Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
2. Les joueurs ont à-peu-près 3 jours pour répondre à la résolution du maître du jeu. Passé ce délai, ils seront pénalisés de -1 point d’épuisement, mais pourront tout de même publier leurs actions dans un délai de 24h.
3. Les joueurs sont libres de faire agir leur personnage comme ils l’entendent. Toutefois, afin d’éviter les actions abusives, ils ne sont autorisés à mettre en scène que 2 actions maximum par tour. Le maître du jeu conseille d’ailleurs aux joueurs de résumer leurs actions au bas de leur publication pour s’y retrouver.
Compte comme 1 action :
○ 1 acte magique : l’utilisation d’un sortilège du socle commun ou d’un acquis par le personnage (à l’exception des acquis automatiques, ceux qui ne nécessitent pas d’être activés par les joueurs)
○ 1 acte non-magique : tout ce qu’un personnage peut entreprendre qui ne relève pas des deux catégories précédentes
Ne compte pas comme 1 action :
○ l’utilisation des capacités du personnage
○ l’utilisation des éléments présents dans le sac du personnage
À tout moment, Lorie Fleury, vous pouvez utiliser votre table des sorciers pour poser toutes les questions que vous souhaitez au maître du jeu. Il vous est toutefois recommandé de ne pas attendre la dernière minute pour interroger le maître du jeu. Le risque étant de ne pas obtenir une réponse avant la fin du délai de publication s’il n’est pas connecté dans la dernière ligne droite.
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
Forêt suspendue, Castelobruxo, Brésil
Les acclamations de la foule retombent lorsque la professeure Iparanga lève les bras pour appeler au calme. Au centre du cercle formé par les élèves et les professeurs du collège, vous vous tenez en compagnie des trois autres champions en compétition : Hawaou, Nahele et Tearii. Vous portez pour l’occasion une tenue que vous connaissez bien, celle spécialement dessinée pour vous — et réajustée pour l’occasion ! — par la Maison Capenoir : des bottes confortables en cuir, un pantalon bleu foncé, une ceinture en cuir, et un chemisier bleu ciel sous un manteau sans manche assorti au pantalon. La souplesse et la légèreté des tissus utilisés vous offrent une amplitude de mouvement tout en préservant cette élégance à la française qui vous distingue des autres champions.
« L’heure est venue pour nos quatre champions de se lancer dans une quête qui ne prendra fin que lorsque les quatre fragments de ciel auront été retrouvés et rassemblés*, déclare la professeure Iparanga, entraînant de nombreux murmures parmi la foule. Au solstice d’été, soit le soir du vingt juin, si les quatre fragments n’ont pas été retrouvés, les trompes du collège souffleront malgré tout la fin de cette quête. Le grand gagnant ou la grande gagnante sera alors désigné par le jury du Tournoi. »
Elle s’avance vers votre petit groupe, un sourire aux lèvres. D’un geste ample et maîtrisé, elle fait apparaître un assortiment de quatre boîtes empilées les unes sur les autres : une blanche, une bleue, une jaune et une rouge.
« Ces boîtes contiennent autant de fanions ensorcelés dont vous aurez besoin pour marquer vos allées et venues dans la forêt, poursuit-elle, un ton plus bas, de sorte à ce que vous soyez les seuls à l’entendre. La couleur de la boîte correspond non seulement à celle de vos fanions, mais aussi à l’arbre-portoloin qui vous servira de porte d’entrée et de sortie tout au long de votre quête. »
A bien y regarder, par-delà la foule nombreuse, vous distinguez bien les quatre arbres en demi-cercle décorés de paniers fleuris aux couleurs de chaque boîte.
« Comme il vous l’a été dit avant les vacances, vous êtes autorisés à quitter les lieux dès huit heures du matin mais si vous n’êtes pas revenus, au plus tard, à midi, des professeurs seront envoyés vous chercher. Ce qui constituera une pénalité pour le jury du Tournoi. Des questions ? »
Les autres champions ne semblent pas en avoir. Vous saviez déjà que votre emploi du temps serait adapté au sortir des vacances de Pâques pour que chacun d’entre vous puisse aller et venir comme bon lui semble : vos matinées seraient donc libérées de toute obligation quand il vous faudrait poursuivre votre scolarité l’après-midi ; la soirée restant des heures dédiées aux loisirs, aux devoirs et aux repos.
