Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
2. Les joueurs ont à-peu-près 3 jours pour répondre à la résolution du maître du jeu. Passé ce délai, ils seront pénalisés de -1 point d’épuisement, mais pourront tout de même publier leurs actions dans un délai de 24h.
3. Les joueurs sont libres de faire agir leur personnage comme ils l’entendent. Toutefois, afin d’éviter les actions abusives, ils ne sont autorisés à mettre en scène que 2 actions maximum par tour. Le maître du jeu conseille d’ailleurs aux joueurs de résumer leurs actions au bas de leur publication pour s’y retrouver.
Compte comme 1 action :
○ 1 acte magique : l’utilisation d’un sortilège du socle commun ou d’un acquis par le personnage (à l’exception des acquis automatiques, ceux qui ne nécessitent pas d’être activés par les joueurs)
○ 1 acte non-magique : tout ce qu’un personnage peut entreprendre qui ne relève pas des deux catégories précédentes
Ne compte pas comme 1 action :
○ l’utilisation des capacités du personnage
○ l’utilisation des éléments présents dans le sac du personnage
À tout moment, Giovanni Cumuci, Roseanne Leroy, vous pouvez utiliser votre table des sorciers pour poser toutes les questions que vous souhaitez au maître du jeu. Il vous est toutefois recommandé de ne pas attendre la dernière minute pour interroger le maître du jeu. Le risque étant de ne pas obtenir une réponse avant la fin du délai de publication s’il n’est pas connecté dans la dernière ligne droite.
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
Jardins ouest, Beauxbâtons, France
Bien que le temps soit maussade, vous vous promenez dans la partie ouest des jardins en cet après-midi libre. L’esgourdite — l’otite du monde de la sorcellerie — vous embête sérieusement depuis vingt-quatre heures. Par moment, vous n’entendez tout simplement plus rien.
Heureusement, pour cette fois, vous les entendez bien avant de les voir : le cortège d’abraxans montés par les élèves de 14 ans et plus, mené par monsieur De Moor, le maréchal-ferrant. Vous vous arrêtez sur l’accotement pour les laisser passer. Un, deux… Vous en comptabilisez six au total, six impressionnantes montures ailées pour deux cavaliers et quatre cavalières. Monsieur De Moor vous remercie d’un hochement de tête, imité par le reste de ses élèves.
Après leur avoir laissé suffisamment de distance, vous vous apprêtez à reprendre votre chemin quand vous manquez d’être surpris par une retardataire : la cinquième cavalière du cortège, Doriane Rosier. Montée sur un remarquable abraxan blanc, elle décale sa monture pour vous laisser suffisamment de place et vous dépasse au pas, le menton relevé, le regard fixé droit devant elle…
Comme bien d’autres élèves le mercredi après-midi, vous vous êtes trouvée une place à l’ombre des arbres pour lire tout en portant, de temps à autres, votre attention sur celles et ceux qui empruntent le chemin de terre à trois ou quatre mètres de là — il n’est pas rare de capter quelques histoires de vie. La racine sur laquelle vous êtes assise est confortable ; le livre qui détaille le fonctionnement de tous les bureaux constitutifs du ministère des Affaires magiques l’est beaucoup moins par sa technicité…
Pour ne rien arranger, depuis le début de la semaine, vous êtes victime d’une poussée d’éclabouille — l’acnée du monde de la sorcellerie. Les pustules sur votre visage ne sont pas encore nombreuses mais elles sont douloureuses. Pire, elles vous ont contraint à vous isoler de vos camarades… Enfin, disons plutôt qu’ils vous fuient et que l’éloignement vous est imposé.
Vous oubliez momentanément tous ces problèmes en voyant passer le cortège d’abraxans montés par les élèves plus âgés. Vous voyez la retardataire — une fille parfaitement droite sur sa selle — faire un écart pour ne pas surprendre le garçon arrêté au bord du chemin sans lui adresser le moindre regard. Mais surtout, vous captez une voix derrière l’arbre.
« Hey, regardez plutôt, dit une voix masculine. Voilà la Rosier… Regardez-moi cette suffisance… »
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
Prenant une page du livre entre son index et son pouce pour la tourner, Roseanne releva la tête en entendant les abraxans arriver. Quelle avait hâte de pouvoir les monter ! La jeune Dagda observa la scène tranquillement trouvant cette dernière cavalière très élégante sur sa monture. Alors qu'elle reprenait sa lecture, une voix derrière elle la fit sursauter, déchirant au passage un coin de la page qu'elle tenait. En constatant les dégâts, Roseanne sortit sa baguette pour lancer un charme de réparation sur son livre. "Reparo" s'exclama la jeune fille d'une voix calme.
