
« Sinon on envoie Lorie ! »
« Ariane !… On ne va pas envoyer Lorie, elle a autre chose à faire et ce n’est pas la plus diplomate… »
« Mais ça a marché… »
« Eline… »
« Rooooh On peut rien diiiire c’est une dictature »
« Tu veux aller voir ce qu’est une dictature ? »
« Non »
« Bref, Arthur a raison, tu dois faire ce choix pour toi, remplis le parchemin si ce n’est pas déjà fait quand tu seras seul, ils ne pourront jamais le modifier celui-ci est enchanté. Pour les lignes… »
« Ah ouais, je dois avoir une plume à papote qui traîne quelque part ! »
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
Roseanne releva les yeux face à la remarque de l'une de ses cousines. Un petit sourire vient se placer au coin de ses lèvres face à l'attitude d'Eline. La jeune fille était complétement d'accord avec la plus jeune, les lignes ça craignait vraiment, surtout quand il fallait en faire beaucoup. Reprenant une gorgée de son chocolat chaud, la jeune Dagda observa les deux jumelles s'installer sur le canapé. Elles étaient vraiment trop mignonnes toutes les deux, ça devait être sympa d'avoir quelqu'un avec tout partager comme ça.
La jeune fille se tourna vers sa tante en entendant sa question. "J'aimerais choisir l'alchimie, la conjuration du mal et la gastromagie et ils aimeraient que je choisisse la conjuration du mal, la guérison et l'artisanat magique. En réalité, le conflit à commencer à Noël, mais comme je n'avais pas fait de choix définitif, leur réaction n'avait pas été aussi extrême." répondit la jeune fille. Si elle avait rapidement choisi la conjuration du mal, elle avait eu plus de mal pour le reste. Heureusement, grâce à un moment très sympathique dans les jardins en compagnie de Teilo, la jeune fille, s'était vite passionnée pour l'alchimie et enfin pour la gastromagie.
Son oncle confirmait ce qu'elle savait déjà, ce choix était le sien. L'entendre de la bouche d'un adulte était tout de même agréable et la confortait dans l'idée qu'elle devait absolument rester sur ses positions aussi dures que cela puisse être. Elle avait décidément bien fait de demander à sa tante de venir passer l'après-midi. Si elle appréciait l'offre de sa tante, elle doutait que ses parents apprécient leur intervention dans ce choix.
Mais avant que la première année n'est pu dire quoi que ce soit, elle fut interrompue par Ariane. Envoyer Lorie ? Voilà qui était une idée encore pire que la précédente, heureusement, sa tante semblait du même avis qu'elle. De toute façon, Lorie devait avoir bien d'autres choses plus importantes à faire. Roseanne observa sans un mot la petite dispute, si on pouvait appeler ça comme ça, entre les jumelles et leurs parents tout en dégustant son chocolat par petite gorgée.
Ils ne pourraient pas modifier le parchemin ? Voilà une information importante à savoir. Au moins, de cette façon, la jeune fille était sûre que le choix final lui reviendrait à elle et à elle seule. "On doit recevoir le parchemin début août, mais comme il est possible que je ne les revoie pas d'ici là, ils voulaient absolument en discuter avec moi pendant ces vacances." expliqua la jeune fille. "Je ferais en sorte de remplir le parchemin au plus vite lorsque je le recevrais, peu importe leurs réactions, ils ne pourront pas changer mon choix une fois que je l'aurais remplie." continua Roseanne d'une voix un peu tremblante, pour sûr que ses parents n'auraient pas une bonne réaction le moment venu.
La jeune Dagda se tourna ensuite vers son oncle. "Une plume à papote ? C'est une plume qui écrit ce qu'on lui dicte, c'est ça ?" demanda la jeune fille les yeux remplis d'espoir. Si elle ne se trompait pas sur l'objet, cela pourrait vraiment lui sauver la vie ou plutôt le poignet durant la dernière semaine des vacances. Avec cette douleur au poignet, même les cours de musique qui avait toujours été son échappatoire était devenue un enfer. Cette plume pourrait vraiment améliorer sa vie au château.
La jeune fille se tourna vers sa tante en entendant sa question. "J'aimerais choisir l'alchimie, la conjuration du mal et la gastromagie et ils aimeraient que je choisisse la conjuration du mal, la guérison et l'artisanat magique. En réalité, le conflit à commencer à Noël, mais comme je n'avais pas fait de choix définitif, leur réaction n'avait pas été aussi extrême." répondit la jeune fille. Si elle avait rapidement choisi la conjuration du mal, elle avait eu plus de mal pour le reste. Heureusement, grâce à un moment très sympathique dans les jardins en compagnie de Teilo, la jeune fille, s'était vite passionnée pour l'alchimie et enfin pour la gastromagie.
