Tahina Yapara
Professeure de Guérison
Samedi 20 avril 2024,
Rp faisant suite à la première déchirure
Rp faisant suite à la première déchirure
Tahina avait passé une nuit affreuse. Entre ses inquiétudes quant à l'état d'Aliaume et ce qu'elle venait de vivre avec Daniel, elle n'avait pu trouver que quelques très petites et rares heures de sommeil. Et la discussion avec Eglantine Meteyer ou encore le pacte qu'elle avait accepté avec la ministre Fontenoy n'avaient pas arrangé les choses, loin de là. Elle ne pouvait pas garder ça pour elle, elle avait besoin d'en parler pour y voir plus clair et le pacte lui interdisait la plupart des soutiens qu'elle aurait pu trouver. Sauf Daniel bien sûr qui lui était déjà au courant de la majeure partie des évènements et avait lui aussi adhérer au même pacte. Et de toute façon, avec le directeur hors course, c'est vers son ancien camarade qu'elle se serait, de toute façon, tournée.
C'est ce qui expliquait donc sa présence, de si bon matin, au porte de la salle de créatures magiques, en espérant que Daniel s'y trouvait. Elle ne pouvait plus ruminer toute seule dans son coin, ses traits tirés par la fatigue en attestaient. Après un léger coup frappé sur le bois, elle poussa la porte, en douceur.
"Daniel, t'es là ? Je ne te dérange pas ?"
Oui bon, sur la dernière phrase, c'était plus par correction que pour une vraie préoccupation. Possible qu'elle dérange mais ce n'était pas ce qui l'inquiétait le plus. Et quelque chose lui soufflait que son collègue devait, lui aussi, cogiter sur les dernières évènements. Comment aurait-il pu en être autrement d'ailleurs ? Et encore, lui n'avait pas vu ce qui allait arriver. La jeune femme appréhendait encore son don et ce n'était pas simple...
C'est ce qui expliquait donc sa présence, de si bon matin, au porte de la salle de créatures magiques, en espérant que Daniel s'y trouvait. Elle ne pouvait plus ruminer toute seule dans son coin, ses traits tirés par la fatigue en attestaient. Après un léger coup frappé sur le bois, elle poussa la porte, en douceur.
"Daniel, t'es là ? Je ne te dérange pas ?"
Oui bon, sur la dernière phrase, c'était plus par correction que pour une vraie préoccupation. Possible qu'elle dérange mais ce n'était pas ce qui l'inquiétait le plus. Et quelque chose lui soufflait que son collègue devait, lui aussi, cogiter sur les dernières évènements. Comment aurait-il pu en être autrement d'ailleurs ? Et encore, lui n'avait pas vu ce qui allait arriver. La jeune femme appréhendait encore son don et ce n'était pas simple...
@Daniel Kieffer
Daniel Kieffer
Professeur de Créatures Magiques
La veille, Daniel avait vécu de drôle de choses. Il avait découvert, ébahi, un passage entre le monde magique et non magique en compagnie de Tahina. Son amie, bien plus fonceuse que lui, avait traversé le portail, ne lui laissant d'autre choix que de faire de même. Peut-être que c'était une fierté mal placée pour certains, mais pour lui c'était plutôt de jouer la sécurité, de rester ensemble. Même s'il n'avait rien apporté de plus que de fuir au dernier moment... et de tomber malade de surcroît. Il n'avait pas quitté les locaux du Ministère que les premiers symptômes étaient apparus. Mais après avoir vu un guérisseur comme l'avait voulu l'auror Delaunay.
Sa collègue en revanche, elle, ne s'était pas fait bernée par la bonne figure qu'il avait fait en sorte de tenir en revenant à l'académie. Elle l'avait amenée directement au dispensaire pour le confier à mademoiselle Zitelli. Elle même aurait pu mais il n'avait pas osé lui demandé d'y voir, elle lui avait semblée... trop fatiguée peut-être. Il avait alors reçu son traitement et puis il avait fait sa journée. Et le soir s'était allongé, épuisé, mais incapable de dormir plus de deux heures consécutives. C'était donc des traits tirés qu'il présentait à chacun ce matin. Heureusement qu'il ne devait pas voir sa famille. Ca aurait été trop compliqué de cacher que quelque chose tournait à l'envers.
Une voix à sa porte, un sursaut pour lui. Il pivota prestement et vit Tahina qui était en train de pousser la porte. "Je suis là oui, entre." Lui dit-il d'une voix que beaucoup comprendrait être celle de quelqu'un de fatigué mais qui tentait de ne pas le montrer. Le dérangeait-elle? Vaste question. Il posa ses yeux sur son amie et la regarda longuement avant d'articuler. "J'aurais dit que si à n'importe qui d'autre je crois." Avoua-t-il dans un souffle. Mais pas à elle, elle avait été là la veille. "Je ne suis bon à rien ce matin."