Une fois son livre réparé, la jeune fille se tourna vers la voix pour essayer de voir qui pouvait bien parler de la cavalière de la sorte. Pire encore, celui qui avait interrompu sa passionnante lecture et lui avait fait déchirer un bout de sa page.
#11 Reparo - charme de réparation + essayer de voir à qui appartient la voix
Giovanni Cumuci
3ᵉ année, Ogme
La gorge asséchée, je glissai mon sac de mon épaule qui produisit un bruit métallique au brusque contact du sol. Nul doute qu'il s'agissait de l’accumulateur logé au fond de mon sac, que j’ai fabriqué la veille en Artisanat Magique. Mais ce n'est décidément pas ce qui étanchera ma soif. Ma main se saisi de la petite gourde rose que j‘ai piqué à une amie. Je portai le goulot jusqu’à ma bouche, et le contenu vint s'écouler lentement jusque sur ma langue qui se chargeait de basculer le liquide dans ma gorge . Mmmmh c’était bon ! Mais ce n’était résolument pas de l‘eau.
Je baissais vite la gourde qui me gâchait la vue de ce beau petit spectacle et fis quelques pas en avant pour observer tous ces cavaliers s’éloigner. Est-ce qu’ils revenaient d‘une ballade ? Et cette fille… qui est-ce que c’était ?
#13 [ST] Objet magique : l’Accumulateur (1 pt de préparation) + Buvette du petit Breuvage de l’attraction.
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
Jardins ouest, Beauxbâtons, France
Votre charme de Réparation (Reparo) reconstitue la page sans le moindre souci tandis que vous sentez une pustule éclater près de votre oreille, sans la douleur qui accompagne normalement cette situation.
Depuis votre poste d’observation, vous n’apercevez pas le groupe qui semble se tenir de l’autre côté de l’arbre — il faut dire que le tronc de ce dernier est particulièrement large ! Mais vous entendez néanmoins très clairement le garçon interpeller la cavalière.
« Tiens, mais voilà la traîtresse ! »
La Rosier, comme l’a appelé le garçon, immobilise sa monture d’un geste contrôlé…
« Je ne connais pas grand monde pour gober ton histoire, tu sais ? On est même un certain nombre à penser que tu devrais être derrière des barreaux avec tes parents… »
… Vous n’entendez rien de tout ceci, la faute à l’esgourdite qui enflamme vos oreilles au point de vous rendre momentanément sourd. Vous remarquez néanmoins que l’adolescente a immobilisé sa monture, qu’elle se tient toujours aussi droite sur sa selle et que son visage exprime une froideur presque inquiétante.
Giovanni Cumuci
3ᵉ année, Ogme
Me massant l'oreille gauche, en espérant que ça la débouche un petit peu, je remarque la fille s'arrêter. Pourquoi est-ce qu'elle s'arrête en pleins milieu du chemin tout d'à coup ? Puis cet air...s'est-il passé quelque chose ?
Je m'approche alors à sa hauteur, sac oublié et demande :
- Hey, ça va ?
Oups je n'ai même pas entendu ce que je viens de dire, quel abruti elle va me répondre sans que je ne puisse comprendre. Au pire... au mouvement de ses lèvres et face à son expression faciale je pourrais peut-être improviser ? Okay, concentration !
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
Comment l'avait-il appelé déjà ? Rosier ? Roseanne avait déjà entendu ce nom-là, une famille importante si ses souvenirs étaient exacts. Les membres de cette famille avaient déjà eu plusieurs postes importants au ministère. Quoi qu'il en soit, il se passait quelque chose d'anormal ici.
Laissant son livre et son sac près de l'arbre, la jeune Dagda se leva. Contournant l'arbre, elle se dirigea vers la source de la voix tout en mangeant au passage une gousse d'arbre-coeur quelle avait récupérer dans son sac.
déplacement + consommation de la gousse d'arbre-coeur
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
Jardins ouest, Beauxbâtons, France
« Ça va aller, merci » c’est ce que vous arrivez à lire sur les lèvres de Doriane lorsqu’elle vous sourit avant qu’elle se penche sur sa monture et lui glisse quelque chose à l’oreille. L’abraxan secoue la tête…
… Alors qu’elle se penche sur sa monture, vous entendez la Rosier rétorquer à voix haute :
« Tu as entendu quelque chose, Merveille ? Non ? Oh, ça doit être un parasite alors. »
En contournant l’arbre, vous découvrez quatre garçons — à vue de nez en sixième ou en septième année. Ils ne remarquent pas tout de suite votre présence. Le meneur, un brun aux yeux verts taillé comme un joueur de Quidditch, ne goûte pas à la plaisanterie de l’adolescente. Vous le voyez dégainer sa baguette magique.
