Le Narrateur
Ami des Lettres
Ce sujet RP a pour but de permettre à chaque personne inscrite de s'approprier son personnage ainsi que le contexte de Beauxbâtons.fr.
Chaque personne qui le souhaite est invitée à écrire un RP en post unique d'au moins 200 mots ou à interagir avec d'autres nouveaux joueurs dans le contexte suivant:
Ce sujet vous invite à écrire le récit de votre passage devant la Devineresse. Vous pouvez parler en quelques mots de votre trajet, de l'attente avant d'être appelé,
La rentrée de septembre s'effectue le premier samedi du mois. Pensez à parler de ce qui vous a traversé l'esprit en voyant la Devineresse et son métier à tisser, de vos peurs ou de votre confiance. Avez vous été surpris ou non par votre confrérie? Tout ce qui vous semble important!
Pour vous aider, voici comment Aniel Kieffer a vécu les choses le 02 septembre 1944:
Chaque personne qui le souhaite est invitée à écrire un RP en post unique d'au moins 200 mots ou à interagir avec d'autres nouveaux joueurs dans le contexte suivant:
Arrivée à Beauxbâtons et rencontre avec la Devineresse dans la cour au pommier.
Ce sujet vous invite à écrire le récit de votre passage devant la Devineresse. Vous pouvez parler en quelques mots de votre trajet, de l'attente avant d'être appelé,
La rentrée de septembre s'effectue le premier samedi du mois. Pensez à parler de ce qui vous a traversé l'esprit en voyant la Devineresse et son métier à tisser, de vos peurs ou de votre confiance. Avez vous été surpris ou non par votre confrérie? Tout ce qui vous semble important!
Pour vous aider, voici comment Aniel Kieffer a vécu les choses le 02 septembre 1944:
- Spoiler:
- Au cours du voyage, elle avait peu parlé mais beaucoup écouté. Elle était la seule à faire sa première rentrée. Mais il y avait quelques jeunes de 12 et 13 ans avec qui elle avait osé participer à un jeu de carte un peu bizarre mais aux règles assez simples. Cela ressemblait vaguement à la belote. Sauf que les cartes fumaient... La magie c'est si nouveau pour elle, malgré le précepteur qui était venu l'instruire régulièrement depuis la réception de la fameuse lettre bleue
En arrivant, ses nouvelles connaissances l'ont quittée non sans lui indiquer qu'il y avait un adulte pour guider les élèves de première année. Elle se retrouva donc au milieu de dizaines d'autres pré-adolescents qui parlaient diverses langues. Il y avait beaucoup de français, parfois avec des accents marqués, de l'espagnol, de l'italien... Et là bas au loin, quelques mots germaniques lui avait hérissé l'échine. Ses compagnons de voyages lui avaient expliqué que Beauxbâtons enseignait à tous les enfants d'Europe de l'ouest mais qu'ils avaient des broches pour se comprendre. On lui avait aussi parlé de Confréries et de Devineresse. Et voilà que l'adulte tenait un discours similaire. Au moins ses compagnons de voyage n'avaient pas cherché à lui raconter des sornettes. C'était assez rassurant! Ce qui l'était moins, c'était que le précepteur ne lui avait rien expliqué de tout ça. Pourtant elle aurait aimé. Ça aurait été ça de moins d'inconnu. C'était déjà assez déstabilisant de tout découvrir... Mais c'était ainsi, peut-être qu'entretenir le mystère faisait partie des traditions?
Voilà, c'était son tour. Elle avait parlé avec quelques filles en attendant. Enfin parlé, essayé. Sa gorge était nouée par le stress. Le métier à tisser lui faisait peur. Allait-elle s'endormir pour des centaines d'années? Elle répond aux questions d'une toute petite voix ce qui ne semble pas déranger l'ailleule. Et la sentence tombe. Ogme. Avec une broche en argent d'une forme assez étrange. Mais on lui fait signe de rejoindre le réfectoire. Sa broche dans les mains, elle sort donc de la pièce.