Son oncle confirmait ce qu'elle savait déjà, ce choix était le sien. L'entendre de la bouche d'un adulte était tout de même agréable et la confortait dans l'idée qu'elle devait absolument rester sur ses positions aussi dures que cela puisse être. Elle avait décidément bien fait de demander à sa tante de venir passer l'après-midi. Si elle appréciait l'offre de sa tante, elle doutait que ses parents apprécient leur intervention dans ce choix.
Mais avant que la première année n'est pu dire quoi que ce soit, elle fut interrompue par Ariane. Envoyer Lorie ? Voilà qui était une idée encore pire que la précédente, heureusement, sa tante semblait du même avis qu'elle. De toute façon, Lorie devait avoir bien d'autres choses plus importantes à faire. Roseanne observa sans un mot la petite dispute, si on pouvait appeler ça comme ça, entre les jumelles et leurs parents tout en dégustant son chocolat par petite gorgée.
Ils ne pourraient pas modifier le parchemin ? Voilà une information importante à savoir. Au moins, de cette façon, la jeune fille était sûre que le choix final lui reviendrait à elle et à elle seule. "On doit recevoir le parchemin début août, mais comme il est possible que je ne les revoie pas d'ici là, ils voulaient absolument en discuter avec moi pendant ces vacances." expliqua la jeune fille. "Je ferais en sorte de remplir le parchemin au plus vite lorsque je le recevrais, peu importe leurs réactions, ils ne pourront pas changer mon choix une fois que je l'aurais remplie." continua Roseanne d'une voix un peu tremblante, pour sûr que ses parents n'auraient pas une bonne réaction le moment venu.
La jeune Dagda se tourna ensuite vers son oncle. "Une plume à papote ? C'est une plume qui écrit ce qu'on lui dicte, c'est ça ?" demanda la jeune fille les yeux remplis d'espoir. Si elle ne se trompait pas sur l'objet, cela pourrait vraiment lui sauver la vie ou plutôt le poignet durant la dernière semaine des vacances. Avec cette douleur au poignet, même les cours de musique qui avait toujours été son échappatoire était devenue un enfer. Cette plume pourrait vraiment améliorer sa vie au château.
Claire Rosecieux
Professeure de Métamorphose
Claire n’avait jamais, au grand jamais, classé les matières de l’académie. Toutes avaient leurs désavantages et toutes avaient ce petit quelque chose de spécial. Ainsi, quand sa nièce énuméra la liste des matières qu’elle voulait choisir, Claire afficha lui afficha un sourire.
« Tu fais un très bon choix de matière Roseanne. » Commenta Claire pour la soutenir.
Bien sûr, elle aurait dit la même chose si sa nièce avait choisi d’autres matières. Mais elle pensait que c’était important de soutenir, et de lui dire. S’il y avait quelque chose à dire, c’était bien ça, car ses parents n’allaient vraisemblablement pas le faire. Bien sûr, elle aurait pu rajouter « Parce que c’est ton choix » mais ça n’aurait pas eut le même effet. Par contre, elle avait des difficultés à comprendre les envies de ses parents. Il n’y avait donc aucune logique ? Probablement. L’alchimie était une des matières les plus sélectes et les plus enviée. Claire ne s’attarda pas sur tout cela, il n’y avait pas de logique.
« Quand tu auras rempli le parchemin, celui-ci disparaîtra comme une fée postale, il te sera impossible de le modifier, tes choix seront sous contrat magique. »
Arthur s’absenta quelques minutes avant de revenir tout fière de lui avec la fameuse plume à papote. Celle-ci était de nature discrète, elle n’était pas exubérante pour un sou et là était tout le but. Après tout, c’était lui le créateur de cette plume. Qu’il aurait aimé avoir eu l’idée d’un tel objet…
« Tiens, il te suffit de lui dire ce que tu veux écrire, je l’ai remanié un peu, car normalement, les plumes ont tendance à exagérer un peu les propos. Tu peux même lui dire d’écrire une phrase un certain nombre de fois… Mais parce que les démonstrations valent mille mots ! Arthur attrapa un parchemin dans un des tiroirs d’un meuble du salon et le posa, puis il déposa la plume qui s’empressa de se mettre en position. Écris vingt fois : ma sœur Caroline est une grosse patate. »
Ni une ni deux la plume se mit à écrire la phrase énoncée. Puis elle fit un retour à la ligne. Arthur l’observa sans cligner des yeux et il ne fallut que trois minutes pour venir à bout des lignes. Quoi que peut-être que deux minutes s’étaient écoulées.
« Je te conseille d’écrire manuellement une ligne, la plume se calquera sur ton écriture pour la reproduire… »
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
Le sourire et le commentaire de sa tante firent beaucoup de bien à Roseanne. La jeune fille avait confiance en ses choix et ne s'attendait à aucune validation particulière, mais tout de même, entendre une figure en qui elle avait confiance la rassurer sur ses choix, c'était vraiment agréable. Elle n'y était pas habituée, mais cela était très appréciable.
