Giovanni Cumuci
3ᵉ année, Ogme
Une nuit qui donne des ailes
28 février 2024
À 20:35h
À 20:35h
J’étais enfin seul, j’en avais assez des zouaves qui s’étaient assis à ma table et qui parlaient sans arrêt et super fort. J’en ai littéralement plein la tête, et je ne pouvais plus entendre un traître de leurs mots. Je mange seul depuis que je ne parle plus à Teilo, je ne traîne plus non plus avec Paolo, et Pauline ne plus m’adresse que très peu la parole depuis que je l’ai envoyé se faire cuir un œuf quand elle a proposé de me faire rabibocher avec Tei. Je préfère être seul de toute manière, puisqu’on ne peut plus faire confiance à personne, même pas à ses amis.
J’avais fait part de cette histoire à mon oncle par courrier, c’est peut-être bien le dernier en qui je fond mes derniers espoirs. Lui m’a compris et ne m’a pas dis « ça va s’arranger » ou bien « ce sont des histoires d’enfants, va lui parler », c’est lui qui s’est fichu de moi, et je devrais de mon plein gré, passer tout ça au-dessus de ma tête ? Jamais de la vie. Oncle Giacomo, m’avait conseillé de prendre de la distance et d’aller là où le vent me mène sans plus accorder le moindre geste tendre et gentil envers quelqu’un. Peut-être que c’est comme ça que la vie marche : en ne faisant confiance qu’à soi-même.
Je m’agenouille et fouille dans mon sac, il devrait être là…j’écarte quelques cahier et trouve enfin mon livre. Depuis quelques temps je me fais la série des enquêtes de Magix, cette édition raconte le meurtre d’un sorcier, et jusque là je n’ai pu découvrir que les circonstances globales de son meurtre. Comme par hasard…c’est son ami qui est le suspect principal, je suis certain que c’est lui qui lui a planté le couteau dans son dos. Avide de curiosité, je prend mon livre et m’assois sur un banc pour boire ses lignes. De temps en temps, il y a quelques passants qui se rendent vers le réfectoire ou qui en sortent, mais l’atmosphère de cette soirée reste raisonnablement calme pour que je puisse rester.
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À toi de jouer @Roseanne Leroy
Hey, @Teilo Daroux J’en profite pour développer un peu la dispute des deux zigotos
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
Ce tenant debout dans sa chambre, les bras croisés sur sa poitrine, Roseanne fixé son sac d'un air indécis. Devait-elle le prendre ou est-ce que ça allait la gêner ? De quoi pouvait-on avoir besoin pour une leçon de monte ? De la monte sauvage, qui plus est. La jeune fille n'était même pas sûre d'avoir réellement envie d'essayer, mais elle voulait regarder. Un coup d'œil à sa montre lui indiqua qu'il était déjà, tard, il était temps d'y aller. Attrapant la hanse de son sac, la jeune fille le passa sur son épaule et sortie de sa chambre.
Pas grave si ça la gênait au moins, elle aurait tout ce qu'il fallait. Descendant les escaliers jusqu'à la salle commune, la jeune Dagda vit qu'elle était presque déserte. Parfait, tout le monde devait être au réfectoire il y avait donc moins de chance d'être surpris à enfreindre le règlement. Ce n'était pas la première fois qu'elle enfreignait le règlement de l'Académie, mais c'était sûrement la première fois qu'elle le faisait délibérément et cela changeait tout. À vrai dire, Roseanne était un peu stresser à cette idée.
La jeune sorcière traversa rapidement la salle commune et sortit de la tour de sa confrérie en direction du hall. Plusieurs élèves allés et venait à leurs guises, mais elle n'y fit pas vraiment attention. De délicieuses odeurs venant du réfectoire parvenaient jusqu'à ses narines et cela aurait presque pu lui donner faim si elle n'avait pas été mangée dès l'ouverture à dix-neuf heures.
Observant les alentours, les yeux de la première année tombèrent rapidement sur un garçon occupé à lire sur un banc. La première chose qui attira son attention fut le livre, la couverture ne lui disait rien, mais il lui sembla que ce n'était pas un livre de cours. Une fois arriver à cette conclusion, son regard remonta jusqu'au visage du garçon et après une ou deux secondes, elle reconnut le fameux Ogme qui avait encouragé le duel entre Dorianne et les autres garçons.
Allait-il rester là à lire ou allait-il accepter la proposition de la cavalière ? La jeune Dagda se demanda si elle devait aller lui parler ou juste aller dans les jardins et voir s'il se pointait, mais finalement, elle décida d'aller lui demander directement. Après tout, ce serait plus simple s'ils y allaient ensemble. Déviant de sa trajectoire de base, la jeune fille se dirigea vers l'Ogme. "Salut ! Tu comptes venir ce soir ?" lui demanda-t-elle une fois qu'elle fut arrivée à sa hauteur. Sa voix était calme comme d'habitude et pas trop forte pour éviter les oreilles indiscrètes.
Pas grave si ça la gênait au moins, elle aurait tout ce qu'il fallait. Descendant les escaliers jusqu'à la salle commune, la jeune Dagda vit qu'elle était presque déserte. Parfait, tout le monde devait être au réfectoire il y avait donc moins de chance d'être surpris à enfreindre le règlement. Ce n'était pas la première fois qu'elle enfreignait le règlement de l'Académie, mais c'était sûrement la première fois qu'elle le faisait délibérément et cela changeait tout. À vrai dire, Roseanne était un peu stresser à cette idée.
La jeune sorcière traversa rapidement la salle commune et sortit de la tour de sa confrérie en direction du hall. Plusieurs élèves allés et venait à leurs guises, mais elle n'y fit pas vraiment attention. De délicieuses odeurs venant du réfectoire parvenaient jusqu'à ses narines et cela aurait presque pu lui donner faim si elle n'avait pas été mangée dès l'ouverture à dix-neuf heures.