Sa collègue en revanche, elle, ne s'était pas fait bernée par la bonne figure qu'il avait fait en sorte de tenir en revenant à l'académie. Elle l'avait amenée directement au dispensaire pour le confier à mademoiselle Zitelli. Elle même aurait pu mais il n'avait pas osé lui demandé d'y voir, elle lui avait semblée... trop fatiguée peut-être. Il avait alors reçu son traitement et puis il avait fait sa journée. Et le soir s'était allongé, épuisé, mais incapable de dormir plus de deux heures consécutives. C'était donc des traits tirés qu'il présentait à chacun ce matin. Heureusement qu'il ne devait pas voir sa famille. Ca aurait été trop compliqué de cacher que quelque chose tournait à l'envers.
Une voix à sa porte, un sursaut pour lui. Il pivota prestement et vit Tahina qui était en train de pousser la porte. "Je suis là oui, entre." Lui dit-il d'une voix que beaucoup comprendrait être celle de quelqu'un de fatigué mais qui tentait de ne pas le montrer. Le dérangeait-elle? Vaste question. Il posa ses yeux sur son amie et la regarda longuement avant d'articuler. "J'aurais dit que si à n'importe qui d'autre je crois." Avoua-t-il dans un souffle. Mais pas à elle, elle avait été là la veille. "Je ne suis bon à rien ce matin."
Tahina Yapara
Professeure de Guérison
Tahina esquissa une mimique d'excuses à la réponse de son ami puis un léger sourire. Il avait les traits aussi tirés qu'elle, ce qui confirmait s'il le fallait qu'il avait lui aussi passé une nuit épouvantable. Comment aurait-il pu en être autrement à moins d'être complètement insensible ou à côté de la plaque ? Et même si la jeune femme avait en tête l'état de leur alchimiste de directeur, elle n'en oubliait pas que Daniel n'était pas, lui non plus, dans une forme olympique. C'est pourquoi, elle commença pas s'enquérir de son état avant d'attaquer tout autre sujet de conversation.
"Comment vas-tu ? Melle Zitelli a pu te donner ce qu'il te fallait ?"
Elle s'en était un peu voulu de ne pas s'occuper elle-même de son camarade mais elle avait toute confiance en son assistante et d'ailleurs, la veille, elle avait sûrement fait du bien meilleur travail qu'elle n'aurait pu le faire vu dans l'état second dans lequel elle s'était trouvé. Elle se laissa alors tomber sur une chaise en soupirant. Elle n'aurait pas dit non à quelques heures de sommeil supplémentaires mais, pour ça, il aurait fallu qu'elle use d'une potion pour faire taire son cerveau et elle s'y refusait.
"Je ne te cache pas que les évènements d'hier me travaillent... surtout que... eh bien, j'ai "vu" autre chose. Un truc qui m'inquiète vraiment et le pacte qu'on a fait avec la ministre m'interdit d'en parler alors que je suis persuadée qu'il nous faut faire quelque chose. De là à dire quoi... "
Elle avait bien mimé les guillemets avec ses doigts quand elle avait dit "vu" mais elle savait, de toute façon, que Daniel comprendrait. Elle avait beau ne pas être à l'aise avec tout ça, il était au courant. Elle ne savait pas réellement ce qu'il en pensait mais ce n'était pas le moment de se poser la question. Restait quand même à espérer qu'il ne la prenait pas pour une illuminée.
"Comment vas-tu ? Melle Zitelli a pu te donner ce qu'il te fallait ?"
Elle s'en était un peu voulu de ne pas s'occuper elle-même de son camarade mais elle avait toute confiance en son assistante et d'ailleurs, la veille, elle avait sûrement fait du bien meilleur travail qu'elle n'aurait pu le faire vu dans l'état second dans lequel elle s'était trouvé. Elle se laissa alors tomber sur une chaise en soupirant. Elle n'aurait pas dit non à quelques heures de sommeil supplémentaires mais, pour ça, il aurait fallu qu'elle use d'une potion pour faire taire son cerveau et elle s'y refusait.