« Qu’est-ce que t’as dit ?! s’emporte-t-il en s’avançant vers elle d’un air menaçant. Tu veux régler ça dans l’arène ?! »
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
D'ailleurs, le manquer certains de maturité de ces garçons, risquer de faire dégénérer cette situation. Une baguette magique venait d'être sortie et ce n'était vraiment pas bon signe. Puisque personne ne semblait l'avoir remarqué, la jeune Dagda décida de faire connaître sa présence.
S'avançant de quelques pas, elle s'exclama d'une voix forte pour que tout le monde l'entende. "On s'emporte vite ici à ce que je vois, franchement est-ce que ça en vaut vraiment la peine ? Il me semble que les duels clandestins ne sont pas autorisés à l'Académie. À moins, bien sûr, que vous ayez un professeur sous la main pour encadrer tout ça."
Roseanne s'était spécifiquement adressé au garçon qui semblait mener la bande et espérer que cela détournerais son attention de la cavalière ainsi que de cette stupide idée de duel.
Giovanni Cumuci
3ᵉ année, Ogme
J’hausse les épaules, et m’apprête à retourner d’où je viens, mais en revenant sur mes pas, alors que je dépasse la croupe de l’équidé, j’aperçois un mec. Il semble avoir une altercation peu joyeuse avec la cavalière. Bah super, je ne comprends rien de ce qu’il dit, mais qu’il sorte sa baguette ça me déplaît.
Je fronce les sourcils, et sors précautionneusement ma baguette que je cache derrière mon dos. Je ne savais pas trop ce qu’il se passait, ni s’il y’avait une raison. J’observe une autre fille encore plus petite que nous tous réunis, s’emporter…j’en ai marre je ne comprend rien. Au pire, le premier qui bouge et qui jette le moindre sort je lui jette le premier maléfice qui me vient à l’esprit, qu’ils soient grands ou pas.
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
Jardins ouest, Beauxbâtons, France
Les garçons semblent vous écouter, mais vous ne comprenez pas trop si c’est la nature même de vos propos ou bien vos pustules apparentes qui les tiennent en respect.
Le stress de la situation semble servir d’événement déclencheur pour votre maladie : vous sentez plusieurs pustules éclatées au même moment sur votre front. La douleur est réelle, comme le mouvement de recul de l’adolescent le plus proche de vous.
« T’approches pas ! vous somme-t-il en empoignant sa baguette magique. »
Du coin de l’œil, vous voyez l’adolescente murmurer une nouvelle fois à l’oreille de l’abraxan puis descendre de sa selle…
… Tout d’un coup, vos oreilles se débouchent.
« Rentre à l’haras sans moi, murmure la cavalière à l’abraxan. »
Une fois les pieds à terre, la cavalière laisse sa monture s’éloigner. Elle vous gratifie d’un regard et d’un vague sourire en vous faisant un non de la tête — elle n’a certainement pas manqué de remarquer la baguette que vous tenez dans votre dos.
« Tu me sembles bien vieux pour t’en prendre à une cadette, dit-elle à l’attention de son agresseur tout en ôtant délicatement ses gants de monte. Mais peu importe… j’accepte si tu demandes à ta compagnie d’imbéciles de t’accompagner dans l’arène. Je tiens à ce que le duel soit un minimum équilibré. »
Elle se plante devant lui, le menton relevé et un sourire fier illuminant ses traits.
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
L'un des garçons, qui en plus d'être immature semblent complétement stupide, empoigna sa baguette magique. Pensait-il que la première année allée l'attaquer à coup de pustule ? En-tout-cas, la jeune Dagda n'était pas vraiment fan du fait d'avoir une baguette pointée sur elle et dut se retenir de sortir la sienne également. Elle n'aurait aucune chance et elle le savait.
Heureusement, la cavalière vient à son secours et bien que Roseanne lui en fut reconnaissante, elle n'était toujours pas fan de cette histoire de duel. La jeune fille essaya donc de les convaincre une nouvelle fois d'oublier cette idée. "Vous n'êtes pas obligé d'en arriver là, ça n'en vaut pas la peine." s'exclama la jeune fille.