Observant les alentours, les yeux de la première année tombèrent rapidement sur un garçon occupé à lire sur un banc. La première chose qui attira son attention fut le livre, la couverture ne lui disait rien, mais il lui sembla que ce n'était pas un livre de cours. Une fois arriver à cette conclusion, son regard remonta jusqu'au visage du garçon et après une ou deux secondes, elle reconnut le fameux Ogme qui avait encouragé le duel entre Dorianne et les autres garçons.
Allait-il rester là à lire ou allait-il accepter la proposition de la cavalière ? La jeune Dagda se demanda si elle devait aller lui parler ou juste aller dans les jardins et voir s'il se pointait, mais finalement, elle décida d'aller lui demander directement. Après tout, ce serait plus simple s'ils y allaient ensemble. Déviant de sa trajectoire de base, la jeune fille se dirigea vers l'Ogme. "Salut ! Tu comptes venir ce soir ?" lui demanda-t-elle une fois qu'elle fut arrivée à sa hauteur. Sa voix était calme comme d'habitude et pas trop forte pour éviter les oreilles indiscrètes.
Giovanni Cumuci
3ᵉ année, Ogme
J’étais plongé dans mon livre, et je tournais une quatrième page déjà. Magix était en pleine course poursuite.
Un individu venait de tenter d’assassiner le suspect principal, alors que le détective était en train de l’interroger autour d’un whisky pur feu dans un bar. Magix avait par chance aperçu une baguette se braquer vers eux à travers la vitrine, et avait sauvé de peu la peau du suspect en l’attrapant par le col et en le projetant par terre avec lui.
Pourquoi ? L’interrogé était celui qui avait tué son ami ! Ce n’est pas tout ce qu’il méritait ? Toutes les preuves nous ramenait à lui depuis le début.
Magix n’était clairement pas de mon avis, il s’était relevé, et avait épousseté sa veste parsemée de bouts de verre venant de la vitrine du bar, explosée à cause du sort qui l’avait traversée, puis il s’était décidé à poursuivre le malfrat en se maudissant de ne pas avoir pu voir son visage. Il se rapprochait, franchissant les obstacles d’une aisance extraordinaire, la distance s’amenuisait de plus en plus, il lui lança le maléfice du Bloque-jambe, il réussit alors à l’attraper et -
Et une voix extérieure, bien calme vint déranger le moment le plus important de ma lecture. Mais…qu’est-ce que j’ai fait à Merlin pour qu’on vienne m’embêter pile à ce moment là ?! Je place mon doigt sur le mot où je m’étais arrêté et lève les yeux vers la source de la voix, espérant que l’échange se fasse vite, je n’ai pas le temps moi.
Tandis que je lève la tête, mes pupilles rencontrent les yeux bleus de mon interlocutrice. Je la connaît cette fille, c’est la petite sorcière qui avait comme moi des boutons qui éclataient quand on a rencontré la demoiselle Rosier. Elle est mieux comme ça quand même.
«- Salut.»
J’analyse les paroles de la Dagda, fronce les sourcils et plisse les paupières
Mais qu’est-ce qu’elle raconte ? Elle veut que j’aille où ? Elle m’a pris pour un autre élève ? Enfin…je suis suffisamment proche pour qu’elle devine qui je suis. Je regarde autour de moi pour voir si ce n’est pas moi qui fait erreur, mais personne d’autre n’est susceptible d’être aussi son interlocuteur. Peut-être qu’il y’a une fête quelque part ? Mais c’est assez bizarre, parce que je n’ai jamais reçu d’invitation de nulle part ni de personne.
«- Venir ? Venir où ? Alors si c’est pour m’inviter à une fête ou une pyjama c’est mort, je suis déjà bien occupé.» M’exprimais-je en faisant référence au livre que j’avais dans les mains. «- Et pourquoi tu m’as parlée dans la confidence comme ça ? Vous allez braver le couvre feu ? » Demandais-je sans daigner baisser la voix, s’ils se font coincer ça ne sera pas mon problème de toute manière.
Un individu venait de tenter d’assassiner le suspect principal, alors que le détective était en train de l’interroger autour d’un whisky pur feu dans un bar. Magix avait par chance aperçu une baguette se braquer vers eux à travers la vitrine, et avait sauvé de peu la peau du suspect en l’attrapant par le col et en le projetant par terre avec lui.
Pourquoi ? L’interrogé était celui qui avait tué son ami ! Ce n’est pas tout ce qu’il méritait ? Toutes les preuves nous ramenait à lui depuis le début.
Magix n’était clairement pas de mon avis, il s’était relevé, et avait épousseté sa veste parsemée de bouts de verre venant de la vitrine du bar, explosée à cause du sort qui l’avait traversée, puis il s’était décidé à poursuivre le malfrat en se maudissant de ne pas avoir pu voir son visage. Il se rapprochait, franchissant les obstacles d’une aisance extraordinaire, la distance s’amenuisait de plus en plus, il lui lança le maléfice du Bloque-jambe, il réussit alors à l’attraper et -
Et une voix extérieure, bien calme vint déranger le moment le plus important de ma lecture. Mais…qu’est-ce que j’ai fait à Merlin pour qu’on vienne m’embêter pile à ce moment là ?! Je place mon doigt sur le mot où je m’étais arrêté et lève les yeux vers la source de la voix, espérant que l’échange se fasse vite, je n’ai pas le temps moi.
Tandis que je lève la tête, mes pupilles rencontrent les yeux bleus de mon interlocutrice. Je la connaît cette fille, c’est la petite sorcière qui avait comme moi des boutons qui éclataient quand on a rencontré la demoiselle Rosier. Elle est mieux comme ça quand même.
«- Salut.»
J’analyse les paroles de la Dagda, fronce les sourcils et plisse les paupières
Mais qu’est-ce qu’elle raconte ? Elle veut que j’aille où ? Elle m’a pris pour un autre élève ? Enfin…je suis suffisamment proche pour qu’elle devine qui je suis. Je regarde autour de moi pour voir si ce n’est pas moi qui fait erreur, mais personne d’autre n’est susceptible d’être aussi son interlocuteur. Peut-être qu’il y’a une fête quelque part ? Mais c’est assez bizarre, parce que je n’ai jamais reçu d’invitation de nulle part ni de personne.