Le jeune Dagda écouta attentivement les explications de la professeur de métamorphose concernant le parchemin qu'elle devrait remplir avec ses choix de matière. Tout avait vraiment été conçu pour que ce soient les élèves qui choisissent leurs matières et cela rassurer énormément la première année. "C'est parfait." commenta la jeune fille en hochant la tête.
Son oncle avait quitté la pièce sans que la jeune fille ne le remarque et revient quelques minutes plus tard avec la fameuse plume à papote. La plume n'était pas voyante mais plutôt classique. En réalité, elle ressemblait beaucoup à celle de la jeune Dagda si on n'y regardait pas de trop près. Voilà qui était vraiment parfait pour passer inaperçus. Se saisissant de sa tasse, la jeune fille écouta avec la plus grande attention les explications de son oncle, hochant la tête ici et là entre deux gorgées pour signifier qu'elle avait compris.
Roseanne observa son oncle récupérer un morceau de parchemin puis le placer sur la table avant de poser la plume par-dessus. Tout cela était d'une facilité déconcertante pour la jeune fille. Prenant une nouvelle gorgée de chocolat chaud, la jeune Dagda faillit s'étouffer avec en entendant la phrase de son oncle. Toussotant légèrement, la jeune fille se pencha en avant pour vérifier qu'elle avait bien entendu.
Aucune erreur, la plume à papote était bien en train de marquer au mot près la phrase prononcer par son oncle quelques instants auparavant. Refoulant un petit rire face aux agissements de son oncle, la jeune sorcière regarda en silence la plume écrire les vingt lignes demandées en un rien de temps. En à peine deux ou trois minutes, les vingt lignes étaient apparu sur le parchemin. "C'est vraiment rapide." s'exclama la jeune fille, un air émerveillé sur le visage.
Impressionner, la jeune Dagda écouta le dernier conseil de son oncle. "Elle peut même reproduire mon écriture ? Waouh tu as vraiment pensé à tout ! Merci tonton !" déclara la première année avec un grand sourire pour son oncle. Avec ça, la prochaine semaine allait être une partie de plaisir. Enfin non vraiment pas, mais ça serait déjà bien plus simple à gérer pour la jeune sorcière.
"Merci également d'avoir accepté que je vienne passer l'après-midi. Je sais que j'ai prévenu un peu aux derniers moments. Et puis toute cette mise en scène vraiment désolé de vous avoir forcé à jouer le jeu." s'exclama Roseanne autant pour sa tante que pour son oncle. Elle était vraiment reconnaissante de ce qu'ils faisaient pour elle, mais cela la gênait également de les entraîner là dedans.
Le jeune Dagda écouta attentivement les explications de la professeur de métamorphose concernant le parchemin qu'elle devrait remplir avec ses choix de matière. Tout avait vraiment été conçu pour que ce soient les élèves qui choisissent leurs matières et cela rassurer énormément la première année. "C'est parfait." commenta la jeune fille en hochant la tête.
Son oncle avait quitté la pièce sans que la jeune fille ne le remarque et revient quelques minutes plus tard avec la fameuse plume à papote. La plume n'était pas voyante mais plutôt classique. En réalité, elle ressemblait beaucoup à celle de la jeune Dagda si on n'y regardait pas de trop près. Voilà qui était vraiment parfait pour passer inaperçus. Se saisissant de sa tasse, la jeune fille écouta avec la plus grande attention les explications de son oncle, hochant la tête ici et là entre deux gorgées pour signifier qu'elle avait compris.
Roseanne observa son oncle récupérer un morceau de parchemin puis le placer sur la table avant de poser la plume par-dessus. Tout cela était d'une facilité déconcertante pour la jeune fille. Prenant une nouvelle gorgée de chocolat chaud, la jeune Dagda faillit s'étouffer avec en entendant la phrase de son oncle. Toussotant légèrement, la jeune fille se pencha en avant pour vérifier qu'elle avait bien entendu.
Aucune erreur, la plume à papote était bien en train de marquer au mot près la phrase prononcer par son oncle quelques instants auparavant. Refoulant un petit rire face aux agissements de son oncle, la jeune sorcière regarda en silence la plume écrire les vingt lignes demandées en un rien de temps. En à peine deux ou trois minutes, les vingt lignes étaient apparu sur le parchemin. "C'est vraiment rapide." s'exclama la jeune fille, un air émerveillé sur le visage.
Impressionner, la jeune Dagda écouta le dernier conseil de son oncle. "Elle peut même reproduire mon écriture ? Waouh tu as vraiment pensé à tout ! Merci tonton !" déclara la première année avec un grand sourire pour son oncle. Avec ça, la prochaine semaine allait être une partie de plaisir. Enfin non vraiment pas, mais ça serait déjà bien plus simple à gérer pour la jeune sorcière.