Roseanne n'était pas sûr de savoir à qui elle s'adressait. Aux garçons qui ne semblaient pas beaucoup réfléchir ? À la cavalière qu'elle espérait pouvoir raisonner ? Elle n'était pas sûre, mais elle savait qu'elle devait essayer.
Convaincre Dorianne et les garçons de ne pas faire le duel
Giovanni Cumuci
3ᵉ année, Ogme
J’écoutai attentivement leur échange et mes yeux s’illuminèrent. Oh c’est pas vrai ? Un duel organisé ?! Elle devait croire en elle pour défier tous ces garçons à la fois.
Mais la petite de dagda essaya de les en dissuader, mais non ! Je m’approchai et déclarai.
«- Moi je veux voir ça ! Je veux voir comment vous vous confrontez avec autant d’années à votre compte .»
Je jette un coup d’œil à la plus jeune.
«- Allez ça ne fera de mal à personne.»
Convaincre Dorianne et les garçons de faire le duel
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
Jardins ouest, Beauxbâtons, France
Vos paroles semblent faire effet sur l’adolescent le plus proche de vous. Il baisse sa baguette magique et lance un regard indécis vers ses amis — mais aucun d’eux ne regarde dans sa direction. Vous le voyez toutefois reculer, pas après pas, comme si au moindre signal, à la moindre complication, il se tenait désormais prêt à abandonner le navire et à prendre ses jambes à son cou.
Ce signal, il l’obtient quelques secondes plus tard ; quand, au comble de la tension, l’un des deux adolescents en retrait du meneur a le malheur d’attraper ce dernier par la chemise pour l’éloigner de la Rosier avant de lancer à cette dernière :
« Rumicem ! »
La suite est tout aussi surréaliste...
… Vos propos retombent comme un soufflé ; tout simplement ignorés par le meneur et le reste de sa bande.
Soudain, vous êtes pris au dépourvu par la réaction d’un des adolescents en retrait du meneur. Plus que surpris, vous êtes surtout pris au piège d’un champ de ronces tranchantes comme des lames de rasoir aux côtés de la cavalière. L’enchevêtrement surgit de nulle part s’élève jusqu’à votre poitrine et s’étend sur plusieurs mètres autour de votre position.
Parfaitement immobile, son regard noir allant du meneur à l’exécuteur de ce maléfice, l’adolescente serre les dents.
« Quoi de mieux qu’un champ de ronces pour une crapule de Rosier ? s’amuse l’exécuteur du maléfice. »
Mais son sourire disparaît aussitôt apparu : une ombre gigantesque s’abat soudain sur lui et ses deux camarades — le troisième a déjà détalé comme un lapin. Vous aurez à peine le temps de lever le nez, interpellé par des bruits, que vous verrez la silhouette massive d’un abraxan à la robe noire bousculer le trio et les chasser à coup de battements d’ailes énergiques. De tous les abraxans de l’académie, il est de loin le plus musculeux et le plus impressionnant que vous ayez jamais vu.
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
La suite est malheureusement plus compliquée, si l'un des garçons semblait être convaincu ce n'était pas le cas de tous. Après quelques longues secondes de tension, la jeune fille regarda impuissante un des garçons lancer un maléfice.
La jeune fille sortit immédiatement sa baguette, mais avant qu'elle n'est pu décider quoi faire, un immense cheval ailé débarqua de nulle part. La première année regarda la scène quelques secondes, mais puisque l'abraxan n'avait clairement pas besoin de son aide, elle reporta son attention sur la cavalière.
Un champ de ronce était apparu, prenant au piège la cavalière, mais également l'inconscient qui avait encouragé le duel. La jeune fille passa en revue ses options lorsqu'un cours de sa tante lui revient en mémoire. Pointant sa baguette sur les ronces, la jeune fille s'exclama "Musica Sonum" tout en s'imaginant un clavecin.
*Merci tata !* pensa-t-elle avec un sourire.
#7 [SP] Musica Sonum – La métamorphose plante > instruments de musique, métamorphose des ronces en un clavecin
Giovanni Cumuci
3ᵉ année, Ogme
Alors que j’allais renchérir, le temps se raccourcie, parce qu’à peine ai-je le temps de temps de lever le petit doigt qu’un des gars lancent un maléfice dans notre direction. À mesure qu’elles s’étendirent je reculais ma tête et rentrai ma poitrine.