«- Venir ? Venir où ? Alors si c’est pour m’inviter à une fête ou une pyjama c’est mort, je suis déjà bien occupé.» M’exprimais-je en faisant référence au livre que j’avais dans les mains. «- Et pourquoi tu m’as parlée dans la confidence comme ça ? Vous allez braver le couvre feu ? » Demandais-je sans daigner baisser la voix, s’ils se font coincer ça ne sera pas mon problème de toute manière.
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
Bon, ce n'était pas vraiment la réponse à laquelle Roseanne s'attendait. Un oui ou un non aurait été logique, mais là, on aurait dit que l'Ogme n'avait aucune idée de ce dont elle parlait. Elle n'avait pourtant aucun doute sur l'identité de son interlocuteur, c'était bien le même garçon que la semaine dernière.
La première année fixa le garçon, quelques instants, un air étonné sur le visage avant de détourné le regard. Fronçant les sourcils et croisant les bras sur sa poitrine, la jeune fille jeta un coup d'œil autour d'eux pour vérifier que personne ne s'occuper de leur conversation. D'un, il n'avait apparemment pas du tout compris de quoi elle parlait et de deux, il n'était pas discret. Elle aurait vraiment dû y aller toute seule.
Une fois sûr que personne ne s'occupait d'eux, la jeune Dagda reporta son attention sur l'Ogme. Qu'est-ce qu'elle devait répondre à ça exactement ? Devait-elle lui faire confiance ? Drian avait laissé entendre qu'il était du genre à ce fourré dans des mauvais pas, est-ce que tout ça était vraiment une bonne idée ? Pour l'instant, il ne savait rien, elle pouvait simplement retourner dans la tour de Dagda. Pourtant, une chose l'en empêchait, elle voulait vraiment rejoindre Dorianne.
"Une fête ? Pourquoi je t'inviterais à une fête au juste ? On se connaît à peine. Je ne sais même pas comment tu t'appelles." commença la jeune fille, sa voix était calme, mais elle avait abandonné l'idée de parler sur le ton de la confidence bien que sa voix restée à un volume contrôler. "Dorianne nous à proposer de la rejoindre, tu ne t'en souviens pas ?" demanda Roseanne en haussant un sourcil. "Dorianne Rosier. Une leçon de monte sauvage ? Tout ça ne te dit vraiment rien ? C'était la semaine dernière ne me dit pas que tu as pu oublier une chose comme ça aussi rapidement." ajouta la Dagda après quelques secondes.
"Bravez le couvre-feu, je ne sais pas, mais ce qu'elle nous propose n'est pas vraiment autorisé par le règlement. C'est toi qui vois, tu peux rester là à lire ou tu peux venir avec moi, mais évites de crier ce que l'on compte faire sur tous les toits, elle a déjà assez de problèmes comme ça et ce n'est dans l'intérêt de personne de se faire remarquer." termina la première année. Les bras toujours croisés sur sa poitrine, la jeune fille regardais attentivement le garçon attendant de voir comment il allait réagir.
La première année fixa le garçon, quelques instants, un air étonné sur le visage avant de détourné le regard. Fronçant les sourcils et croisant les bras sur sa poitrine, la jeune fille jeta un coup d'œil autour d'eux pour vérifier que personne ne s'occuper de leur conversation. D'un, il n'avait apparemment pas du tout compris de quoi elle parlait et de deux, il n'était pas discret. Elle aurait vraiment dû y aller toute seule.
Une fois sûr que personne ne s'occupait d'eux, la jeune Dagda reporta son attention sur l'Ogme. Qu'est-ce qu'elle devait répondre à ça exactement ? Devait-elle lui faire confiance ? Drian avait laissé entendre qu'il était du genre à ce fourré dans des mauvais pas, est-ce que tout ça était vraiment une bonne idée ? Pour l'instant, il ne savait rien, elle pouvait simplement retourner dans la tour de Dagda. Pourtant, une chose l'en empêchait, elle voulait vraiment rejoindre Dorianne.
"Une fête ? Pourquoi je t'inviterais à une fête au juste ? On se connaît à peine. Je ne sais même pas comment tu t'appelles." commença la jeune fille, sa voix était calme, mais elle avait abandonné l'idée de parler sur le ton de la confidence bien que sa voix restée à un volume contrôler. "Dorianne nous à proposer de la rejoindre, tu ne t'en souviens pas ?" demanda Roseanne en haussant un sourcil. "Dorianne Rosier. Une leçon de monte sauvage ? Tout ça ne te dit vraiment rien ? C'était la semaine dernière ne me dit pas que tu as pu oublier une chose comme ça aussi rapidement." ajouta la Dagda après quelques secondes.
"Bravez le couvre-feu, je ne sais pas, mais ce qu'elle nous propose n'est pas vraiment autorisé par le règlement. C'est toi qui vois, tu peux rester là à lire ou tu peux venir avec moi, mais évites de crier ce que l'on compte faire sur tous les toits, elle a déjà assez de problèmes comme ça et ce n'est dans l'intérêt de personne de se faire remarquer." termina la première année. Les bras toujours croisés sur sa poitrine, la jeune fille regardais attentivement le garçon attendant de voir comment il allait réagir.
Giovanni Cumuci
3ᵉ année, Ogme
La dagda me parle comme si je ne valais rien et ça me déplaît. Oui c’est vrai, je ne la connaît pas. Mais ça veut dire qu'elle ne m'aurait jamais invité nul part même si nous nous sommes déjà croisés ? Elle est gonflée. Mais pourquoi donc vient-elle me parler alors ?
Je l’écoute attentivement. De la monte sauvage ? L’information fait dix fois le tour de ma cervelle. Je fronce les sourcils et me gratte la tempe, parce que je ne me rappelle absolument pas de cette proposition. Mais le ton qu’elle emploie pour le dire me paraît crédible. La semaine dernière j’étais à moitié sourd de surcroît donc c’est possible.