"Je ne te cache pas que les évènements d'hier me travaillent... surtout que... eh bien, j'ai "vu" autre chose. Un truc qui m'inquiète vraiment et le pacte qu'on a fait avec la ministre m'interdit d'en parler alors que je suis persuadée qu'il nous faut faire quelque chose. De là à dire quoi... "
Elle avait bien mimé les guillemets avec ses doigts quand elle avait dit "vu" mais elle savait, de toute façon, que Daniel comprendrait. Elle avait beau ne pas être à l'aise avec tout ça, il était au courant. Elle ne savait pas réellement ce qu'il en pensait mais ce n'était pas le moment de se poser la question. Restait quand même à espérer qu'il ne la prenait pas pour une illuminée.
Daniel Kieffer
Professeur de Créatures Magiques
La question que Tahina lui posa était relativement simple et la réponse à apporter était élémentaire, pourtant, Daniel mit du temps avant de dire quoi que ce soit. Le temps d'entendre les mots, d'en comprendre le sens puis de trouver quoi dire pour que le tout sonne juste. "Oui." Dit-il alors en désignant la potion Yeda filtrée. "Ca faisait longtemps que je n'était pas tombé malade comme ça. Mais ça va avec la potion." Dit-il plus amplement. "Mais je mentirais en disant que j'ai très faim." Il avait mangé ce matin, mais peu, comme la veille, ajoutant probablement à sa fatigue liée à sa très courte nuit.
A peine les mots sortis de sa bouche que son ancienne camarade de classe s'asseyait lourdement sur une chaise. Et il fit de même, écoutant cette fois-ci ce que la guyanaise était venue lui dire. Il acquiesça d'abord, lui aussi ce portail et les tirs l'avaient hautement perturbé. Mais la suite le laissa avec un temps d'arrêt. De nouveau, il eut besoin de plusieurs seconde pour que les mots prennent du sens. "Tu m'en as trop dit. Ou pas assez." Dit-il alors avant d'ajouter: "Je crois qu'il va nous falloir du café." En disant ça il prit sa baguette pour faire tourner le moulin et chauffer de l'eau. "Et que tu me dises." Malgré la fatigue et le manque d'énergie il était un peu plus réveillé et l'ensemble de ses idées s'organisaient dans un ordre un peu plus certain. "Qu'est-ce que tu as vu?" Il ne comprenait pas grand chose aux dons des devins, mais là n'était pas - encore - la question. L'important était plutôt de savoir quoi faire de ce qui inquiétait à ce point son amie. Dans son dos, tous les éléments nécessaire pour préparer le café était prêt, la magie lui permit de faire en sorte que l'une et l'autre ait rapidement une tasse fumante devant soi. Aussitôt, l'homme y posa ses mains, la chaleur lui fit du bien, comme si elle lui fournissait un peu d'énergie. Une énergie décuplée avec la première gorgée, brûlante, certes, mais caféinée.
A peine les mots sortis de sa bouche que son ancienne camarade de classe s'asseyait lourdement sur une chaise. Et il fit de même, écoutant cette fois-ci ce que la guyanaise était venue lui dire. Il acquiesça d'abord, lui aussi ce portail et les tirs l'avaient hautement perturbé. Mais la suite le laissa avec un temps d'arrêt. De nouveau, il eut besoin de plusieurs seconde pour que les mots prennent du sens. "Tu m'en as trop dit. Ou pas assez." Dit-il alors avant d'ajouter: "Je crois qu'il va nous falloir du café." En disant ça il prit sa baguette pour faire tourner le moulin et chauffer de l'eau. "Et que tu me dises." Malgré la fatigue et le manque d'énergie il était un peu plus réveillé et l'ensemble de ses idées s'organisaient dans un ordre un peu plus certain. "Qu'est-ce que tu as vu?" Il ne comprenait pas grand chose aux dons des devins, mais là n'était pas - encore - la question. L'important était plutôt de savoir quoi faire de ce qui inquiétait à ce point son amie. Dans son dos, tous les éléments nécessaire pour préparer le café était prêt, la magie lui permit de faire en sorte que l'une et l'autre ait rapidement une tasse fumante devant soi. Aussitôt, l'homme y posa ses mains, la chaleur lui fit du bien, comme si elle lui fournissait un peu d'énergie. Une énergie décuplée avec la première gorgée, brûlante, certes, mais caféinée.
Booktober 2024 - jour 16
Tahina Yapara
Professeure de Guérison
"La potion Yeda est efficace mais faut quand même lui laisser le temps d'agir. Ca ne se fait pas en quelques heures mais l'appétit reviendra, t'en fais pas. En tout cas, va te falloir faire plus attention à toi à l'avenir." répondit Tahina en souriant. La guérisseuse en elle n'était jamais bien loin alors, forcément, elle ne pouvait s'empêcher de glisser quelques recommandations pour la santé de son collègue et ami.