« Il a été convenu que le choix de la boîte reviendrait en premier à la plus jeune d’entre vous, dit-elle avant de poser son regard sur vous. Mademoiselle Fleury, quelle couleur choisissez-vous ? »
Lorie Fleury
6ᵉ année, Déléguée, Ogme
J’observais cette foule et ses acclamations avec un regard détachés en mangeant ma friandise, j’avais déjà fait un travail de concentration devant le miroir de mes appartements. Puis, la professeure Iparanga appela le silence comme on appelait une créature magique. Un simple signe pour que toute l’agitation laisse place au sérieux du tournoi international. Avaient-ils conscience de ce qui se tramait ? Bien sûr que non. Il était de toute façon trop tôt, mais je me souvenais des discussions avec les autres champions, ce qu’on devait chercher dans la forêt. Rien que nous puissions soigner… La phrase tournait en boucle dans ma tête comme un disque rayé. Avait-elle seulement dit cela ? Peut-être pas au mot près, mais j’avais moins de confiance en elle que je pouvais en avoir pour mon maître.
Les consignes fusaient comme des feux d’artifice, l’information de la championne était donc vraie. Des fragments d’étoiles… Une question finale… Avais-je encore envie de gagner ? Pour Hinrich ? Pour moi ? Pour Suzanne ? Ou est-ce que je me contenterais d’assister l’un des champions pour le porter à la victoire ? Le tournoi des trois sorciers m’avait échappé dans une absurdité éblouissante, outre la défaite, le champion avait été lâchement assassiné pour me placer ici même, comme un pion sur un échiquier.
J’entendis mon nom, me coupant dans mes pensées. J’avais réussi à écouter les consignes avec une attention particulière. J’étais la plus jeune… Je commençais à avoir l’habitude, mais j’avais quelque chose qu’ils n’avaient pas : les apprentissages de Beauxbâtons. Mon regard s’était posé sur la professeure, puis sur cette boîte aux fanions bleus. La couleur de mon académie… Je fis alors un pas en avant, attrapant par la même occasion ma baguette qui coiffait mes cheveux en un petit chignon. Mon carré noir se libéra et je ne pouvais nier qu’Amy s’y connaissait en matière de cheveux.
« Laxare… Avais-je formulé alors que j’avançais d’un pas assuré vers la boîte. Je choisis la couleur rouge. »
Couleur de Durmstrang, couleur du sang, couleur du feu.
Action Magique 1 : #25 [SP] Laxare – Le charme de Détente
Action Magique 2 : #10 [SP] L’art de la Baguette
Consommation grenaille du rapace.
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
Forêt suspendue, Castelobruxo, Brésil
« Bonne chance, vous glisse la professeure Iparanga au moment où vous récupérez la boîte rouge. Votre arbre-portoloin n’attend plus que vous. »
Elle fait un pas de côté et vous désigne du regard l’arbre le plus à droite — la foule d’élèves se fend en deux pour vous ouvrir l’accès. Vous ne pouvez pas vous tromper, les paniers fleuris qui le décorent sont garnis de fleurs rouges.
A votre suite, Hawaou choisit la boîte blanche puis vient Tearii qui choisit la bleue. Bon dernier, Nahele semble s’accommoder que vous lui ayez laissés la boîte jaune. Aucun de vos compagnons de fortune n’a vraisemblablement de questions. Vous lisez sur leur visage toute leur concentration alors qu’ils se mettent en marche vers leur arbre-portoloin — l’épaule de Nahele rapidement rejointe par le singe tamarin qui lui sert d’animal-de-lien.
Lorie Fleury
6ᵉ année, Déléguée, Ogme
D’un pas décidé je me déplaçait vers l’arbre-portoloin. Il ne me restait plus que quelques pas pour affronter la forêt et ses dangers. J’avais scrupuleusement préparé un sac qui me permettrait de me défaire des êtres maléfiques. Pour les créatures magiques, je les affronterai, j’étais là pour ça. Montrer au monde de quoi Beauxbâtons était capable, de quoi j’étais capable et donc, par extension, laisser leur imagination faire le reste quant à Durmstrang.
