Daniel Kieffer
Professeur de Créatures Magiques
Dimanche 11 février 2024
Depuis ce qui lui était arrivé quelques jours plus tôt en compagnie de sa collègue enseignant l'Artisanat Magique, Daniel avait pour dessein de revenir là où tout avait commencer. C'était une formulation bien grandiloquente mais en même temps, ils avaient... Jessica avait découvert une confirmation que l'envoi du fameux courrier anonyme provenait de cette entreprise; Dassault Systèmes. Il n'avait pas un bon souvenir de cette expérience d'enquête pour tout avouer. Il s'était senti plus une contrainte qu'une aide pour son aînée. Et il avait beau se dire qu'il avait agit au mieux de ce qu'il pouvait et savait, ça ne lui ôtait pas vraiment ce sentiment amer de la bouche.
Enfin... Le marnais ne pourrait pas changer ce qui était désormais fait, alors... Autant passer à autre chose - facile à dire -, ce qui impliquait de revenir dans cette rue exiguë du cinquième arrondissement de Paris. Il était arrivé dans la capitale française depuis un moment et y avait accompli d'autres tâches. Aussi, ce fut à pied qu'il se faufila entre les deux murs qui enserrait la rue du Chat-qui-Pêche qui prenait son nom d'une ancienne enseigne s'il en croyait ce qui se disait. Et maintenant qu'il était là, il devait se souvenir précisément du moyen d'accès au lieu qu'il venait visiter.
Pour cela, il prit un temps d'observation pour retrouver l'exact pan de mur dont il devait solliciter les briques. Lorsqu'il fut sûr de lui, le trentenaire prit le soin de vérifier autour de lui. Ce n'était pas vraiment le moment d'être surpris avec une baguette magique dans la main, pas avec le courrier intercepté. Il tourna plusieurs fois la tête à gauche et à droite, ce qui aurait été inexorablement suspect si quelqu'un avait pu le voir. Personne, il pouvait donc y aller. Il leva la main pour choquer doucement la pointe de son catalyseur trois fois. La magie ne tarda pas à faire son oeuvre. La petite porte apparu dans son halo argenté. L'homme n'hésita pas plus, il agrandit la porte prestement avant de se glisser à l'intérieur en prenant garde autant à son front qu'au sommet de son crâne. C'était qu'il ne voulait pas s'assommer!
Enfin... Le marnais ne pourrait pas changer ce qui était désormais fait, alors... Autant passer à autre chose - facile à dire -, ce qui impliquait de revenir dans cette rue exiguë du cinquième arrondissement de Paris. Il était arrivé dans la capitale française depuis un moment et y avait accompli d'autres tâches. Aussi, ce fut à pied qu'il se faufila entre les deux murs qui enserrait la rue du Chat-qui-Pêche qui prenait son nom d'une ancienne enseigne s'il en croyait ce qui se disait. Et maintenant qu'il était là, il devait se souvenir précisément du moyen d'accès au lieu qu'il venait visiter.
Pour cela, il prit un temps d'observation pour retrouver l'exact pan de mur dont il devait solliciter les briques. Lorsqu'il fut sûr de lui, le trentenaire prit le soin de vérifier autour de lui. Ce n'était pas vraiment le moment d'être surpris avec une baguette magique dans la main, pas avec le courrier intercepté. Il tourna plusieurs fois la tête à gauche et à droite, ce qui aurait été inexorablement suspect si quelqu'un avait pu le voir. Personne, il pouvait donc y aller. Il leva la main pour choquer doucement la pointe de son catalyseur trois fois. La magie ne tarda pas à faire son oeuvre. La petite porte apparu dans son halo argenté. L'homme n'hésita pas plus, il agrandit la porte prestement avant de se glisser à l'intérieur en prenant garde autant à son front qu'au sommet de son crâne. C'était qu'il ne voulait pas s'assommer!
Conséquence d'épopée
Daniel Kieffer
Professeur de Créatures Magiques
Une fois à l'intérieur, le magizoologiste eut un temps d'arrêt. Il était là, devant la porte qu'il venait de refermer, les yeux passant d'un endroit à un autre. Sous son regard s'étalait un fourmillement d'activité. Un certain nombre d'elfes faisait des allées et venues, parchemins en main, d'autres prenaient connaissance de notes ou tapaient plus ou moins énergiquement sur des machines à écrire. Additionné à leurs discussions à voix plus ou moins basses, le tout faisait régner une atmosphère tourbillonnante et bruyante, à donner le vertige.