"Merci également d'avoir accepté que je vienne passer l'après-midi. Je sais que j'ai prévenu un peu aux derniers moments. Et puis toute cette mise en scène vraiment désolé de vous avoir forcé à jouer le jeu." s'exclama Roseanne autant pour sa tante que pour son oncle. Elle était vraiment reconnaissante de ce qu'ils faisaient pour elle, mais cela la gênait également de les entraîner là dedans.
Claire Rosecieux
Professeure de Métamorphose
« Oh tu sais… Depuis que Lorie est revenue… C’est un véritable MOU-LIN »
Les jumelles avaient comme à leur habitude répondue en complétant l’autre. Claire soupira, mais ne leur donna pas tort.
« C’est vrai que depuis qu’elle a repris contact il y a de l’animation, et ne t’en fais pas pour toute la mise en scène, j’avais compris quand j’ai vu ta mère t’accompagner… Et crois moi… Lorie ne prévient même plus. »
Un petit rire accompagna la dernière petite remarque. Claire mit alors les mains sur ses genoux et se leva.
« Tu fais ici comme chez-toi Roseanne, pardonne-moi, mais je dois refaire de la mousse au chocolat, un petit démon à eu la bonne idée de la manger avant le dîner… »
« PAPA il a dit oui ! »
« Hé ! Je n’avais pas toutes les informations ! »
« C’est trop tard de toute façon » La petite se tapotait le ventre pour montrer a sa cousine qu’elle avait bien profité de ladite mousse au chocolat.
« Ariane viens m’aider. »
« Moi c’est Eline ! »
Claire resta silencieuse, elle avait bien entendu capté le mensonge de sa fille. Partagée entre l’idée de lui faire plaisir et celle de la réprimander, l’adulte opta pour la première option. Peut-être qu’elle le regretterait plus tard. Combien de profs à Beauxbâtons allaient subir leurs échanges.
« Pardon ma chérie »
« Ahah je rigole, c’est moi Ariane ! »
La petite était partie en courant vers les étages.
« Maman a joué le jeu, elle détecte tous les mensonges, TOUS. Avait murmuré Eline en se penchant vers sa cousine. Hey attends Ariane ! » Finalement, la seconde emboîta le pas de la première.
« Vous auriez pu demander à votre cousine si elle voulait jouer avec vous au moins ! »
Une petite tête vint réapparaître dans un angle de mur.
« On est en haut si tu veux, on va jouer au tournoi ! »
Puis la petite re-disparaissait pour foncer vers les étages.
« Leur nouvelle lubie, elles refont le tournoi des trois sorciers… J’espère que tu as de l’énergie, mais ne te force pas non plus… Tu manges de la mousse au chocolat ? Pas d’allergie ? »
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
Roseanne se tourna vers ses cousines, observant avec amusement comment elles finissaient les phrases l'une de l'autre. Apparemment, elle n'était pas la seule à venir ici pour se réfugier, c'était bon à savoir. Tournant la tête vers sa tante, la jeune fille joignit son rire au sien faces à ses paroles. Cela ressemblait bien à Lorie et surtout elle était contente de savoir que la petite mise en scène n'avait pas trop dérangé sa tante.
De la mousse au chocolat ? Voilà qui était intéressant. La première année observa avec un petit sourire en coin la réaction des filles, enfin surtout d'une, apparemment, il n'y avait qu'une seule coupable aider par son oncle. Rigolant carrément lorsqu'elle vit l'une de ses cousines se tapotait le ventre, la jeune Dagda finit par détourner les yeux pour finir son chocolat chaud.
Alors quelle terminer sa dernière gorgée de chocolat, la jeune sorcière regarda la petite famille interagir avec un sourire. Il allait falloir qu'elle trouve un moyen de différencier les deux jumelles rapidement si elles faisaient souvent ce genre de petit coup. Pour l'instant, elle ne s'en sortait pas trop mal, mais elle devait trouver un truc imparable au cas où.
Ariane finit par partir en courant alors qu'Eline se penchait vers Roseanne qui fit de même. Détecte tous les mensonges ? La jeune fille jeta un coup d'œil à sa tante, elle était occlumente ? Voilà une information de taille. Les yeux de la première année s'agrandir légèrement en repensant à leur première rencontre près de la fontaine en octobre dernier. Par Merlin, heureusement qu'elle ne lui avait pas menti à ce moment-là. Ni à aucun autre moment d'ailleurs. Au moins, maintenant, elle était prévenue, cela ne servait à rien de mentir avec elle.
Se ressaisissant rapidement, la jeune Dagda tourna la tête juste à temps pour voir l'une de ses cousines passer sa tête dans l'angle d'un mur pour l'inviter à se joindre à elles. Problème, elle ne savait pas du tout qui venait de lui dire ça. Il allait vraiment falloir qu'elle trouve un moyen de différencier les jumelles rapidement si elle ne voulait pas être totalement perdue.