Puis, alors que je préparais mon estomac à encaisser les potions qui me permettrait d’y aller à fond. Je me laissais emporter par le portoloin, baguette prête à être utilisée.
Action 1 : Déplacement
Action Magique 2 : #28 [SP] L’art de la Mesure (II)
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
Ruines, Forêt Amazonienne, Brésil
Comme tous les arbres-portoloins de Castelobruxo, le vôtre possède une grande cavité à l’intérieur même de son tronc. Une cavité assez grande pour accueillir un sorcier adulte, voire deux.
Une fois vos pieds entrés à l’intérieur de cette cavité, vous sentez durant un bref instant le sol s’ouvrir sous vos pieds tandis qu’un tourbillon de magie pure se met à tourner autour de vous. Fugace, cette sensation est vite remplacée par le retour d’une terre ferme et la vision d’une autre cavité — plus sombre — dans un tout autre arbre situé en plein cœur de la forêt amazonienne. Vous n’avez pas besoin de quitter la cavité pour entendre tous les bruits caractéristiques de cette forêt légendaire : le chant des arbres, les cris des créatures magiques ou encore le gloussement des lianes.
Lorsque vous la quitterez, vous vous trouverez au beau milieu d’un site en ruine : des pierres géantes rudement taillées pour la plupart recouvertes d’une épaisse mousse verte ou de plantes grimpantes en fleurs. La visibilité n’est pas très bonne — la frondaison des arbres est ici très resserrée. Pour autant, vous pourrez apercevoir deux chemins de terre quitter ce site : le premier sur votre gauche, l’autre sur votre droite.
Lorie Fleury
6ᵉ année, Déléguée, Ogme
Arrivée sur place j’observais la nature resplendissante, les arbres, les lianes et les créatures qui parcouraient le sol. Toutes étaient dans leur habitat naturelle, le spectacle était merveilleux, comme l’air qui permettait aux odeurs de me parvenir. Je fit alors un pas en avant, écartant les quelques feuillages qui pourraient me fouetter le visage. Tout devint encore plus somptueux, mais mon cœur se serra quand mes yeux se posèrent sur mon premier choix. Deux chemins, je soupirais, il y avait comme un air de déjà vu. L’avantage c’est que j’avais juste à suivre l’un d’eux et revenir sur mes pas si jamais.
Deuxième problème, revenir avant midi. Au moins j’avais la boîte de fanion rouge que je pouvais disperser pour ne pas me perdre. J’observais alors les chemin pour voir si des traces de pas étaient présentes. Baguette en main, le pas aussi léger que possible je me mis alors à progresser vers le chemin de droite. Que l’exercice commence ! Derrière moi, je balisais mon chemin pour mieux me retrouver. J’avais lu quelque chose sur le sujet dans un livre. En cas de croisement, je saurais quoi faire.
Action 1 : Déplacement discret
Action 2 : Observation
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
???, Forêt Amazonienne, Brésil
Vous vous enfoncez dans la forêt, guidée par votre seul instinct. Vous marchez en suivant le chemin de terre rouge pendant vous-ne-savez-combien-de-temps — quelques minutes c’est certain — lorsque vous captez un bruit anormal au milieu de tous les autres : un vrombissement puissant. Vous en comprenez la provenance bien avant que son auteur ne tente de vous surprendre.
Effectivement, la grenaille du rapace que vous avez avalé un peu plus tôt vous révèle la silhouette profilée d’une créature qui slalome entre les arbres — manifestement pour vous atteindre. La créature en question est particulièrement rapide et agile ; plus problématique : elle vole et semble posséder un dard capable d’embrocher le premier géant venu.
De l’envergure d’un abraxan adulte, elle vous fait pourtant plus penser à une guêpe qu’à un cheval…
Vous vous félicitez d’avoir l’initiative sur elle.