Et le vertige, le châtain l'avait certainement. A les voir tous s'activer dans tous les sens, il ne savait pas où regarder. Il n'avait pas l'habitude d'autant de fourmillement. En comparaison, les élèves lui paraissaient presque d'un calme olympien. Presque, on parlait tou de même d'enfants et d'adolescents en rapport à des elfes certes passionnés et animés par leur travail mais certainement avec bien plus de contrôle.
Aussi, le jeune professeur resta là un moment, à chercher à qui s'adresser. Cela dura de longues minutes. Tous restaient absorbés par leur travail, l'ignorant totalement tant qu'il ne se manifestait pas. Quoique, s'il avait su aller au delà du vertige qu'il ressentait, il aurait probablement vu que la presque totalité des elfes lui jetaient des regards alternativement. Les journalistes le surveillaient.
Après de longues minutes de double observation, Daniel se décida enfin à agir. Il n'était pas venu là pour observer ad vitam aerternam mais bien pour remercier Monsieur Modui - et Madame Trinity - de leur aide dans cette expédition dans le monde non-magique. Il se ressaisit donc, s'avança d'un pas, puis d'un deuxième, avant de s'adresser à un des elfes les plus proches de lui. Il se racla la gorge, hésitant, et se lança enfin: "Excusez-moi. Est-ce que vous sauriez où je peux trouver Monsieur Modui je voudrais lui parler." Celui a qui il venait de parler le regarda avec des yeux surpris, ses oreilles bougèrent signe qu'il se demandait bien là d'où venait cette requête Ce fut d'ailleurs la question qu'il posa, qui voulait voir monsieur Modui, et pourquoi?
Et le vertige, le châtain l'avait certainement. A les voir tous s'activer dans tous les sens, il ne savait pas où regarder. Il n'avait pas l'habitude d'autant de fourmillement. En comparaison, les élèves lui paraissaient presque d'un calme olympien. Presque, on parlait tou de même d'enfants et d'adolescents en rapport à des elfes certes passionnés et animés par leur travail mais certainement avec bien plus de contrôle.
Aussi, le jeune professeur resta là un moment, à chercher à qui s'adresser. Cela dura de longues minutes. Tous restaient absorbés par leur travail, l'ignorant totalement tant qu'il ne se manifestait pas. Quoique, s'il avait su aller au delà du vertige qu'il ressentait, il aurait probablement vu que la presque totalité des elfes lui jetaient des regards alternativement. Les journalistes le surveillaient.
Après de longues minutes de double observation, Daniel se décida enfin à agir. Il n'était pas venu là pour observer ad vitam aerternam mais bien pour remercier Monsieur Modui - et Madame Trinity - de leur aide dans cette expédition dans le monde non-magique. Il se ressaisit donc, s'avança d'un pas, puis d'un deuxième, avant de s'adresser à un des elfes les plus proches de lui. Il se racla la gorge, hésitant, et se lança enfin: "Excusez-moi. Est-ce que vous sauriez où je peux trouver Monsieur Modui je voudrais lui parler." Celui a qui il venait de parler le regarda avec des yeux surpris, ses oreilles bougèrent signe qu'il se demandait bien là d'où venait cette requête Ce fut d'ailleurs la question qu'il posa, qui voulait voir monsieur Modui, et pourquoi?
Daniel Kieffer
Professeur de Créatures Magiques
L'elfe apostrophé se montrait suspicieux. Daniel fit une mimique étrange avant de se plier à la demande. "Je suis venu il y a quelques jours avec ma collègue et madame la ministre. Je m'appelle Daniel Kieffer." Expliqua-t-il en quelques mots qu'il avait eu bien du mal à organiser. Il espérait que cela convaincrait l'elfe. Et ce fut bien le cas, car ce dernier acquiesça avant de prendre une direction différente de celle qu'il suivait initialement pour disparaître dans les coulisses du journal sorcier.