«- Ça ne me dit rien.» Soufflais-je en creusant dans ma mémoire.
Je n’avais beau ne pas avoir connaissance de cette sortie, il me faut peu de temps pour peser le pour et le contre. Le couvre feu n’est sûrement pas ce qui m’effraie le plus, j’ai déjà fais pire alors franchement…pas grand chose ne me retiens.
Je baisse mon attention vers mon livre et fait une grimace lorsque je remarque que je l’ai refermé.
«- Misère…» Râlais-je dépité. J‘ai dû le fermer par inadvertance. Je fais défiler les pages contre mon pouce en me maudissant de ne pas avoir retenu le numéro de la page qui détenait le plus grand mystère du monde. Qui était ce mec que Magix avait poursuivi ? J’avale ma frustration en soupirant et me lève pour faire face à la fille, d’un air présomptueux.
«- Giovanni. Retiens bien ce nom, tu me dois un marque page maintenant.»
Je me retourne pour ranger mon livre dans mon sac à dos, je le fais glisser entre deux cahiers et demande. «- Et toi tu t’appelles comment ? Parce que je doute que tu veuilles que je t‘appelles "truc "».
Je place ce vieux sac en cuir noir sur mes épaules et commence à faire quelques pas dans une direction, mais me stop en réalisant que je ne savais absolument pas où est-ce que le rendez-vous se trouvait.
«- Oh mais je suis impoli…les dames d’abord !» Lui adressais-je sur un ton pompeux.
Je l’écoute attentivement. De la monte sauvage ? L’information fait dix fois le tour de ma cervelle. Je fronce les sourcils et me gratte la tempe, parce que je ne me rappelle absolument pas de cette proposition. Mais le ton qu’elle emploie pour le dire me paraît crédible. La semaine dernière j’étais à moitié sourd de surcroît donc c’est possible.
«- Ça ne me dit rien.» Soufflais-je en creusant dans ma mémoire.
Je n’avais beau ne pas avoir connaissance de cette sortie, il me faut peu de temps pour peser le pour et le contre. Le couvre feu n’est sûrement pas ce qui m’effraie le plus, j’ai déjà fais pire alors franchement…pas grand chose ne me retiens.
Je baisse mon attention vers mon livre et fait une grimace lorsque je remarque que je l’ai refermé.
«- Misère…» Râlais-je dépité. J‘ai dû le fermer par inadvertance. Je fais défiler les pages contre mon pouce en me maudissant de ne pas avoir retenu le numéro de la page qui détenait le plus grand mystère du monde. Qui était ce mec que Magix avait poursuivi ? J’avale ma frustration en soupirant et me lève pour faire face à la fille, d’un air présomptueux.
«- Giovanni. Retiens bien ce nom, tu me dois un marque page maintenant.»
Je me retourne pour ranger mon livre dans mon sac à dos, je le fais glisser entre deux cahiers et demande. «- Et toi tu t’appelles comment ? Parce que je doute que tu veuilles que je t‘appelles "truc "».
Je place ce vieux sac en cuir noir sur mes épaules et commence à faire quelques pas dans une direction, mais me stop en réalisant que je ne savais absolument pas où est-ce que le rendez-vous se trouvait.
«- Oh mais je suis impoli…les dames d’abord !» Lui adressais-je sur un ton pompeux.
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
Cela ne lui disait rien ? C'était la seule chose qu'il trouvait à répondre ? Roseanne, les bras toujours croisés sur sa poitrine, haussa un sourcil face à cette réponse. Apparemment, il n'y avait rien à tirer de ce garçon. Un coup d'œil à sa montre, lui indiqua que le temps commencé sérieusement à filer et qu'elle ferait bien de continuer son chemin sans perdre plus de temps.
Alors que la jeune Dagda allait partir, la voix de l'Ogme s'éleva une nouvelle fois. Reportant rapidement son attention sur lui, la première année remarqua qu'il feuilletait son livre, comme s'il venait de perdre sa page. Non mais sérieusement, il ne faisait donc aucun effort. Il n'avait rien écouté de la proposition de Dorianne, n'était pas vraiment agréable et en plus, il ne faisait pas attention à ce qu'il faisait. Décidément, rien n'allait.
La jeune sorcière observa le garçon se lever pour lui faire face, levant légèrement le menton et affichant un air impassible, elle le regarda faire son petit numéro avec incrédulité. Non mais quel culot ! Il ne faisait pas attention à ce qu'il faisait et c'était elle qui lui devait un marque-page ? Il pouvait toujours courir. Quant à retenir son nom, elle n'était pas du genre à oublier quelqu'un encore moins une personne comme lui.
Tient voilà qu'il lui demandait son prénom maintenant, sans même avoir la politesse de la regarder en lui demandant cela. La jeune fille resta silencieuse, l'observant ranger son livre puis passer son sac sur son épaule. Un petit sourire en coin sur le visage, Roseanne observa ce Giovanni commencer à faire quelques pas avant de s'arrêter. S'il n'avait pas le moindre souvenir de la demande de Dorianne, il ne devait donc pas savoir où aller.
Un air satisfait sur le visage et un sourire suffisant accrocher à ses lèvres, la première année se dirigea vers le garçon avant de s'arrêter devant lui. "Je m'appelle Roseanne, Roseanne Leroy. Oh et tu peux oublier ton marque-page, ce n'est pas de ma faute si tu as perdu ta page. Tu aurais dû faire plus attention tout simplement." s'exclama la jeune fille avec insolence.
Sans lui laisser le temps de répliquer, la première année se mit à marcher en direction de la porte afin d'accéder au jardin. Elle n'avait même pas vérifié s'il la suivait et honnêtement, elle s'en fichait pas mal. Ce n'était pas tous les jours qu'elle était aussi désagréable, mais l'Ogme l'avait mérité. C'était un exercice plutôt facile finalement, il lui suffisait d'imiter sa mère et le reste venait tout seul. Si le garçon gardait la même attitude toute la soirée, cela promettait d'être intéressant.