Jessica Landi
Professeure d’Artisanat Magique
Académie Beauxbâtons, samedi 3 septembre 1988
J'avais passé mon voyage avec ma sœur et mes cousins/cousines donc contrairement à d'autres, je n'étais pas du tout stressée par ces heures enfermées dans le carrosse. Mais une fois arrivés à l'académie, on nous obligea à nous séparer (bon les jumeaux n'avaient même pas attendus la consigne pour déguerpir dès qu'on avait foulé le sol). Eh oui, eux, eux étaient déjà tous répartis alors que moi non, je faisais mon entrée dans la cour des grands (enfin du Pommier). Ma sœur m'enlaça et me souhaita bonne chance et que quoiqu'il arrive, je devais être sincère. Elle ne m'avait pas trop détaillé comment ça allait se passer si ce n'est que je devais répondre à des questions. Pas à qui, ni comment, et ce que je devais faire ensuite. Par contre je connaissais les Confréries.
Autour de moi j'entendais parler de nombreuses langues que je ne comprenais pas. J'arrivais à deviner un mot par-ci par-là tout de même, puisque les précepteurs nous avaient enseigné les rudiments de l'allemand et de l'italien (Suisse oblige).
On nous envoya dans la Cour du Pommier où une très vieille dame nous attendait. On nous la présenta comme la Devineresse. Son métier à tisser me fascina. J'adorais les objets magiques. Je trouvais ça super qu'un objet puisse avoir des effets aussi puissants qu'un sortilège voir meilleur (ou pire) ! Plusieurs élèves furent appelés avant moi et je découvris enfin ce qu'il fallait faire. Répondre aux questions et poser son doigt sur une aiguille. C'est pour ça qu'Abi m'avait souhaité bonne chance, parce que ça allait faire super mal je le sentais.
Lorsque mon tour arriva, je grimaçai d'avance. Ecoutant quand même les conseils de ma sœur, je répondis instinctivement aux questions. Tremblante, je posai mon doigt sur l'aiguille mais poussai un soupir de soulagement quand je me rendis compte que ça ne piquait pas plus que ça. Je m'étais déjà fait plus mal en me coinçant le doigt dans une horloge.
Lorsque le verdict tomba- Lug, sans surprise- je souris à la dame en attendant que ma cape et ma broche soient terminées. Je n'osai pas regarder de plus près son métier à tisser mais je lui jetai des coups d'œil réguliers. J'arborai fièrement la rune accrochée à mon col. Abigael, elle, elle était à Ogme comme Stan mais moi j'étais à Lug comme papa et maman.
Daniel Kieffer
Professeur de Créatures Magiques
Samedi 06 septembre 1997
Dans le carrosse, Daniel avait été particulièrement impressionné par les plus grands. Mais par chance pour le grand réservé qu'il était, les plus jeunes réussirent à le mettre à l'aise. Deux garçons, des cousins, qui faisaient aussi leur première rentrée à Beauxbâtons. Des belges à l'accent relativement discret mais qu'il avait décelé assez facilement. Après tout, il l'avait entendu un nombre incalculable de fois, dans des intensités variables, dans la voix des touristes en visite dans la maison de Champagne que son père cogérait. Marc et Lucas permirent au sparnacien de vivre son vol sans trop penser à ses parents ou encore à l'inconnu. L'angoisse et la peur de cette nouveauté furent mises en sourdine, laissant plutôt l'excitation s'exprimer discrètement. Surtout en comparaison de ses deux compères.
Après de longues heures de vol, le trio qui commençait à parler des Confréries furent rejoint par les plus âgés. Daniel ne décrocha alors quasiment plus un mot ou bien des très courts, pour répondre le plus rapidement possible aux quelques questions qu'on lui posait. Mais cela ne l'empêcha pas de glaner quelques informations dur le déroulé de la soirée. Bien peu à vrai dire. Tout ce qui était ressortit, c'était qu'il valait mieux pur lui qu'il soit plus loquace qu'en ce moment...