Lorie Fleury
6ᵉ année, Déléguée, Ogme
« Rien que nous puissions soigner hein… » Je commentais de façon insolente entre mes dents. J’étais curieuse de savoir comment la grande prêtresse comptait intervenir si je n’avais pas d’objet à marchander… « Lys observe si elle est seule… Gazouille autant de fois que tu en détectes… » Lui avais-je murmuré.
Quoi qu’il en fût j’en rais mes appuis, je faisais mon possible pour toujours faire face à la créature qui volait avec agilité au travers des arbres. Ma baguette était soigneusement pointée dans sa direction et j’attendais la meilleure fenêtre pour lancer un sort. Je ne pouvais avoir les yeux partout et mes oreilles étaient submergées par le bourdonnement grave de la créature. Pour autant, je ne pouvais me contraire à être distraite et rater ma fenêtre, marchander avec la reine serrait une perte de temps.
Il ne fallut que quelques instants pour obtenir une fenêtre convenable, je fis alors un mouvement de baguette magique.
« Immobulus ! » Avais-je formulé tout en étant prête à réitérer mon sort afin de gagner du temps. Si celle-ci était toute seule ou si mon sort fonctionnait comme sur les fées qui volait en essaim, alors j’entreprendrais de continuer simplement ma route en faisant attention de ne pas toucher le dard.
Action 1 (magique) : #19 Immobulus – Le charme de Blocage
Action Conditionnelle 1 : Déplacement pour continuer sur le chemin
Action Conditionnelle 2 : #19 Immobulus – Le charme de Blocage
Utilisation de la robe.
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
???, Forêt Amazonienne, Brésil
Votre charme de Blocage (Immobulus) emprisonne la créature dans une sorte de boucle temporelle à l’intérieur de laquelle le temps s’écoule beaucoup plus lentement que dans le monde réel. Considérablement ralentie dans son mouvement, elle n’est pour le moment plus en mesure de vous inquiéter. Quelque chose vous dit — l’expérience sans doute — que les choses n’en resteront pas là pour autant…
Parti à la chasse aux informations, les gazouillis de votre animal-de-lien — vous en comptez au moins une dizaine — vous alertent des dangers qui vous guettent avant même que les vrombissements ne se manifestent aux quatre coins de la forêt. La grenaille du rapace ne vous permet pas encore de les repérer — ce qui semble vous laisser le temps de dresser un plan — mais loin devant vous, si vous suivez du regard le chemin de terre que vous suivez, elle vous permet d’apercevoir un bien étrange édifice en surbrillance… Une sorte de grand ovale qui émerge de la forêt.
Lorie Fleury
6ᵉ année, Déléguée, Ogme
J’observais cette créature en suspension tandis que mon esprit comptait les gazouillis de Lys. Pas moins d’une dizaine de créatures pouvant me mener jusqu’à la reine où je devrais alors marchander pour ma vie. Il me fallait un plan, quelque chose qui permettrait de me mettre en sécurité tout en montrant au jury ce qu’on était capable de faire. D’une certaine façon, cette créature avait eu de la chance, elle était tombée sur moi et non sur Hinrich… Peut-être aurait-elle souffert en d’autres circonstances. Cette pensée m’était désagréable.
Dans un soupçon d’insolence, je lui fis un petit clin d’œil sans savoir si ses yeux pouvaient le voir à cette distance et sans attendre, je lançais le sort qui me permettrait de me protéger d’un voyage désagréable. Du moins, je l’espérais.
« Murorum Invisibili » avais-je formulé.
Je profitais des enseignements de l’an dernier pour dupliquer le sort, créant deux murs de part et d’autre de moi légèrement courbé. Permettant d’englober l’édifice entre les murs protecteurs à l’apparence de ce ballon que Daroux avait utilisé avec sa sœur. Un ballon de rugby si je me souvenais bien de mes cours avec la professeure Kieffer. Les murs étaient suffisamment espacés entres eux pour me permettre de ne pas être touché par les dards.
Alors que ma protection était dressée, je me mis en marche vers l’édifice tout en restant vigilante. Je profitais toutefois de ce moment de calme pour boire l’une des potions que j’avais achetées chez les gitans… En espérant que leur magie ne soit pas capricieuse, ce n’était pas le moment de l’être.
