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Approchons-nous un peu plus près de ce drôle d’endroit. Je vous le demande, qu’est-ce qu’un observatoire peut bien faire dans un coin de la grande galerie ? Non, aucune idée ? Un indice : la poussière de fée qui flotte au-dessus de nos têtes est continuellement acheminée à l’intérieur. Ah ! Oui, ça chauffe par ici ! On vous écoute, allez-y ! Dommage que je ne sois pas professeur, je vous aurais bien attribué quelques grammes de poussière pour cette brillante réponse. En effet, cet observatoire n’est autre que le salon du Bouclier. Là où toutes les poussières remportées s’accumulent pour décider, au mois de juin, quelle confrérie remportera la possession du Bouclier de Lancelot. Suivez-moi, je vais vous faire visiter ce lieu déstabilisant…

Qu’est-ce que je vous disais ! Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de pouvoir marcher au milieu des étoiles, pas vrai ? Mais n’ayez pas peur, le sol existe bel et bien sous vos pieds. Murs, plafond, tout est là. Ce sont des plaques en onyx qui ont été ensorcelées pour donner l’impression de voir l’immensité de l’espace à travers elles. Je ne sais pas vous, mais je ne m’en lasserai jamais… C’est juste, magnifique.

POP ! POP ! POP !

Je crois bien que trois élèves viennent de faire une bonne action ! Admirez plutôt la façon dont les fées postales secouent leurs ailes pour en faire tomber les précieuses poussières. Regardez comment elles changent ensuite de couleurs : c’est pour mieux distinguer celles remportées par chaque confrérie. Céruléum pour Dagda, ocre pour Lug et amarante pour Ogme. Les fées postales repartent aussitôt. Elles ont bien des choses à faire, croyez-moi. Maintenant, le clou du spectacle ! Je vous invite à saisir votre baguette et à la pointer vers le nuage de poussière de votre confrérie. En donnant un petit tour de poignet, comme ça, TADAM ! Vous ferez apparaître la balance géante à trois bras qui mesure au grain de poussière près la différence entre chaque confrérie dans la course au Bouclier de Lancelot. Et oui, elle est en or massif. Vous n’aurez qu’à ranger votre baguette pour qu’elle disparaisse de nouveau.

Et si on s’asseyait pour profiter encore un peu des étoiles ?