Et puis, parler de la maladie de Daniel lui permettait aussi de gagner un peu de temps avant d'aborder le sujet qui lui tenait à cœur mais qui l'angoissait hautement aussi. Avoir des visions était vraiment quelque chose qu'elle avait du mal à appréhender et elle était loin d'être certaine de réussir à interpréter les choses comme il le fallait. Enfin maintenant qu'elle avait lancé le sujet, difficile de faire marche arrière. Daniel, à raison, voulait en savoir plus et après tout, elle était là pour ça. Elle ferma les yeux histoire de rassembler les images dans sa tête et se lança :
"Dans ma vison, la chef des aurors se trouvait à nouveau devant la même sorte de portail qu'on a vu dans les jardins. Sauf que le portail se trouve ici, dans le potager de l'académie. Il y a les professeurs Figueiredo, Philliere, Rosecieux et Vaugrenard qui sont là et vu leur tête, ils ont anxieux. "
Ça lui tordait le ventre de penser aux conséquences de ce que cela voulait dire. Vu la discussion au ministère, ça voulait dire que les non mags étaient derrière tout ça et donc qu'ils allaient trouver un moyen de pénétrer l'enceinte de l'académie. Pourquoi ? Que pouvaient-ils bien chercher à faire et surtout comment étaient-ils au courant de leur existence ?
"Je n'ai aucun détail sur quand cela va se produire mais tu imagines ce que ça veut dire ? Que doit-on faire pour éviter ça et garder les enfants en sécurité ?"
Et puis, parler de la maladie de Daniel lui permettait aussi de gagner un peu de temps avant d'aborder le sujet qui lui tenait à cœur mais qui l'angoissait hautement aussi. Avoir des visions était vraiment quelque chose qu'elle avait du mal à appréhender et elle était loin d'être certaine de réussir à interpréter les choses comme il le fallait. Enfin maintenant qu'elle avait lancé le sujet, difficile de faire marche arrière. Daniel, à raison, voulait en savoir plus et après tout, elle était là pour ça. Elle ferma les yeux histoire de rassembler les images dans sa tête et se lança :
"Dans ma vison, la chef des aurors se trouvait à nouveau devant la même sorte de portail qu'on a vu dans les jardins. Sauf que le portail se trouve ici, dans le potager de l'académie. Il y a les professeurs Figueiredo, Philliere, Rosecieux et Vaugrenard qui sont là et vu leur tête, ils ont anxieux. "
Ça lui tordait le ventre de penser aux conséquences de ce que cela voulait dire. Vu la discussion au ministère, ça voulait dire que les non mags étaient derrière tout ça et donc qu'ils allaient trouver un moyen de pénétrer l'enceinte de l'académie. Pourquoi ? Que pouvaient-ils bien chercher à faire et surtout comment étaient-ils au courant de leur existence ?
"Je n'ai aucun détail sur quand cela va se produire mais tu imagines ce que ça veut dire ? Que doit-on faire pour éviter ça et garder les enfants en sécurité ?"
Daniel Kieffer
Professeur de Créatures Magiques
Face aux explications - que le sorcier connaissait pourtant déjà - et aux recommandations, le professeur ne pu et su qu'avoir un hochement de tête. Il n'avait de toute façon pas vraiment l'énergie de faire quoique ce soit d'autre. A part peut-être: "Je ferais attention." Il s'était surtout fait avoir, probablement parce qu'il n'avait pas l'habitude de vivre au contact d'autant de jeunes gens. Son système immunitaire n'était plus aussi performant que lorsqu'il était adolescent et jusqu'à la rentrée de septembre, il vivait à la réserve. A part sa famille et ses collègues il ne côtoyait pas tant de monde même s'ils sortaient régulièrement.
Assis sur sa chaise, face à Tahina, il la vit fermer les yeux avant d'entendre sa voix monter doucement entre eux. Le marnais écouta attentivement, son teint perdant peu à peu le peu de couleur qu'il pouvait encore avoir. Et puis, comme si la chaleur l'avait quitté en même temps que le sang s'était volatilisé de son visage, il avait eu un frisson. Le même type de portail, cette chose qui leur avait permis d'entrer dans une zone non magique Dagda seul savait où. Le passage par lequel, d'après une autre vision de la femme qui lui faisait face, des non-magiques étaient entrés dans les jardins Bienbons. La bouche de l'homme s'assécha brutalement.