Action 1 (magique) : #41 [SP] Murorum Invisibili – Le charme du Mur Invisible + #29 [SP] L’art de la Duplication (II)
Action 2 : Déplacement pour rejoindre l’édifice
Utilisation de la robe.
Utilisation potion revigorante
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
???, Forêt Amazonienne, Brésil
L’utilisation du charme du Mur Invisible (Murorum Invisibili) couplée à votre capacité à dupliquer les sortilèges vous permet d’atteindre l’étrange édifice en gardant les guêpes géantes à bonne distance. Rageuses, vous les voyez par dizaines attaquer encore et encore les murs invisibles que vos runes maintiennent en place jusqu’au découragement le plus total. Vaincues par votre ingéniosité, elles finissent par s’en aller et par disparaître dans la forêt.
Sauve — et revitalisée par la potion que vous ingurgitez — vous pouvez étudier les parois de l’édifice d’un peu plus près et remarquez qu’elles sont rugueuses et constituées de terre séchée mélangée à des fibres végétales. Vous remarquez également les contours d’une grande porte sans poignée. Une porte assez haute et large pour laisser passer deux abraxans côte à côte, il vous semble.
Lorie Fleury
6ᵉ année, Déléguée, Ogme
J’observais les créatures et leur ferveur, malheureusement pour elles le mur les tiendrait à distance malgré leurs assauts répétés. La potion des gitans ne m’avait pas déçue, je me sentais aussi fraîche que lorsque j’avais rejoint l’arbre-portoloin. Et alors que je progressais vers ce qui m’intéressait, je regardais la ferveur quitter les créatures, puis je suivais leur abandon. J’étais dans leur forêt, j’étais l’étrangère et je gardais ça en tête, si elles avaient abandonné rien ne m’indiquait que le reste de mon aventure serait tranquille.
Arrivée à l’édifice, j’observais les murs avec attention. Je le marquais alors d’un fanion rouge, signe que j’étais déjà passé par ici. Je n’avais pas l’intention de me perdre ou de prendre une pénalité bête. Puis mes yeux se posèrent sur une porte, une grande porte…
Vigilante, j’offrais un coup d’œil aux alentours avant de me poster devant cette porte assez grande pour laisser passer deux abraxans. La question que je me posais était de savoir ce qu’il y avait derrière ? Malheureusement, pour ça, il fallait l’ouvrir.
« Lys… reste attentive essaie de voir avant moi ce qu’il y a derrière cette porte, préviens moi si tu vois quelque chose de suspect. » Je savais que mon murmure avait été capté par ses petites oreilles de prédatrice.Ainsi après avoir soufflé pour me donner du courage, je poussais alors sur la porte dans l’espoir de l’ouvrir suffisamment pour me faufiler à l’intérieur. Pour peu que Lys ne m’indique pas de danger.
Action 1 (magique) : #11 [SP] L’art de la Vigilance Constante
Action 2 : Tentative d’ouvrir la porte
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
???, Forêt Amazonienne, Brésil
La porte ne cède pas malgré le poids que vous faites peser sur elle.
Alors que vous reculez d’un pas pour envisager une autre solution, vous remarquez la myriade de scintillements qui s’est entre-temps allumée le long des parois de l’édifice, comme si une pluie de paillettes lui était soudain tombée dessus. Votre vigilance naturelle vous pousse à croire que ces scintillements représentent quelque chose et par extension l’édifice. Le détériorer d’une façon ou d’une autre serait sans doute une mauvaise idée.
Après avoir fait le tour de l’endroit, Lys semble contrariée. Elle n’a certes pas détecté de danger, mais elle ne semble pas avoir pour autant réussi à entrer dans l’édifice.
Lorie Fleury
6ᵉ année, Déléguée, Ogme
La porte ne bougea pas… Dans quel état était ma condition physique avant le tournoi pour que même après un an d’entraînement cette fichue porte ne daigne pas bouger d’un millimètre ?
Je fis un pas en arrière pour scruter l’édifice sous tous les angles qui m’étaient possibles de voir, la poudre pailletée ne disait rien qui vaille et j’abandonnais bien vite l’idée de détruire la porte à coup de sortilège. Il y avait peut-être quelque chose à jouer, mais il me fallait un peu de temps avant de remettre mes souvenirs en ordre.