En parlant d'être perdu, ça voulait dire quoi 'jouer au tournoi' se demanda Roseanne, un air un peu étonné sur le visage. Heureusement, sa tante vient à son secours pour lui expliquer ce que voulait dire sa cousine. Refaire le tournoi des trois sorciers ? Ça promettait d'être intéressant et sportif apparemment.
"Tant que mon poignet n'est pas trop sollicité ça devrait aller." commenta la jeune fille avec un sourire. Après tout ces cours, cela lui ferait du bien de s'amuser et de se dépenser. "Aucune allergie à ma connaissance et oui je mange de la mousse au chocolat." répondit la jeune fille. "Tien, j'ai fini. Il était vraiment excellent." s'exclama la jeune Dagda en tendant sa tasse vide à sa tante.
"Je prends ça pour ne pas l'oublier plus tard. Encore merci." déclara Roseanne en désignant la plume à papote qu'elle glissa dans sa poche avant de se diriger vers l'endroit où ses cousines avaient disparu. Montant les escaliers, la jeune sorcière essaya de distinguer le moindre bruit pouvant lui indiquer où étaient ses cousines.
De la mousse au chocolat ? Voilà qui était intéressant. La première année observa avec un petit sourire en coin la réaction des filles, enfin surtout d'une, apparemment, il n'y avait qu'une seule coupable aider par son oncle. Rigolant carrément lorsqu'elle vit l'une de ses cousines se tapotait le ventre, la jeune Dagda finit par détourner les yeux pour finir son chocolat chaud.
Alors quelle terminer sa dernière gorgée de chocolat, la jeune sorcière regarda la petite famille interagir avec un sourire. Il allait falloir qu'elle trouve un moyen de différencier les deux jumelles rapidement si elles faisaient souvent ce genre de petit coup. Pour l'instant, elle ne s'en sortait pas trop mal, mais elle devait trouver un truc imparable au cas où.
Ariane finit par partir en courant alors qu'Eline se penchait vers Roseanne qui fit de même. Détecte tous les mensonges ? La jeune fille jeta un coup d'œil à sa tante, elle était occlumente ? Voilà une information de taille. Les yeux de la première année s'agrandir légèrement en repensant à leur première rencontre près de la fontaine en octobre dernier. Par Merlin, heureusement qu'elle ne lui avait pas menti à ce moment-là. Ni à aucun autre moment d'ailleurs. Au moins, maintenant, elle était prévenue, cela ne servait à rien de mentir avec elle.
Se ressaisissant rapidement, la jeune Dagda tourna la tête juste à temps pour voir l'une de ses cousines passer sa tête dans l'angle d'un mur pour l'inviter à se joindre à elles. Problème, elle ne savait pas du tout qui venait de lui dire ça. Il allait vraiment falloir qu'elle trouve un moyen de différencier les jumelles rapidement si elle ne voulait pas être totalement perdue.
En parlant d'être perdu, ça voulait dire quoi 'jouer au tournoi' se demanda Roseanne, un air un peu étonné sur le visage. Heureusement, sa tante vient à son secours pour lui expliquer ce que voulait dire sa cousine. Refaire le tournoi des trois sorciers ? Ça promettait d'être intéressant et sportif apparemment.
"Tant que mon poignet n'est pas trop sollicité ça devrait aller." commenta la jeune fille avec un sourire. Après tout ces cours, cela lui ferait du bien de s'amuser et de se dépenser. "Aucune allergie à ma connaissance et oui je mange de la mousse au chocolat." répondit la jeune fille. "Tien, j'ai fini. Il était vraiment excellent." s'exclama la jeune Dagda en tendant sa tasse vide à sa tante.
"Je prends ça pour ne pas l'oublier plus tard. Encore merci." déclara Roseanne en désignant la plume à papote qu'elle glissa dans sa poche avant de se diriger vers l'endroit où ses cousines avaient disparu. Montant les escaliers, la jeune sorcière essaya de distinguer le moindre bruit pouvant lui indiquer où étaient ses cousines.
Claire Rosecieux
Professeure de Métamorphose
D’un coup de baguette Claire ordonna à la tasse d’aller prendre un bain dans l’évier et de se ranger. Elle avait bien fait un petit mouvement de tête à sa nièce avant de l’observer prendre la plume et disparaître vers l’étage.
« Pourquoi on est pas plus proche déjà ? »
« Ta sœur… »
« Ah ouais… »
Claire roula les yeux au ciel, cette petite était attachante, si bien qu’un sourire s’afficha sur son visage avant qu’elle ne disparaisse à son tour dans la cuisine, laissant Arthur en plan dans le salon.
« Bon… Je suppose qu’un retour à l’atelier ne me fera pas de mal ? »
Ni une, ni deux Arthur tourna les talons et descendit à l’atelier. C’était qu’il avait des plan sur la commode !
De leur côté, à l’étage, les jumelles jouaient dans leur chambre à l’allure de ciel nuageux. Il y avait une petite ambiance de mont olympe. Le père de Nathaniel avait fait un travail de décoration somptueux comme à son habitude.