Il était maintenant l'heure de sortir du carrosse et de suivre le flot de première année jusque dans la cour du pommer. C'était le nom qui avait été donné. Ils étaient nombreux et malgré la présence des deux cousins, Daniel ne se sentait pas bien ainsi entouré. Ce n'était pas tant la quantité de langues utilisées que la proximité avec les autres. Peu lui importait de ne pas les comprendre tous, ils étaient juste trop proches. Mais heureusement, à mesure que chacun passait avec la vieille femme - la Devineresse - et son métier à tisser, l'espace se faisait plus grand et il put se ressaisir.
Son nom en K le fit passer relativement à la moitié du groupe. La garçonnet s'avança d'un pas mal assuré. Ses jambes lui semblait d'un coup bien molle et sa gorge bien sèche. Pourtant, il se força à répondre aux questions avant de tendre un doigt timide pour qu'il soit piqué. Les dés étaient jetés. Où irait-il? Ses grands parents Kieffer avaient rejoint les rangs d'Ogme et son père Lug. Du côté de sa mère, les trois confréries étaient représentées. Tout était possible...
... Et ce fu Dagda. Il ne savait pas trop quoi en penser quoique... Il étudierait les créatures magiques dès cette année! A cette simple pensée, un sourire franc naquit sur ses lèvres, juste au moment où on lui remettait sa cape et sa broche.
Après de longues heures de vol, le trio qui commençait à parler des Confréries furent rejoint par les plus âgés. Daniel ne décrocha alors quasiment plus un mot ou bien des très courts, pour répondre le plus rapidement possible aux quelques questions qu'on lui posait. Mais cela ne l'empêcha pas de glaner quelques informations dur le déroulé de la soirée. Bien peu à vrai dire. Tout ce qui était ressortit, c'était qu'il valait mieux pur lui qu'il soit plus loquace qu'en ce moment...
Il était maintenant l'heure de sortir du carrosse et de suivre le flot de première année jusque dans la cour du pommer. C'était le nom qui avait été donné. Ils étaient nombreux et malgré la présence des deux cousins, Daniel ne se sentait pas bien ainsi entouré. Ce n'était pas tant la quantité de langues utilisées que la proximité avec les autres. Peu lui importait de ne pas les comprendre tous, ils étaient juste trop proches. Mais heureusement, à mesure que chacun passait avec la vieille femme - la Devineresse - et son métier à tisser, l'espace se faisait plus grand et il put se ressaisir.
Son nom en K le fit passer relativement à la moitié du groupe. La garçonnet s'avança d'un pas mal assuré. Ses jambes lui semblait d'un coup bien molle et sa gorge bien sèche. Pourtant, il se força à répondre aux questions avant de tendre un doigt timide pour qu'il soit piqué. Les dés étaient jetés. Où irait-il? Ses grands parents Kieffer avaient rejoint les rangs d'Ogme et son père Lug. Du côté de sa mère, les trois confréries étaient représentées. Tout était possible...
... Et ce fu Dagda. Il ne savait pas trop quoi en penser quoique... Il étudierait les créatures magiques dès cette année! A cette simple pensée, un sourire franc naquit sur ses lèvres, juste au moment où on lui remettait sa cape et sa broche.
Drian Vaillant
7ᵉ année, Délégué, Ogme
Rentrée 2018
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Depuis le début du trajet pour cette nouvelle école qui ferait partie de ma vie pendant les sept prochaines années, tout n'a cessé de remuer en moi des sentiments contradictoires. Tout m'a semblé à la fois étranger et familier, intimidant et rassurant. Les abraxans tirant les carrosses, ces majestueuses créatures ailées, m'ont rappelé le haras de maman tandis que les personnes voyageant avec moi m'ont plongé dans l'inconnu - par bonheur, ma sœur est montée dans un notre carrosse. Je n'ai par ailleurs pas vraiment eu envie de faire connaissance avec eux sachant qu'on ne se côtoierait probablement plus une fois dans l'école, à quoi bon perdre son temps. Je suis toutefois resté poli et courtois avec tout le monde comme on me l'a appris, ce n'était pas la peine de commencer à se faire des ennemis non plus. D'ailleurs, à peine arrivé qu'une bonne partie est allée de son côté, laissant les nouveaux élèves entre eux.