Leurs collègues étaient anxieux. Il y avait de quoi. Lui aussi l'était au vu de ces révélations. Rien de tout ça n'était de bon augure. Et la guyanaise le savait, il le savait, ils savaient tous les deux que l'autre en avait parfaitement conscience. A nouveau, il hocha la tête. Oui il savait, il pensait savoir et... Malgré la fatigue, sa main trouva sa baguette en peuplier. Son regard passa ensuite de Tahina à l'entrée de son bureau et il leva doucement la main pour pouvoir l'avoir dans la trajectoire de son artefact. Daniel ferma la porte - au sens qu'il fit en sorte qu'elle soit verrouillée - avant de lancer un autre sortilège "Assurdiato." Nécessaire ou pas le trentenaire avait surtout écouté son instinct. Et celui-ci lui avait dit que ce qui allait se dire entre les murs de son bureau ne devaient pas être entendus par des oreilles non averties, c'était dire la quasi totalité des personnes peuplant l'académie. Il abaissa sa main jusqu'à ses genoux mais y garda sa baguette, présence rassurante.
"Les non-magiques vont réussir à faire ici ce qu'ils ont déjà fait à Paris." Ce n'était pas une question mais bel et bien une affirmation. Et puis ses sourcils se froncèrent. "Il n'y a personne d'autre? Emilien, le professeur Landi et nous?" Oui, pourquoi eux quatre n'étaient-ils pas présent? Les questions se bousculaient dans sa tête et le père de famille ne savait pas par laquelle commencer. Avait elle une idée de quand? Était ce exactement la même... structure? Et les élèves? Pris dans sa panique mêlée de fatigue, le châtain en perdait sa capacité à poser ses émotions pour être un temps soit peu rationnel. Heureusement, il sembla s'en rendre compte en observant le visage de son amie. Il ferma les yeux et s'astreignit à prendre une profonde respiration. "Il faut qu'on en sache plus. C'était à quelle saison?" Les questions se bousculaient toujours, mais il en avait sélectionné une.
Assis sur sa chaise, face à Tahina, il la vit fermer les yeux avant d'entendre sa voix monter doucement entre eux. Le marnais écouta attentivement, son teint perdant peu à peu le peu de couleur qu'il pouvait encore avoir. Et puis, comme si la chaleur l'avait quitté en même temps que le sang s'était volatilisé de son visage, il avait eu un frisson. Le même type de portail, cette chose qui leur avait permis d'entrer dans une zone non magique Dagda seul savait où. Le passage par lequel, d'après une autre vision de la femme qui lui faisait face, des non-magiques étaient entrés dans les jardins Bienbons. La bouche de l'homme s'assécha brutalement.
Leurs collègues étaient anxieux. Il y avait de quoi. Lui aussi l'était au vu de ces révélations. Rien de tout ça n'était de bon augure. Et la guyanaise le savait, il le savait, ils savaient tous les deux que l'autre en avait parfaitement conscience. A nouveau, il hocha la tête. Oui il savait, il pensait savoir et... Malgré la fatigue, sa main trouva sa baguette en peuplier. Son regard passa ensuite de Tahina à l'entrée de son bureau et il leva doucement la main pour pouvoir l'avoir dans la trajectoire de son artefact. Daniel ferma la porte - au sens qu'il fit en sorte qu'elle soit verrouillée - avant de lancer un autre sortilège "Assurdiato." Nécessaire ou pas le trentenaire avait surtout écouté son instinct. Et celui-ci lui avait dit que ce qui allait se dire entre les murs de son bureau ne devaient pas être entendus par des oreilles non averties, c'était dire la quasi totalité des personnes peuplant l'académie. Il abaissa sa main jusqu'à ses genoux mais y garda sa baguette, présence rassurante.
"Les non-magiques vont réussir à faire ici ce qu'ils ont déjà fait à Paris." Ce n'était pas une question mais bel et bien une affirmation. Et puis ses sourcils se froncèrent. "Il n'y a personne d'autre? Emilien, le professeur Landi et nous?" Oui, pourquoi eux quatre n'étaient-ils pas présent? Les questions se bousculaient dans sa tête et le père de famille ne savait pas par laquelle commencer. Avait elle une idée de quand? Était ce exactement la même... structure? Et les élèves? Pris dans sa panique mêlée de fatigue, le châtain en perdait sa capacité à poser ses émotions pour être un temps soit peu rationnel. Heureusement, il sembla s'en rendre compte en observant le visage de son amie. Il ferma les yeux et s'astreignit à prendre une profonde respiration. "Il faut qu'on en sache plus. C'était à quelle saison?" Les questions se bousculaient toujours, mais il en avait sélectionné une.
Booktober 2024 - jour 31
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