« Non toi tu joue la bigorne ! »
« C’est toi la bigorne ! Moi… »
« Roro ! T’es venu ! »
« J’avais parié que tu aiderais maman »
« Ouais bah aboule les liards ! »
Ariane tendit le billet à sa sœur en grimaçant, tandis que sa sœur fanfaronnait un peu.
« Alors tu veux jouer quoi ? Tu peu être la championne de Hogwarts, Durmstrang ou Beauxbâtons évidemment ! »
« Ou si tu veux tu peux jouer les créatures magiques ! »
« Alors ? »
Les deux petites s’étaient postées devant leur cousine. Elles semblaient attendre sa réponse avant de remettre les infos en ordre.
« Hey mais attends ! Tu peux utiliser la magie ! »
« Oh mais oui Ariane t’es une génie ! »
« Si tu joue la bigorne il FAUT que tu lance des boules de feu ! »
La petite hochait frénétiquement la tête les yeux remplis d’étoiles.
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
Se fiant aux cris des jumelles, qui n'étaient vraiment pas très discrètes, Roseanne, une fois arriver en haut des escaliers, se dirigea rapidement vers ce qui semblait être la chambre de ses cousines. La jeune fille ne savait pas qui avait fait la décoration, mais c'était vraiment magnifique. On aurait dit une sorte de ciel nuageux qui était tout à fait au goût de la plus âgée.
La première année ramena rapidement son attention sur les deux filles en entendant son prénom enfin son surnom que tout le monde semblait avoir adopté. La jeune fille se prit alors un flot de paroles qui ne lui donnait pas vraiment le temps ou la possibilité d'intervenir. La tête bougeant d'un côté à l'autre comme si elle regardait un match de tennis, la jeune sorcière resta planter dans l'encadrement de la porte ne sachant pas trop quoi faire.
La jeune Dagda haussa cependant un sourcil en voyant l'échange de liard des deux plus jeune. Des paris à cet âge ? Voilà qui promettais pour la suite. Écoutant attentivement les différents choix qui s'offraient à elle, la jeune fille ne mit pas longtemps à se décider, mais déjà, les deux jumelles se postaient devant elle avec une demande des plus particulière.
Des boules de feu ? Non mais dans quoi elle s'était encore embarquée ? Apparemment, ce petit grain de folie était de famille, mais il était hors de question de faire un remix de l'épisode de la fontaine chez sa tante. N'empêche, utiliser la magie n'était pas une si mauvaise idée que ça, en y allant doucement, évidemment.
D'un mouvement léger et délicat du poignet, Roseanne sortit sa baguette magique qu'elle pointa tour à tour sur les jumelles. "Des boules de feu hein ?" dit-elle avec un petit sourire en coin. "Dommage, pour vous, mon choix est déjà fait." continua la jeune fille avec le même sourire.
La première année rassembla rapidement ses cheveux en une sorte de chignon dans lequel elle fit passer sa baguette pour faire tenir le tout. Si ce n'était pas vraiment son style habituel, c'était une chose qu'elle avait vue Lorie faire durant leur première rencontre. "Je vais jouer la championne de Beauxbâtons." s'exclama Roseanne avec un sourire et une révérence pour compléter l'imitation.
La première année ramena rapidement son attention sur les deux filles en entendant son prénom enfin son surnom que tout le monde semblait avoir adopté. La jeune fille se prit alors un flot de paroles qui ne lui donnait pas vraiment le temps ou la possibilité d'intervenir. La tête bougeant d'un côté à l'autre comme si elle regardait un match de tennis, la jeune sorcière resta planter dans l'encadrement de la porte ne sachant pas trop quoi faire.
La jeune Dagda haussa cependant un sourcil en voyant l'échange de liard des deux plus jeune. Des paris à cet âge ? Voilà qui promettais pour la suite. Écoutant attentivement les différents choix qui s'offraient à elle, la jeune fille ne mit pas longtemps à se décider, mais déjà, les deux jumelles se postaient devant elle avec une demande des plus particulière.
Des boules de feu ? Non mais dans quoi elle s'était encore embarquée ? Apparemment, ce petit grain de folie était de famille, mais il était hors de question de faire un remix de l'épisode de la fontaine chez sa tante. N'empêche, utiliser la magie n'était pas une si mauvaise idée que ça, en y allant doucement, évidemment.
D'un mouvement léger et délicat du poignet, Roseanne sortit sa baguette magique qu'elle pointa tour à tour sur les jumelles. "Des boules de feu hein ?" dit-elle avec un petit sourire en coin. "Dommage, pour vous, mon choix est déjà fait." continua la jeune fille avec le même sourire.