Maintenant que je suis dans le château avec le groupe des premiers années mené par le directeur de l'académie - un sorcier tout à fait étrange selon moi -, j'ai encore ce sentiment d'être dans un lieu aussi intimidant que rassurant. La grandeur des lieux m'écrase mais la magie qui l'imprègne résonne chaleureusement en moi. Je sais que je suis à ma place ici mais il me faudra un peu de temps pour me faire à tout ça. Dans la file, j'attends mon tour pour rencontrer la devineresse tout en laissant courir mon regard curieux sur tout ce qu'il peut capter et ouvre grand mes oreilles. Des murmures en langue étrangère m'intrigue, je n'y comprends rien ce qui me dérange. Heureusement que l'école a tout prévu pour contrer la barrière de la langue. Je me demande si les broches dont a parlé Natacha traduisent également le bulgare, ça vaudrait le coup d'essayer. Mais à part elle et moi, je doute de trouver facilement quelqu'un d'autre parlant cette langue au sein de l'académie.
Je suis tiré de mes pensées lorsque mon tour vient de me présenter devant la devineresse. J'avance tranquillement, non surpris par la procédure. C'est la première chose que m'a apprise mon précepteur, je ne suis donc pas étonné lorsqu'elle me demande de poser mon index sur son métier à tisser. Une goutte de mon sang perle sur la pointe et elle la récupère avec sa baguette. Elle m'explique ce que je sais déjà et je trépigne qu'elle en vienne au fait. Les questions qu'elle me pose me semble finalement plus difficile que ce à quoi je m'attendais. Pour plusieurs, je ne suis pas certain de la réponse que je veux donner. Je me pensai plus sûr de moi. Finalement, lorsqu'elle m'annonce que je serai à Ogme, un frisson me parcourt. La même que Natacha... Ma sœur allait me faire vivre un enfer si je ne m'entourai pas bien. Mais c'est aussi la confrérie de mon oncle, peut-être qu'il sera mon allié dans cette guerre fraternelle ? Je pars manger avec ses réticences en tête. J'allai devoir me montrer fort, bien plus fort que tout ce que j'avais pu imaginer.
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
Samedi 2 septembre 2023
Le voyage en carrosse s'était passé sans encombre. En plus d'elle, il y avait trois autres premières années. Le reste du carrosse était rempli par un groupe d'ami plus âgé, troisième ou quatrième année, Roseanne n'était pas sûr. La jeune fille ne s'était pas vraiment mêlée aux conversations. Elle avait écouté, après tout peut-être que certains d'entre eux seraient dans sa confrérie, et elle avait répondu aux questions qu'on lui avait posé. À part ça, elle était restée dans son coin.
Le regard à travers la fenêtre, la jeune fille avait passé le temps en jouant de la musique dans sa tête. Elle laissait les notes de musique la traverser, connaissant les partitions par cœur. Quand elle ne faisait pas attention, ses doigts se mettaient à bouger tout seul comme ils le feraient sur les clés de son piano. S'il y avait une seule chose qui lui manquerait, ce serait ça : la musique. Elle ne pourrait sûrement plus jouer autant de pianos et de violons une fois à l'Académie.
À l'arrivée, Roseanne fut la première à sortir du carrosse. Elle rejoignit rapidement le reste des premières années, son regard scrutant chaque détail de son environnement. Étant née dans une famille de sorcier, la suite des événements n'avait aucune surprise pour elle. La jeune fille connaissait les confréries, les différentes matières ainsi que la façon dont les élèves étaient répartis.
On conduisit les élèves dans la cour du pommier ou Roseanne dut attendre son tour. Les yeux fixés sur la Devineresse et son métier à tisser, la jeune fille attendais son tour avec impatience. Autour d'elle, elle entendait de nombreuses langues, comprenait certaines phrases, mais pas toute. Elle avait pris des cours dans de nombreuses langues, mais il lui restait encore beaucoup à apprendre.