Alors que l’envie de ressayer de pousser la porte me pris, Lys venait de finir son petit tour visiblement déçue.
« Ne sois pas trop dure avec toi-même Lys, tu as fait de ton mieux et je t’en remercie… Même si mes murs empêchent les créatures, guette les environs, je vais réessayer… »
Ni une ni deux, je faisais à nouveau un pas vers la porte. Je posais alors mes mains sur celle-ci en m’entrant le plus possible dans le sol. Puis de toutes mes forces, j’essayais à nouveau d’ouvrir l’édifice, m’arrachant un petit cri dans l’effort.
Action 1 :Pousser la porte en scenarium
Action en réserve : Tentative d’ouvrir la porte une seconde fois
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
???, Forêt Amazonienne, Brésil
La porte finit par céder lors de votre troisième tentative : pivotant de quelques centimètres, elle vous permet de vous faufiler à l’intérieur de l’édifice. Ce que vous découvrez à l’intérieur vous laisse sans voix…
Des centaines de miroirs de forme et de taille diverses suspendues à des arbres exotiques — de forme et de taille toutes aussi diverses — acheminent la lumière qui entre par un oculus percé au sommet de l’édifice à un gigantesque bassin aquatique au niveau du sol. Le bassin occupe pratiquement tout l’espace circulaire devant vous — même les arbres y poussent ! L’atmosphère est extrêmement humide, moite, comme si vous étiez à l’intérieur d’une serre d’un genre particulier.
Malgré la pénombre environnante, vous distinguez nettement des nénuphars géants qui forment plusieurs chemins à la surface de l’eau et, à demi cachée par les troncs d’arbre et les lianes, une silhouette humanoïde qui s’affaire sur une plateforme au centre du bassin. Une femme si vous vous fiez à sa longue chevelure… mais certainement pas humaine à constater le bleu-vert de sa peau. Elle ne semble pas du tout avoir conscience de votre présence.
Lorie Fleury
6ᵉ année, Déléguée, Ogme
Je m’acharnais sur les portes comme si ma vie en dépendait et après moult effort, je sentis une petite vibration qui inaugurait quelque chose de bon pour la première fois. Mes bras me faisaient mal, jamais, je n’avais pas eu à forcer de la sorte sur une porte pour l’ouvrir. Après un nouveau gémissement d’effort, j’avais réussi à entrouvrir l’édifice pour me glisser à l’intérieur.
Ce que j’y vis me laissa sans voix, mon arrivée à Castelobruxo avait eu une saveur particulière, mais ce que je voyais ici était différent. Ce n’était pas plus impressionnant que les murs de l’école, mais il y avait ce microcosme qui semblait apaisant. Pour autant, je ne me laissais pas berner par la magie des lieux, la baguette devant moi prête à intervenir, j’analysais la pièce, je passais chaque recoins au peigne fin, chaque détail que mes yeux pouvaient apercevoir était une mine d’or d’information. Les miroirs, les lianes, le bassin, les arbres...
l'atmosphère humide couplé au bassin remplis d'eau me poussa à utiliser un charme d’Imperméabilité. Je m'étais déjà faite piégée lors de cette pluie dans la forêt de l'académie, je ne comptait pas reproduire les mêmes erreurs. Je referais prévenir que guérir.
« Impervius »
Quelque chose me murmurait qu’il faudrait sûrement utiliser les nénuphars pour progresser jusqu’à cette silhouette humanoïde, les utiliser comme un chemin… Je fis alors un mouvement de main à Lys.
« Restes en sécurité et fais attention où tu poses tes pattes… » Avais-je murmuré à son attention sans pour autant détourner le regard de la silhouette.