Alors que la jeune Dagda allait partir, la voix de l'Ogme s'éleva une nouvelle fois. Reportant rapidement son attention sur lui, la première année remarqua qu'il feuilletait son livre, comme s'il venait de perdre sa page. Non mais sérieusement, il ne faisait donc aucun effort. Il n'avait rien écouté de la proposition de Dorianne, n'était pas vraiment agréable et en plus, il ne faisait pas attention à ce qu'il faisait. Décidément, rien n'allait.
La jeune sorcière observa le garçon se lever pour lui faire face, levant légèrement le menton et affichant un air impassible, elle le regarda faire son petit numéro avec incrédulité. Non mais quel culot ! Il ne faisait pas attention à ce qu'il faisait et c'était elle qui lui devait un marque-page ? Il pouvait toujours courir. Quant à retenir son nom, elle n'était pas du genre à oublier quelqu'un encore moins une personne comme lui.
Tient voilà qu'il lui demandait son prénom maintenant, sans même avoir la politesse de la regarder en lui demandant cela. La jeune fille resta silencieuse, l'observant ranger son livre puis passer son sac sur son épaule. Un petit sourire en coin sur le visage, Roseanne observa ce Giovanni commencer à faire quelques pas avant de s'arrêter. S'il n'avait pas le moindre souvenir de la demande de Dorianne, il ne devait donc pas savoir où aller.
Un air satisfait sur le visage et un sourire suffisant accrocher à ses lèvres, la première année se dirigea vers le garçon avant de s'arrêter devant lui. "Je m'appelle Roseanne, Roseanne Leroy. Oh et tu peux oublier ton marque-page, ce n'est pas de ma faute si tu as perdu ta page. Tu aurais dû faire plus attention tout simplement." s'exclama la jeune fille avec insolence.
Sans lui laisser le temps de répliquer, la première année se mit à marcher en direction de la porte afin d'accéder au jardin. Elle n'avait même pas vérifié s'il la suivait et honnêtement, elle s'en fichait pas mal. Ce n'était pas tous les jours qu'elle était aussi désagréable, mais l'Ogme l'avait mérité. C'était un exercice plutôt facile finalement, il lui suffisait d'imiter sa mère et le reste venait tout seul. Si le garçon gardait la même attitude toute la soirée, cela promettait d'être intéressant.
Giovanni Cumuci
3ᵉ année, Ogme
Mes paupières battent à grande allure pour tenter de chasser ce sentiment d’irritation qui parcourait toute la zone émotionnelle de mon cerveau. Mais c’était peine perdue : son sourire et cet air….quelle audace ! J’avais envie de retirer l’un des rideaux de la salle et d'enrouler la dagda dedans, comme ça elle ferait moins la fière. Bien heureusement, toutes mes aspirations ne deviennent pas réelles, l’école s’en porterait sans doute mal. Entre les petits sorciers de pacotilles qui perturbent le peu de tranquillité que je me permets, à qui je rêverai de lancer un motus éternel, et les grands qui me prennent de haut, que j'aimerais tant rétrécir et enfermer dans une petite boule à neige, il ne resterait plus beaucoup d’animation entre les murs de ce château.
Je l’écoute se présenter sous le nom de Roseanne Leroy, son nom fait un peu fille de bonne famille, peut-être qu’elle sait se montrer hautaine pour cette raison ? Quoiqu’il en soit, elle n'est pas comparable à l’une des pestes qui embêtait Naziha, une chose les différenciait bien : c'est l'empathie… si Leroy était prête à prendre des risques pour sauver Dorianne, c’est bien parce qu'elle avait la précieuse valeur d'aider quiconque en a besoin. C'est une qualité que je lui trouve admirable et qu'j'espère, qu'elle ne perdra pas.
Pour autant, elle m’énerve quand même, comment ça je dois oublier mon marque-page ? Je maintiens que c'est sa faute si j'ai perdu mon passage. C’est une fille, elle devrait aimer les ateliers manuels non ? Ce soir je vais lui être insupportable, je n'accepte pas qu’elle m’énerve plus que je l’énerve. Alors je fourre mes mains dans mes poches de pantalon, je la laisse prendre les devant et la suis. Le chemin se poursuit de manière plutôt silencieuse, je n’ai pas grand chose à dire, mais plus de choses à penser. La monte sauvage… on va monter des abraxans si je comprends bien ? J’ai toujours été attiré par cette activité-là, ça a l’air si magique quand on les voit d’en bas.
Lorsque nous mettons les pieds dehors, une question me vient. Je me rapproche de la hauteur de Roseanne en accélérant un peu le pas et lui demande avec un sourire espiègle.
- Au fait, tu as réfléchi à une excuse ? Imagines qu’un délégué nous surprenne ou nous demande où est-ce que nous allons à cette heure? Tu sais, un peu avant 21h…ils commencent à faire des rondes, d’abord pour ramener les élèves dans la tour de leur confrérie, et après 21h ils sanctionnent le premier élève, qu’ils voient traîner sur leur chemin.
J’ai déjà voulu échapper à l’approche d’un délégué une fois. Mon plan était élaboré mais mal appliqué..j’ai voulu simuler un renouage de lacets pour mettre le feu à la cape d’une élève et ainsi tourner l’attention de tous sur elle. Mais à mon plus grand malheur on m’a vu faire, et on m’a dénoncé. Mais ça vallait le coup, j'avais pu voir le grand oiseau rouge de Dumstrang en allant à l’infirmerie comme j’étais malade.
- Moi ça va, j’ sais ce que c’est d’être puni, mais toi, ça m’étonnerais.
Elle a beau avoir un peu de courage pour braver le couvre-feu, quand bien même, elle a l’air trop bonne élève pour le faire souvent. J’espère qu’on ne m’accusera pas si l’on nous croise d’ailleurs, avec sa tête d’ange, je suis sûr qu’elle peut faire chanter les plus vieux.