Après ce qui lui sembla des heures se fut enfin à son tour. À aucun moment, elle hésita. La jeune fille était sûre d'elle et de ses choix. Ce moment était à elle, elle se fichait bien des attendes de ses parents, c'était ses choix, ses réponses. Roseanne répondit avec assurance, puis vient le moment de poser son doigt sur l'aiguille. Alors qu'elle posait son index droit sur la pointe, elle sentit sa main gauche tremblait. De peur ou d'excitation, elle ne savait pas, sûrement des deux. Elle regarda sa goutte de sang couler sur la pointe sans un mot, voilà, c'était fait, plus qu'à attendre le résultat.
Dagda. La nouvelle fut accueillie avec un grand sourire. Accrochant fièrement sa broche à sa poitrine, Roseanne se dirigea vers le réfectoire. Elle n'avait aucune idée en tête en venant ici, aucune préférence pour l'une des confréries. Elle savait qu'en répondant honnêtement, la réponse parfaite viendrai à elle. Désormais, elle aurait un petit partis pris, mais le plus important, c'était que sa scolarité venait officiellement de commencer. Ça y est, elle avait été répartie, elle était à Beauxbâtons.
Servane De Beaumanoir
2ᵉ année, Ogme
Samedi 2 Septembre 2023.
Rentrée en première année.
Rentrée en première année.
La jeune Servane n’en pouvait plus. Elle avait hâte de se dégourdir les jambes et de découvrir l’académie Beauxbâtons, qui allait être sa deuxième maison pour les années à venir. Elle avait à peine fermée l’œil de la nuit tant elle était excitée. Ainsi, lorsque le carrosse dans lequel elle était se posa enfin, le visage de la sorcière afficha une expression de soulagement.
Bien que trop long à son goût, le trajet s’était bien passé. Servane s’était retrouvé près d’une autre première année, avec qui elle avait pu brièvement sympathiser, même si elle avait passer la majorité du trajet dans le silence, écoutant les conversations qui l’entouraient. Autour d’elle, elle avait distingué différentes langues, qu’elle ne parlait pas même si elle avait réussi à comprendre quelques bribes de phrase par ci par là.
Les élèves furent guidés dans la cour au pommier, c’était un endroit ravissant où se tenait une dame qu’on présenta comme étant la Devineresse, elle se tenait debout à côté de son intriguant métier à tisser. Avant de rejoindre la cour, Servane s’était retournée pour chercher sa sœur, qu’elle aperçue plus loin avec son groupe d’ami. Elle avait tenu à faire le trajet séparée d’elle, elle voulait se prouver à elle même qu’elle pouvait sans sortir sans l’aide de sa sœur. Cependant elle avait hâte de pouvoir la retrouver plus tard dans la soirée, ou le lendemain pour lui donner ses premières impressions sur l’école et ses élèves.
La Devineresse et son métier à tisser allait décider de la confrérie que rejoindrait Servane. La Bretonne espérait à la fois être envoyée dans la confrérie de Dagda, afin de rejoindre sa sœur et de suivre les pas de leur mère, mais elle espérait aussi se retrouver dans celle d’Ogme ou de Lug, afin de suivre son propre chemin. Dans tous les cas, elle faisait confiance à cette drôle de dame et son métier à tisser pour l’envoyer dans la confrérie qui lui correspondrait le mieux.
Ce fut assez rapidement au tour de Servane, elle leva la tête en affichant une allure fière et s’avança vers la Devineresse, soudain de la peur vint se mélanger à l’excitation, ce cocktail lui donnait la boule au ventre. Mais elle ne se laissa pas démonter, et écouta son instinct lorsqu’elle du répondre au question. Puis elle s’avança, piqua son doigt et attendit quelques secondes avant de savoir que sa confrérie pour les années à venir était seule d’Ogme. Servane sourit timidement, elle ne suivrait pas les pas de sa sœur et de sa mère, mais cela ne l’étonnait pas. Elle récupéra sa cape et sa broche, avant d’être guidée vers le réfectoire. La jeune fille commençait seulement à réaliser qu’elle venait enfin de faire sa rentrée à Beauxbâtons, elle avait attendu impatiemment ce jour touts les vacances, et voilà que l’aventure débutait enfin.