«- Oula mais c’est qu’il n’est pas du tout réglo ce gars là….ils ont vraiment quelque chose à te reprocher ou quoi ?»Interrogeais-je «Rosier » du nom.
Mon attention est vite tourné vers le bruit soudain qui se produit. Ils ont tous décampés. C’est…je plisse les yeux essayant de mieux voir à travers les ronces…à cause d’un abraxan qui sort de nulle part ?
La fille qui plus tôt était contre l’idée du duel nous libère en jetant un sort sur le perce-poitrine. «- Merci.» M’exprimais-je distraitement alors que ma vue se portait sur l’animal en question.
«- Il est gigantesque. Tu l’as déjà monté ?»Demandais-je béat à Rosier.
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
Jardins ouest, Beauxbâtons, France
Sous l’impulsion de votre métamorphose (Musica Sonum) le champ de ronces se transforme en un clavecin plus vrai que nature derrière les deux piégés. L’exécution est si bien menée qu’elle détourne la Rosier du spectacle offert par l’abraxan. L’adolescente observe son environnement proche, s’attarde sur le clavecin, puis sur votre baguette avant de croiser votre regard.
Son étonnement est réel lorsqu’elle vous dit :
« En grandissant, on en vient à effacer de notre mémoire les petites merveilles de première année. »
Elle vous sourit de façon étrange puis elle incline la tête pour vous remercier…
… Sans détourner son regard de la première année qui vient de vous épargner quelques vilaines écorchures avec sa métamorphose, la cavalière vous répond à voix basse d’abord :
« Mon nom de famille n’est pas vraiment en odeur de sainteté en ce moment. »
Puis elle reporte lentement son attention sur l’abraxan noir et ajoute à voix haute :
« Personne ne monte Pégase. C’est un esprit indomptable et… une sacrée force de la nature comme tu peux le voir. »
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
"Peut importe ton nom de famille, on ne devrait pas s'en prendre à toi pour ce que d'autres ont fait." s'exclama la première année se rappelant le commentaire qu'avait fait l'un des garçons sur ses parents.
À son tour, Roseanne reporta son attention sur l'abraxan qui les avaient sauver quelques minutes auparavant. "Une force de la nature ça, c'est sûr." commenta la première année qui était totalement impressionnée par l'animal devant elle. "Pourquoi est-il venu-nous aider ?" demanda finalement la jeune fille curieuse de savoir pourquoi une telle créature avait quitté le haras pour eux.
Giovanni Cumuci
3ᵉ année, Ogme
Je penche la tête et observe “Pégase”, c’est classe comme nom. Indomptable donc.
«- C’est bien l’année prochaine qu’on commence à pouvoir les monter en scelle ?»
Me demandais-je en marmonnant. Et si l’année prochaine j’essayai quand même de le dompter ce Pégase ? Je clouerais bien le bec à Oscar si je tenais les rennes du plus fort des abraxans. En attendant il nous avait bien sorti du pétrin. Enfin notre cadette aussi.
«- Merci d’nous avoir sortis de là le cheval !»
Lui adressais-je en me doutant qu’il ne comprend peut-être pas le moindre de mes mots.
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
Jardins ouest, Beauxbâtons, France
« Aucune idée, vous répond la Rosier, son regard tourné vers la créature. Je ne suis pas certaine qu’il sache ce que le mot aider signifie… »
Elle semble soudain bien songeuse ; à tel point qu’elle ne remarque pas les pustules qui éclatent sur votre visage — la première à côté de votre oreille, l’autre près de votre nez. La douleur est aussi foudroyante que la première fois, peut-être même plus…
… Vous ne l’avez même pas senti pousser sur votre front, mais la pustule qui s’y trouve éclate bel et bien en vous arrachant une grimace. Vous ne pouvez évidemment pas incriminer qui que ce soit de vous l’avoir transmise, mais il semblerait bien que vous soyez sujet à l’éclabouille, au même titre que la première année qui vous a libéré du champ de ronces.
« Il faut avoir quatorze ans, dit la cavalière. Et si je peux te donner un conseil, évite d’utiliser le mot cheval à côté de cet abraxan. Ça pourrait être la dernière chose qui sortirait de ta b… Hey ! »
Elle a un mouvement de recul en fronçant les sourcils. Vous n’avez pas de mal à deviner pour quelle raison à la façon dont elle fixe votre front. Elle tourne précipitamment les yeux vers la première année et recule encore.
« Attendez, attendez, vous trimballez des pustules ouvertes depuis quand tous les deux ? »
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