La première année rassembla rapidement ses cheveux en une sorte de chignon dans lequel elle fit passer sa baguette pour faire tenir le tout. Si ce n'était pas vraiment son style habituel, c'était une chose qu'elle avait vue Lorie faire durant leur première rencontre. "Je vais jouer la championne de Beauxbâtons." s'exclama Roseanne avec un sourire et une révérence pour compléter l'imitation.
Claire Rosecieux
Professeure de Métamorphose
Les deux jumelles en même temps levèrent les bras au ciel comme pour célébrer un but de leur équipe de Quidditch favorite. Puis, toujours dans une synergie en miroir, elles applaudissaient comme de vrais élèves de l’académie. Ariane s’empressa de mettre une longue barbe blanche trouvée dans un tiroir d’un meuble. Puis elle s’avança d’un pas vers Roseanne en faisant semblant de marcher avec un bâton.
« La première épreuve sera simple… Vous devrez accompagner le Matagot dans la forêt sans qu’il n’ait peur… »
Eline s’empressa de donner une peluche de Matagot à sa cousine et de son côté elle prit une autre peluche (celle d’un abraxan) pour simuler son propre Matagot.
« … Mais attention la forêt regorge de… Quoi ? »
« On n'a pas fait l’interview ! »
« Oh ! Tu veux faire l’interview ? »
Ariane avait subitement abandonné la fausse voix de père Noël censé imiter Delalande. Elle fixait sa cousine avec un certain entrain tandis que sa sœur Eline caressait sa peluche d’abraxan comme si c’était un chat. C’est à ce moment-là qu’elle eut comme une révélation et qu’elle fila en dehors de la chambre.
« Ah ?… Tu vas où ? Avait-elle tenté de crier sans avoir de réponse. Elle se retourna vers Roseanne avec un air béat devinable derrière sa fausse barbe. Bah, je n'ai pas lancé la première tâche… La petite sorcière soupira, tu voudras faire l’interview ? »
Il ne fallut pas longtemps pour voir la seconde revenir avec le chat de la famille dans les bras. Sa tête blasée laissait entrevoir que sa sieste journalière de vingt-trois heures avait été écourtée.
« J’ai récupéré monsieur oups, ça sera mieux que la peluche. »
« LAISSEZ MONSIEUR OUPS TRANQUILLE ! »
La voix de Claire s’était élevée de la cuisine et avait réussi par on ne savait pas quel miracle à parvenir jusqu’à la chambre. Les jumelles grimacèrent et le chat les observa avec un air de fierté et de nonchalance. Il sauta du lit, et vint sortir de la chambre avec un flegme bien à lui, mais quand il essaya de sauter sur la rambarde de l’escalier, il se la prit en pleine poire sous les yeux des fillettes qui avait grimacé au même moment avec empathie pour la douleur éprouvée.
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
Roseanne observa avec un sourire amuser les réactions de ses cousines. Apparemment, son imitation avait eu l'effet escompté bien que son public semblait plutôt facile. Se tenant droite avec les mains croisé devant elle, la jeune Dagda observa Arianne ce déguisé en une version approximatif du directeur de l'Académie. Enfin, tant qu'il n'y avait pas de choc à pique à goûter, tout devrait bien se passer.
La voix de père Noël prise par sa cousine surpris la jeune fille qui dut se retenir d'éclater de rire, décidément, elle avait bien fait de monter. La première année observa la coordination des jumelles avec intérêt, c'était vraiment fascinant. Enfin leurs réactions face à son imitation de Lorie, c'était de la coordination, le coup de la peluche, c'était probablement juste l'habitude du jeu, mais quand même.
Le regard de la jeune sorcière se posa sur les peluches qui lui rappelaient vaguement quelque chose. Elles étaient assez semblables à celles qui étaient vendues à la ménagerie du refuge lorsqu'elle y avait été avec Teilo. Le sourire de la jeune fille s'agrandit en se remémorant ce souvenir. Elle avait elle-même une peluche d'anguipède et une autre de luminade venant de là-bas dans sa chambre à l'Académie et elle avait hâte de les retrouver.
Roseanne fut ramené dans le présent lorsque sa cousine abandonna la voie de père Noël. L'interview ? Il fallut quelques secondes à la jeune fille pour se souvenir qu'il y avait en effet eu une interview des champions avant le tournoi. Face à l'entrain d'Ariane, il était hors de question de refuser. "Oh et bien, ce serait avec..." commença la jeune fille avant d'être coupé par le départ d'Eline.
Reportant son attention sur Ariane, la jeune fille finit sa réponse. "Bien sûr, avec plaisir." répondit-elle toujours avec le sourire. C'est à ce moment qu'Eline refit son apparition avec un chat dans les bras, chat qui n'avait pas l'air d'avoir très envie d'être là, ce qui pouvait se comprendre vu la proposition de sa cousine. "Euhhhh, alors...." commença une nouvelle fois la jeune fille pour être, cette fois, interrompue par sa tante.