L'homme n'eut pas à attendre beaucoup plus longtemps. Bientôt, Modui arriva d'un pas décidé au travers de ses collègues. Il passait souplement entre les postes de travail et arriva finalement jusqu'au marnais qui dû alors baisser la tête pour le voir. Cela le mettait assez mal à l'aise d'ailleurs aussi il chercha à se mettre à sa hauteur. "Bonjour Monsieur Modui. Je suis désolé de vous déranger. Mais je voulais vous remercier. Vraiment. Sans vous, et sans Trinity, nous n'aurions pas pu..." Pas pu quoi? Que pouvait-il dire exactement? "Mener à bien nos recherches." Oui, c'était bien ça. Après tout, il ne savait pas ce que le rédacteur en chef de l'elfe déchaîné pouvait bien savoir. Il avait la confiance de madame Fontenay mais tout de même... L'unité Demiguise demandait qu'il conserve une certaine discrétion, alors autant peser ses mots! "Merci beaucoup." Répéta-t-il à destination de l'être qui leur avait permis de localiser mais aussi de pénétrer l'entreprise non-magique. Il lui tendit alors la main, signe de sa reconnaissance.
En face de lui, les yeux bleus lui donnèrent l'impression d'essayer de le transpercer de part en part. Pour savoir s'il était vraiment sincère? Peut-être oui. Il ne savait pas trop. Mais il espérait qu'il serait cru, parce que c'était ce qu'il pensait au plus profond de lui. Heureusement, la lueur dans les yeux de son vis-à-vis se mirent à briller d'acceptation. Et la main de l'elfe vint se loger dans la sienne. Le sorcier la serra, reconnaissant.
L'échange dura encore quelques instants et puis Daniel fut ramené à la porte par Modui lui-même. "Au revoir Monsieur Modui." Lui dit-il en baissant la tête avant de se glisser dans la ruelle. Il devait maintenant reprendre le cours de sa journée, ce qui allait le mener rue Claudel où il retrouvait femme et enfants pour passer la journée ensemble et montrer quelques merveilles de Paris à Gabin et Samuel.
L'homme n'eut pas à attendre beaucoup plus longtemps. Bientôt, Modui arriva d'un pas décidé au travers de ses collègues. Il passait souplement entre les postes de travail et arriva finalement jusqu'au marnais qui dû alors baisser la tête pour le voir. Cela le mettait assez mal à l'aise d'ailleurs aussi il chercha à se mettre à sa hauteur. "Bonjour Monsieur Modui. Je suis désolé de vous déranger. Mais je voulais vous remercier. Vraiment. Sans vous, et sans Trinity, nous n'aurions pas pu..." Pas pu quoi? Que pouvait-il dire exactement? "Mener à bien nos recherches." Oui, c'était bien ça. Après tout, il ne savait pas ce que le rédacteur en chef de l'elfe déchaîné pouvait bien savoir. Il avait la confiance de madame Fontenay mais tout de même... L'unité Demiguise demandait qu'il conserve une certaine discrétion, alors autant peser ses mots! "Merci beaucoup." Répéta-t-il à destination de l'être qui leur avait permis de localiser mais aussi de pénétrer l'entreprise non-magique. Il lui tendit alors la main, signe de sa reconnaissance.
En face de lui, les yeux bleus lui donnèrent l'impression d'essayer de le transpercer de part en part. Pour savoir s'il était vraiment sincère? Peut-être oui. Il ne savait pas trop. Mais il espérait qu'il serait cru, parce que c'était ce qu'il pensait au plus profond de lui. Heureusement, la lueur dans les yeux de son vis-à-vis se mirent à briller d'acceptation. Et la main de l'elfe vint se loger dans la sienne. Le sorcier la serra, reconnaissant.
L'échange dura encore quelques instants et puis Daniel fut ramené à la porte par Modui lui-même. "Au revoir Monsieur Modui." Lui dit-il en baissant la tête avant de se glisser dans la ruelle. Il devait maintenant reprendre le cours de sa journée, ce qui allait le mener rue Claudel où il retrouvait femme et enfants pour passer la journée ensemble et montrer quelques merveilles de Paris à Gabin et Samuel.
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