Je l’écoute se présenter sous le nom de Roseanne Leroy, son nom fait un peu fille de bonne famille, peut-être qu’elle sait se montrer hautaine pour cette raison ? Quoiqu’il en soit, elle n'est pas comparable à l’une des pestes qui embêtait Naziha, une chose les différenciait bien : c'est l'empathie… si Leroy était prête à prendre des risques pour sauver Dorianne, c’est bien parce qu'elle avait la précieuse valeur d'aider quiconque en a besoin. C'est une qualité que je lui trouve admirable et qu'j'espère, qu'elle ne perdra pas.
Pour autant, elle m’énerve quand même, comment ça je dois oublier mon marque-page ? Je maintiens que c'est sa faute si j'ai perdu mon passage. C’est une fille, elle devrait aimer les ateliers manuels non ? Ce soir je vais lui être insupportable, je n'accepte pas qu’elle m’énerve plus que je l’énerve. Alors je fourre mes mains dans mes poches de pantalon, je la laisse prendre les devant et la suis. Le chemin se poursuit de manière plutôt silencieuse, je n’ai pas grand chose à dire, mais plus de choses à penser. La monte sauvage… on va monter des abraxans si je comprends bien ? J’ai toujours été attiré par cette activité-là, ça a l’air si magique quand on les voit d’en bas.
Lorsque nous mettons les pieds dehors, une question me vient. Je me rapproche de la hauteur de Roseanne en accélérant un peu le pas et lui demande avec un sourire espiègle.
- Au fait, tu as réfléchi à une excuse ? Imagines qu’un délégué nous surprenne ou nous demande où est-ce que nous allons à cette heure? Tu sais, un peu avant 21h…ils commencent à faire des rondes, d’abord pour ramener les élèves dans la tour de leur confrérie, et après 21h ils sanctionnent le premier élève, qu’ils voient traîner sur leur chemin.
J’ai déjà voulu échapper à l’approche d’un délégué une fois. Mon plan était élaboré mais mal appliqué..j’ai voulu simuler un renouage de lacets pour mettre le feu à la cape d’une élève et ainsi tourner l’attention de tous sur elle. Mais à mon plus grand malheur on m’a vu faire, et on m’a dénoncé. Mais ça vallait le coup, j'avais pu voir le grand oiseau rouge de Dumstrang en allant à l’infirmerie comme j’étais malade.
- Moi ça va, j’ sais ce que c’est d’être puni, mais toi, ça m’étonnerais.
Elle a beau avoir un peu de courage pour braver le couvre-feu, quand bien même, elle a l’air trop bonne élève pour le faire souvent. J’espère qu’on ne m’accusera pas si l’on nous croise d’ailleurs, avec sa tête d’ange, je suis sûr qu’elle peut faire chanter les plus vieux.
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
Roseanne continua son chemin sans faire attention à l'Ogme, la jeune fille entendait le bruit de ses pas derrière elle signe qu'il la suivait, mais elle ne se retourna pas pour voir où il était exactement. Ignorant le garçon, la première année réfléchissait à la suite de la soirée. En vérité, elle ne savait elle-même pas exactement ou aller. Dorianne n'avait pas vraiment laissé un plan précis de l'endroit où ils pourraient la trouver.
Suivant simplement son instinct, la jeune Dagda se dirigea vers les jardins Ouest où se trouvais le haras des Abraxans, ce qui était le lieu le plus logique ou aller. Perdue dans ses pensées, la jeune fille fut déconcentrée par les bruits de pas de Giovanni qui c'était accélérer. Tournant la tête au moment où il arrivait à sa hauteur, la jeune sorcière le regarda d'un air neutre.
Ce sourire espiègle qu'il affichait n'annonçait rien de bon. Est-ce qu'il essayait de lui faire peur ? Ou peut-être essayait-il de l'impressionner et de lui faire perdre ses moyens ? Évidemment qu'elle avait des idées en tête, c'était logique lorsqu'on s'engageait dans quelque chose comme ça, mais elle comptait surtout improviser si cette situation se présenter. Tout dépendait de la situation, ce genre de choses était presque impossible à prédire à l'avance.
La première année s'apprêtait à lui répondre cela avant qu'il n'ajoute une dernière phrase. Crispant les mâchoires, la jeune fille détourna la tête pour regarder là ou elle mettait les pieds et vérifier que dans la pénombre, ils avaient bien emprunté le bon chemin. Non mais sérieusement qu'est-ce qu'il en savait hein ? Qu'est-ce qu'il connaissait de sa vie pour affirmer ça ? C'était peut-être vrai au sein de l'Académie, mais elle savait très bien ce que cela faisait de se faire punir à la moindre petite erreur.
De ce qu'elle avait compris de sa discussion avec Drian, l'Ogme avait l'habitude des plans qui tournaient mal donc les punitions était évidente. Pour elle, c'était différent, elle avait l'habitude d'être puni parce qu'elle avait fait un 'très bien' et non un 'parfait'. Cette simple remarque avait fait remonter toute sa frustration et sa colère à l'égard du garçon. Regardant droit devant elle pour éviter de croiser son regard, elle finit finalement par lui répondre après quelques secondes de silence.
"C'est très gentil de t'inquiéter pour moi vraiment, mais ne t'en fait pas pour moi, je serai me débrouiller si cette situation se présente. J'ai délibérément choisi d'enfreindre les règles, si je dois en assumer les conséquences, je le ferai. J'ai eu toute une semaine pour réfléchir à ça, c'est plutôt pour toi que tu devrais t'inquiéter." répondit ironiquement Roseanne, évidemment qu'il ne s'inquiétait pas pour elle. "En attendant, essayons de rester discrets, autant éviter cette situation si possible." déclara-t-elle froidement.
Suivant simplement son instinct, la jeune Dagda se dirigea vers les jardins Ouest où se trouvais le haras des Abraxans, ce qui était le lieu le plus logique ou aller. Perdue dans ses pensées, la jeune fille fut déconcentrée par les bruits de pas de Giovanni qui c'était accélérer. Tournant la tête au moment où il arrivait à sa hauteur, la jeune sorcière le regarda d'un air neutre.