*Merci tata !* se dit la première année avec soulagement. La jeune Dagda observa le chat les différentes réactions du chat, le sourcil levé face à tant de nonchalance et de flegme. "Oups !" s'exclama Roseanne avec une petite grimace en voyant le chat se prendre la barrière en pleine tête. "Je comprends mieux le nom du coup. Ce n'est pas grave, la peluche fera l'affaire." commenta la jeune sorcière avant de se retourner vers les jumelles. "Bon, on la fait cette interview ?"
La voix de père Noël prise par sa cousine surpris la jeune fille qui dut se retenir d'éclater de rire, décidément, elle avait bien fait de monter. La première année observa la coordination des jumelles avec intérêt, c'était vraiment fascinant. Enfin leurs réactions face à son imitation de Lorie, c'était de la coordination, le coup de la peluche, c'était probablement juste l'habitude du jeu, mais quand même.
Le regard de la jeune sorcière se posa sur les peluches qui lui rappelaient vaguement quelque chose. Elles étaient assez semblables à celles qui étaient vendues à la ménagerie du refuge lorsqu'elle y avait été avec Teilo. Le sourire de la jeune fille s'agrandit en se remémorant ce souvenir. Elle avait elle-même une peluche d'anguipède et une autre de luminade venant de là-bas dans sa chambre à l'Académie et elle avait hâte de les retrouver.
Roseanne fut ramené dans le présent lorsque sa cousine abandonna la voie de père Noël. L'interview ? Il fallut quelques secondes à la jeune fille pour se souvenir qu'il y avait en effet eu une interview des champions avant le tournoi. Face à l'entrain d'Ariane, il était hors de question de refuser. "Oh et bien, ce serait avec..." commença la jeune fille avant d'être coupé par le départ d'Eline.
Reportant son attention sur Ariane, la jeune fille finit sa réponse. "Bien sûr, avec plaisir." répondit-elle toujours avec le sourire. C'est à ce moment qu'Eline refit son apparition avec un chat dans les bras, chat qui n'avait pas l'air d'avoir très envie d'être là, ce qui pouvait se comprendre vu la proposition de sa cousine. "Euhhhh, alors...." commença une nouvelle fois la jeune fille pour être, cette fois, interrompue par sa tante.
*Merci tata !* se dit la première année avec soulagement. La jeune Dagda observa le chat les différentes réactions du chat, le sourcil levé face à tant de nonchalance et de flegme. "Oups !" s'exclama Roseanne avec une petite grimace en voyant le chat se prendre la barrière en pleine tête. "Je comprends mieux le nom du coup. Ce n'est pas grave, la peluche fera l'affaire." commenta la jeune sorcière avant de se retourner vers les jumelles. "Bon, on la fait cette interview ?"
Claire Rosecieux
Professeure de Métamorphose
Les jumelles observaient le chat disparaître, dès qu’il eut disparu, elles échangèrent un regard complice en haussant les épaules. C’était sûrement une bonne idée de laisser monsieur oups tranquille pour ne pas s’attirer les foudres de guerre de la créature la plus dangereuse de la maison : maman.
Ariane fut la première à reporter son attention sur sa cousine. Elle lui afficha un sourire avant de se gratter l’arrière de la tête.
« Oui l’interview oui ! »
La fillette se rapprocha d’un coffre en bois, légèrement vernis et lui donnant un aspect rougeâtre marronné, et en sortit des fausses lunettes et un calepin.
« Mademoiselle Rosecieux ! »
« C’est Leroy »
« Ah oui mince… Leroy ! Asseyez-vous, asseyez-vous. »
Ariane fit un petit signe de main à sa cousine pour que celle-ci prenne place sur le lit. Elle fit semblant de tourner quelques pages avant de plonger son regard dans la nouvelle championne de Beauxbâtons.
« Je suppose que vos parents doivent être fiers de vous ? Si vous deviez leur dire un mot sur votre participation, ce serait lequel ? »
Ariane laissa suffisamment de temps à Roseanne pour répondre et vint acquiescer lorsqu’elle eut fini.
« Hum, vous êtes la plus jeune de ce tournoi, n’êtes-vous pas trop stressée à l’idée de vous mesurer à plus expérimenté ? »
Encore une fois, la petite sorcière laissa le temps à sa cousine de répondre, et s’empressa d’enchaîner sur une autre question dès qu’elle eut fini.
« Tous les regards seront tournés vers vous… Et il y a fort à parier que vous allez inspirer les futures générations, qu’est-ce que vous aimeriez leur dire ? »
Ariane opina du chef tandis que Roseanne parlait, elle jouait si bien la comédie qu’on pourrait penser qu’elle voulait être journaliste.
« Des gens sont morts dans le passé, on pense notamment à… » « Cedric Digody » « N’avez-vous pas peur de ce qui pourrait se passer dans le tournoi ? »
Les yeux ronds cachés derrière les fausses lunettes, étaient pendus aux lèvres de la championne.
Contenu sponsorisé