Si rien ne venait pour m’attaquer alors j’entreprendrais de m’avancer vers le bassin. La prudence était de mise, j’étais ici en étrangère, probablement dans son édifice, qu’elle en soit la propriétaire ou la gardienne…
Action 1 (magique) : #20 Impervius – Le charme d’Imperméabilité
Action 2 (magique) : #30 [SP] L’art de l’Analyse
Utilisation de la robe
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
???, Forêt Amazonienne, Brésil
Votre tenue à présent protégée par un charme d’Imperméabilité (Impervius), vous analysez cet endroit merveilleux et plus encore l’être qui l’habite. Vous remarquez alors que la lumière qui entre par l’oculus est divisée, niveau après niveau, par la forêt de miroirs de sorte à ce qu’elle finisse par frapper la surface de l’eau en de multiple points. Vous remarquez par ailleurs que l’être à la peau bleu-vert s’active autour d’une stèle horizontale qui par un procédé qui vous échappe semble modifier l’angle de n’importe quel miroir selon le bon vouloir de la maîtresse des lieux.
A bien y regarder, vous devinez que celle-ci est beaucoup plus grande qu’un être humain et que le dessin des muscles de ses bras laisse deviner un physique extrêmement athlétique.
« Lorie ! chuchote quelqu’un tout près de vous. »
Après avoir percé la pénombre du regard, vous repérerez Tearii maintenu par des lianes contre un des premiers troncs à portée de pas.
« Aide-moi je t’en supplie. »
Lorie Fleury
6ᵉ année, Déléguée, Ogme
J’observais celle qui m’apparaissait de plus en plus comme une amazone. Je me souvenais de ce que j’avais lu sur leur peuple et si la silhouette avait cette aura de guerrière impressionnante, mon regard se détournerait vers la voix qui venait de m’interpeller. Par la barbe de Merlin… Comment mon homologue avait réussi à faire pour se faire attraper en une vingtaine de minutes ? Les contes de fées avaient pris un détour surprenant, mais l’idée qu’une « princesse » vienne sauver un prince était relativement amusant.
La question qui me brûlait les lèvres, était simple, comment ? Pourquoi ? Avait-il commis une erreur ou avait-il fâché celle qui était la gardienne des lieux ? Qu’est-ce que tout cela voulait dire ? Je refrénais un soupir alors que je posais mon index libre sur mes lèvres pour lui dire de se taire. Évidemment, j’avais acquiescé à sa demande, je n’allais pas le laisser fusionner avec un arbre tout de même.
« Assurdiato » avais-je murmuré comme formulation pour que le prince et moi puissions discuter sans attirer l’attention de la gardienne.
Je me demandais si celle-ci était capable de me voir d’ici ? Probablement pas sinon elle m’aurait déjà vu et entendu avec mon charme d’imperméabilité.
« Tu peux me parler sans crainte d’être entendu… »
Je ne détournais pas mon regard de l’amazone, j’étais prête a contre-attaquer si son esprit guerrier s’éveillait. J’espérais que le prince serait capable de m’expliquer comment il avait fini dans cette situation, qu’il soit capable de comprendre par lui-même qu’il fallait me donner le maximum de clefs.
Action 1 (magique) : #41 [SP] Assurdiato – Le charme d’Assourdissement
Action 2 (conditionnelle) :
2.1 : Si attaquée -> Esquive
2.2 : Si non attaqué -> #11 [SP] L’art de la Vigilance Constante
Utilisation de la robe
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
???, Forêt Amazonienne, Brésil
Votre charme d’Assourdissement (Assurdiato) sécurise vos échanges avec Tearii. Obéissant, le prince hoche la tête et s’explique :
« En quittant Castelobruxo, j’ai atterri non loin de cet endroit. J’ai évidemment repéré cette construction alors j’ai voulu voir ce qu’elle cachait. C’était désert… enfin c’est ce que je pensais… une créature à la peau bleue m’a menacé de son épée en hurlant dans une langue incompréhensible quand je suis arrivé près d’une grande table en pierre. Elle m’a forcé à marcher jusqu’ici et a prononcé une formule qui a donné vie aux lianes de cet arbre. Je n’ai pas eu le temps de réagir qu’elles m’ont encerclé. Je suis retenu prisonnier depuis. »
Votre vigilance naturelle vous pousse à comprendre que si l’amazone ne représente effectivement pas un danger mortel, votre présence en ce lieu représente déjà une erreur en soi. Menacer votre hôte d’une façon ou d’une autre serait certainement une erreur encore plus grande. Ce qui ne laisse que peu d’options sur la table.
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