Ce sourire espiègle qu'il affichait n'annonçait rien de bon. Est-ce qu'il essayait de lui faire peur ? Ou peut-être essayait-il de l'impressionner et de lui faire perdre ses moyens ? Évidemment qu'elle avait des idées en tête, c'était logique lorsqu'on s'engageait dans quelque chose comme ça, mais elle comptait surtout improviser si cette situation se présenter. Tout dépendait de la situation, ce genre de choses était presque impossible à prédire à l'avance.
La première année s'apprêtait à lui répondre cela avant qu'il n'ajoute une dernière phrase. Crispant les mâchoires, la jeune fille détourna la tête pour regarder là ou elle mettait les pieds et vérifier que dans la pénombre, ils avaient bien emprunté le bon chemin. Non mais sérieusement qu'est-ce qu'il en savait hein ? Qu'est-ce qu'il connaissait de sa vie pour affirmer ça ? C'était peut-être vrai au sein de l'Académie, mais elle savait très bien ce que cela faisait de se faire punir à la moindre petite erreur.
De ce qu'elle avait compris de sa discussion avec Drian, l'Ogme avait l'habitude des plans qui tournaient mal donc les punitions était évidente. Pour elle, c'était différent, elle avait l'habitude d'être puni parce qu'elle avait fait un 'très bien' et non un 'parfait'. Cette simple remarque avait fait remonter toute sa frustration et sa colère à l'égard du garçon. Regardant droit devant elle pour éviter de croiser son regard, elle finit finalement par lui répondre après quelques secondes de silence.
"C'est très gentil de t'inquiéter pour moi vraiment, mais ne t'en fait pas pour moi, je serai me débrouiller si cette situation se présente. J'ai délibérément choisi d'enfreindre les règles, si je dois en assumer les conséquences, je le ferai. J'ai eu toute une semaine pour réfléchir à ça, c'est plutôt pour toi que tu devrais t'inquiéter." répondit ironiquement Roseanne, évidemment qu'il ne s'inquiétait pas pour elle. "En attendant, essayons de rester discrets, autant éviter cette situation si possible." déclara-t-elle froidement.
Giovanni Cumuci
3ᵉ année, Ogme
Mes prunelles bleues naviguent entre la première année et le sombre horizon, jusqu’à ce que la petite Dagda détourne le regard après ma remarque. Bah, qu’est-ce que j’ai dis de mal ? J’ai probablement parlé sans connaissances de cause… mais je n’y peux rien, parce que pour connaître la vie des autres, il faut s’y intéresser. Or, moi, ça m’intéresse moyennement que les gens me déblatèrent toute leur vie. Ça me fait penser à Pauline, quand elle se pose pas loin de moi et qu’elle me raconte ses péripéties. Je ne l’écoute jamais. Parfois elle s’y fait, d’autres fois je me prends des coups sur la tête… et ça part en vrille.
Finalement, Roseanne me répond et je l’écoute avec intérêt, haussant un sourcil au passage de «mon inquiétude pour elle ». Alors là, elle ne sait pas non plus de quoi elle parle, je ne m’inquiète pour personne moi. Seulement là, la prudence était importante pour aller au bout de notre plan. N’empêche que la Dagda a l’air d’être du même avis puisqu’elle m’intime de rester discret.
« Je suis d’accord sur le dernier point,» lui murmurais-je.
Je la suivis d’un pas discret. La nuit était déjà tombée, et seules la lueur des lumières du château, et celle de quelques lampes extérieures empêchaient de faire régner la nuit noire. Cela ne nous rendait malheureusement pas totalement invisibles aux yeux extérieurs.
« Vite, faut rentrer, c’est bientôt l’heure !» retentit une jeune voix alerte et féminine, plus loin, derrière nous.
Je me stoppe, et recherche la source de la voix. Je fus soulagé de voir que la silhouette ne s’adressait pas à nous mais à une autre plus petite silhouette aux cheveux courts, présente sur la parcelle que nous avions traversée il n’y a même pas deux minutes. Pas de doute, il s’agissait de deux élèves lambdas, ce qui se voyait dans la panique des mouvements de la fille qui avait crié. Elle avait saisi la main de cette autre ombre et la tirait pour qu’elle se dépêche.
En parlant de se dépêcher, je remarquai que Roseanne avait pris un peu d’avance… elle ne m’en voudra pas, je ne fais qu’assurer nos arrières. Je me dépêchai de la rattraper et posai ma main sur son épaule.
« Dépêchons-nous avant qu’on nous aperçoive, » Chuchotai-je à Roseanne.
Je me serais bien transformé en ma forme féline, je serais encore plus passé inaperçu, mais bon, déjà que Drian connaît mon secret, je ne vais pas aller le révéler à tout le monde non plus.
Plus nous avancions, plus j’étais rassuré, on ne nous chopera pas ici. Ce sont trois formes animales au loin qui attirent mon attention. Les abraxans. Deux d’entre eux broutaient et un autre était tourné vers une ombre bipède, qui semblait lui caresser le museau.
«- Oh, ils sont là-bas.» Remarquais-je à Roseanne en les pointant du doigt.
Finalement, Roseanne me répond et je l’écoute avec intérêt, haussant un sourcil au passage de «mon inquiétude pour elle ». Alors là, elle ne sait pas non plus de quoi elle parle, je ne m’inquiète pour personne moi. Seulement là, la prudence était importante pour aller au bout de notre plan. N’empêche que la Dagda a l’air d’être du même avis puisqu’elle m’intime de rester discret.
« Je suis d’accord sur le dernier point,» lui murmurais-je.
Je la suivis d’un pas discret. La nuit était déjà tombée, et seules la lueur des lumières du château, et celle de quelques lampes extérieures empêchaient de faire régner la nuit noire. Cela ne nous rendait malheureusement pas totalement invisibles aux yeux extérieurs.