Bien que trop long à son goût, le trajet s’était bien passé. Servane s’était retrouvé près d’une autre première année, avec qui elle avait pu brièvement sympathiser, même si elle avait passer la majorité du trajet dans le silence, écoutant les conversations qui l’entouraient. Autour d’elle, elle avait distingué différentes langues, qu’elle ne parlait pas même si elle avait réussi à comprendre quelques bribes de phrase par ci par là.
Les élèves furent guidés dans la cour au pommier, c’était un endroit ravissant où se tenait une dame qu’on présenta comme étant la Devineresse, elle se tenait debout à côté de son intriguant métier à tisser. Avant de rejoindre la cour, Servane s’était retournée pour chercher sa sœur, qu’elle aperçue plus loin avec son groupe d’ami. Elle avait tenu à faire le trajet séparée d’elle, elle voulait se prouver à elle même qu’elle pouvait sans sortir sans l’aide de sa sœur. Cependant elle avait hâte de pouvoir la retrouver plus tard dans la soirée, ou le lendemain pour lui donner ses premières impressions sur l’école et ses élèves.
La Devineresse et son métier à tisser allait décider de la confrérie que rejoindrait Servane. La Bretonne espérait à la fois être envoyée dans la confrérie de Dagda, afin de rejoindre sa sœur et de suivre les pas de leur mère, mais elle espérait aussi se retrouver dans celle d’Ogme ou de Lug, afin de suivre son propre chemin. Dans tous les cas, elle faisait confiance à cette drôle de dame et son métier à tisser pour l’envoyer dans la confrérie qui lui correspondrait le mieux.
Ce fut assez rapidement au tour de Servane, elle leva la tête en affichant une allure fière et s’avança vers la Devineresse, soudain de la peur vint se mélanger à l’excitation, ce cocktail lui donnait la boule au ventre. Mais elle ne se laissa pas démonter, et écouta son instinct lorsqu’elle du répondre au question. Puis elle s’avança, piqua son doigt et attendit quelques secondes avant de savoir que sa confrérie pour les années à venir était seule d’Ogme. Servane sourit timidement, elle ne suivrait pas les pas de sa sœur et de sa mère, mais cela ne l’étonnait pas. Elle récupéra sa cape et sa broche, avant d’être guidée vers le réfectoire. La jeune fille commençait seulement à réaliser qu’elle venait enfin de faire sa rentrée à Beauxbâtons, elle avait attendu impatiemment ce jour touts les vacances, et voilà que l’aventure débutait enfin.
Maëlle Lefèbvre
3ᵉ année, Dagda
Samedi 3 septembre 2022 Maëlle était ravie d’être (enfin !) arrivée à Beauxbâtons. Depuis qu’elle avait reçu sa lettre d’inscription, lors de son anniversaire, il lui tardait de fouler le sol de la prestigieuse académie. Parmi tous les présents offerts à l’occasion de ses dix ans, la fillette n’avait eu d’yeux que pour la délicate enveloppe pastel déposée par une facétieuse fée postale. Elle avait relu le contenu à maintes reprises, tant et si bien qu’elle en connaissait pratiquement le texte par cœur : « Chère Mademoiselle Lefèbvre, Nous sommes ravis de vous annoncer que vous avez été admise à l’Académie de magie de Beauxbâtons. La rentrée scolaire est fixée au 3 septembre. Vous êtes attendue à midi en gare d’Austerlitz pour le départ des carrosses. Veuillez croire, chère Mademoiselle Lefèbvre, en l’expression de nos sentiments distingués. Aliaume Delalande, Directeur de Beauxbâtons. » Dès lors, l’attente lui avait paru bien longue (551 jours très exactement), mais elle avait mis à profit cette année pour se renseigner sur l’institution, interrogeant famille et précepteur à la moindre occasion et lisant de nombreux ouvrages sur les confréries et les matières enseignées. Malgré toutes ses recherches, elle n’avait pas percé le secret de la répartition en ce samedi 3 septembre, alors qu’elle embarquait pour la première fois à bord de l’un des majestueux carrosses de Beauxbâtons. Comme souvent, ses parents avaient été retenus par leurs obligations professionnelles et c’étaient ses grands-parents paternels, parisiens résidant à Montmartre, qui l’avaient accompagnée jusque sur le quai. Le soleil était à son zénith, baignant la capitale d’une douce lumière, lorsque les attelages décollèrent sous la grande verrière de la gare d’Austerlitz. Blottie contre l’une des larges vitres, elle avait observé, les yeux écarquillés, le Paris non-magique qui se dévoilait sous ses pieds, avant de s’assoupir tandis que le convoi survolait la forêt de Fontainebleau. L’agitation qui régnait dans l’habitacle, alors que le carrosse amorçait sa descente vers le château, la tira de son sommeil. Les yeux encore un peu embués, elle colla son visage à la fenêtre pour tenter de distinguer les contours du château dans la brume du début de soirée. Au détour d’un battement d’aile d’Abraxan, elle aperçut une première tour, la tour de l’Horloge, puis l’ombre des remparts qui encerclaient la cour intérieure. Étonnamment, l’atterrissage dans les jardins enchantés s’effectua tout en douceur, comme si le sol l’avait amorti par magie. Maëlle suivit le mouvement impulsé par les élèves les plus âgés et rejoignit le petit attroupement qui se formait autour d’un vieux sorcier, Aliaume Delalande, celui-là même qui avait signé sa lettre d’admission. La jeune fille le détailla du regard, de sa longue barbe blanche à ses pieds nus dans l’herbe, suivant avec intérêt les arabesques des tatouages qui lui recouvraient les bras. Elle admira le parc avec le même émerveillement, scrutant bosquets et fontaines pour y débusquer l’une ou l’autre des nombreuses créatures magiques dont lui avait parlé son grand-père. Les premières années se dirigèrent vers le château en ordre dispersé. Elle fut arrachée à sa contemplation par les éclats de voix de ses camarades à l’avant du groupe, devant lesquels le directeur venait de révéler l’entrée d’un étroit passage secret. Un à un, les jeunes sorciers s’y engouffrèrent, sans en revenir. La petite Lefèbvre attendit son tour avec fébrilité et excitation. Au moment venu, elle inspira un grand coup puis se faufila dans la cour du Pommier. Elle avança en direction de la vieille femme qui lui faisait signe, le regard attiré par la quenouille de son métier à tisser. Les pommettes rosies par la timidité, elle salua la devineresse sans un mot. « Il est temps pour toi de découvrir ce que te réserve ton avenir… » La fillette écoutait la doyenne avec attention, mais aussi appréhension. Elle se laissa piquer l’index sans résistance, curieuse de découvrir quelle confrérie lui correspondait le mieux. Elle répondit de manière spontanée aux questions de la vieille sorcière, sans véritablement saisir le lien avec la bravoure, la clairvoyance ou encore l’ingéniosité. Pourtant, le résultat ne tarda pas à tomber, aussi surprenant qu’inattendu. « Comme c’est curieux, une Santourbillon… Les trois Confréries pourraient te convenir… » Maëlle resta interloquée un court moment, le temps pour elle de comprendre qu’elle allait devoir choisir sa confrérie par elle-même : Celle des enchanteurs, des inventeurs ou bien des conjurateurs ? Dans la cour du Pommier, le temps sembla s’étirer, suspendu à la réponse de la petite Lefèbvre. Après quelques instants pourtant, sans qu’elle n’ait prononcé le moindre son, le métier à tisser s’activa pour lui confectionner une petite broche bleue de Dagda, comme si la magie était venue chercher la réponse au plus profond d’elle-même. Et la magie faisait bien les choses : instantanément, elle se sentit à sa place, exactement là où elle devait être. Avant de se diriger vers le réfectoire, elle adressa une petite révérence à la devineresse. |
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