« Vite, faut rentrer, c’est bientôt l’heure !» retentit une jeune voix alerte et féminine, plus loin, derrière nous.
Je me stoppe, et recherche la source de la voix. Je fus soulagé de voir que la silhouette ne s’adressait pas à nous mais à une autre plus petite silhouette aux cheveux courts, présente sur la parcelle que nous avions traversée il n’y a même pas deux minutes. Pas de doute, il s’agissait de deux élèves lambdas, ce qui se voyait dans la panique des mouvements de la fille qui avait crié. Elle avait saisi la main de cette autre ombre et la tirait pour qu’elle se dépêche.
En parlant de se dépêcher, je remarquai que Roseanne avait pris un peu d’avance… elle ne m’en voudra pas, je ne fais qu’assurer nos arrières. Je me dépêchai de la rattraper et posai ma main sur son épaule.
« Dépêchons-nous avant qu’on nous aperçoive, » Chuchotai-je à Roseanne.
Je me serais bien transformé en ma forme féline, je serais encore plus passé inaperçu, mais bon, déjà que Drian connaît mon secret, je ne vais pas aller le révéler à tout le monde non plus.
Plus nous avancions, plus j’étais rassuré, on ne nous chopera pas ici. Ce sont trois formes animales au loin qui attirent mon attention. Les abraxans. Deux d’entre eux broutaient et un autre était tourné vers une ombre bipède, qui semblait lui caresser le museau.
«- Oh, ils sont là-bas.» Remarquais-je à Roseanne en les pointant du doigt.
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
Bon, au moins ils étaient d'accord sur ce qui était vraiment important ce dit Roseanne en continuant son chemin, c'était déjà ça de gagner. La nuit était tombée et leur seul éclairage était les quelques lumières extérieures. La jeune fille devait redoubler de vigilance et avancer prudemment un pas après l'autre. Ce n'était pas le moment de se fouler une cheville parce qu'elle avait perdu l'équilibre à cause d'un caillou ou d'une irrégularité du terrain.
Par Merlin, pourquoi il n'y avait pas aussi une paire de basket fournis avec l'uniforme de l'Académie ? Ce serait beaucoup plus pratique que ses fichus talons. En plus, pas question d'allumer un lumos pour y voir plus clair, ils se feraient repérer à coup sûr. La jeune Dagda entendit une voix féminine derrière elle, mais n'y prêta pas attention, préférant rester concentré sur les pas qu'elle faisait et continuer à avancer. Plus tôt, ils seraient arrivés et mieux se serrait.
La première année était tellement concentrée, qu'elle ne remarqua pas qu'elle n'entendait plus les pas de Giovanni jusqu'à ce qu'elle entende ces pas rapides alors qu'il revenait vers elle. La jeune sorcière fut légèrement surprise par la main qui se posa sur son épaule, mais n'en montra rien. À la place, elle pencha légèrement sa tête sur le côté pour entendre ce qu'il lui chuchotait.
Hochant la tête pour approuver ce qu'il lui disait, la jeune sorcière accéléra encore un peu le pas. Plus ils avançaient, moins il y avait d'éclairage et plus la jeune fille devait redoubler d'attention, son regard était fixer sur le sol pour repérer tout changement de terrain. L'avantage à tout ça, c'est qu'il ne serait pas facilement repérable ici. La leçon de monte devrait se passer sans être dérangé, la partie compliquer, ce serait de revenir sans se faire prendre, mais bon, elle réfléchirait à ça le moment venu.
Roseanne ne releva la tête que lorsqu'elle entendit Giovanni parler. Scrutant les environs, elle remarqua en effet trois formes animales ainsi qu'une forme plus humaine. "On y est presque ! Ça m'étonnerait qu'on vienne nous embêter ici." lui répondit la jeune fille. Le reste du trajet se fit rapidement et en à peine quelques minutes, ils se retrouvèrent à quelques pas des abraxans. "Vous en avez mis du temps." déclara Dorianne en se retournant vers eux. "Vous êtes prêt à commencer ?" demanda-t-elle finalement.
Par Merlin, pourquoi il n'y avait pas aussi une paire de basket fournis avec l'uniforme de l'Académie ? Ce serait beaucoup plus pratique que ses fichus talons. En plus, pas question d'allumer un lumos pour y voir plus clair, ils se feraient repérer à coup sûr. La jeune Dagda entendit une voix féminine derrière elle, mais n'y prêta pas attention, préférant rester concentré sur les pas qu'elle faisait et continuer à avancer. Plus tôt, ils seraient arrivés et mieux se serrait.
La première année était tellement concentrée, qu'elle ne remarqua pas qu'elle n'entendait plus les pas de Giovanni jusqu'à ce qu'elle entende ces pas rapides alors qu'il revenait vers elle. La jeune sorcière fut légèrement surprise par la main qui se posa sur son épaule, mais n'en montra rien. À la place, elle pencha légèrement sa tête sur le côté pour entendre ce qu'il lui chuchotait.
Hochant la tête pour approuver ce qu'il lui disait, la jeune sorcière accéléra encore un peu le pas. Plus ils avançaient, moins il y avait d'éclairage et plus la jeune fille devait redoubler d'attention, son regard était fixer sur le sol pour repérer tout changement de terrain. L'avantage à tout ça, c'est qu'il ne serait pas facilement repérable ici. La leçon de monte devrait se passer sans être dérangé, la partie compliquer, ce serait de revenir sans se faire prendre, mais bon, elle réfléchirait à ça le moment venu.
Roseanne ne releva la tête que lorsqu'elle entendit Giovanni parler. Scrutant les environs, elle remarqua en effet trois formes animales ainsi qu'une forme plus humaine. "On y est presque ! Ça m'étonnerait qu'on vienne nous embêter ici." lui répondit la jeune fille. Le reste du trajet se fit rapidement et en à peine quelques minutes, ils se retrouvèrent à quelques pas des abraxans. "Vous en avez mis du temps." déclara Dorianne en se retournant vers eux. "Vous êtes prêt à commencer ?" demanda-t-elle finalement.
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