Giovanni Cumuci
3ᵉ année, Ogme
Un premier avril larmoyant
Rp Libre
Vendredi 1er Avril 2023 11h00
En ce premier jour d‘avril qui pouvait absolument être un jour comme les autres pour tout élève censé, n’en n’était pas un pour l‘Italien. Giovanni avait songé à cet unique jour pendant longtemps car c’était la première fois qu‘il pouvait réaliser un poisson d‘avril dans une école. Pendant ses années passées, il avait fait de nombreux exploits, que ses nourrices avaient subies. C’est d’ailleurs souvent en cette période que les employés de ses parents donnaient leur démission à l’époque, c’était “la goutte d’eau qui faisait déborder le vase” se plaignaient-ils. Ce n’était pourtant pas si affreux de son point de vue. Bon peut-être que durant l’année de ses cinq ans, il avait placé des vers de terre dans le bocal à bonbons que Madame Cazuci gardait pour elle en cachette, peut-être que l’année de ses six ans il avait attaché les lacets de Madame Rossi sous la table et qu’elle était tombée et s’était cassée l’avant bras, peut-être que l’année de ses sept ans il avait ramené quatre énormes araignées pour les déposer sur les bras de l’archnophobe qu’était Madame Romano, et ensuite les choses se sont compliquées avec l’arrivée de Madame de Guipure, qu’il avait eut plus de mal à piéger. Mais il était fier de la fois où il avait appliqué de la glue sur les rebords du chapeau qu’elle portait à l’extérieur. Dedans il avait mis de la farine, de la mayonnaise et d’autres choses mais qu’elle ne sentirait pas en mettant son chapeau, comme elle le faisait. Ils s'étaient promenés comme l'avait réclamé l'italien et lorsqu'ils étaient rentrés à la maison, elle n'avait pas pu ôter son couvre chef. Finnalement la vieille française avait réussi à le retirer, mais avait finit avec un trou au milieu de son crâne. Ça avait bardé pour le vilain garnement et la punition de la vieille dame avait été terrible juste après : nettoyer toutes les plaintes des murs mais aussi du restaurant à la brosse à dents, tout en l’obligeant de porter un bonnet d’âne. Il y avait passé toute l’après-midi et il n'avait pas pu s’arrêter sinon elle lui envoyait des décharges électriques à la baguette, depuis il ne lui avait plus jamais fait de blagues de cette envergure …il en faisait plutôt à Roberto, l’apprenti cuisinier de son père.
Et en ce jour spécial, il avait bien évidemment mis Teilo dans la confidence pour le plan. Il était dûment élaboré et devrait réussir. Aujourd'hui ils avaient prévu de faire pleurer le réfectoire entier. Comment ? c'était simple : grâce à des larmes de Drac. La veille, l'ogme avait demandé à son ami de broyer les larmes de Drac en une poudre, la plus fine possible pendant que lui demanderait à certains élèves de Hogwarts de leur emprunter leur rat, heureusement il était plutôt doué niveau communication quand il y avait un intérêt derrière.
Discrètement aux portes des cuisines, le bon petit seau rempli de poudre entouré de son bras droit, et une cage contenant trois rats dans sa main, Giovanni poussa discrètement la porte et se faufila dans la cuisine discrètement penché. Il s’assoit derrière le plan de travail le plus éloigné de l’équipe qu’il entend s’activer d’une oreille. Il posa la cage le plus silencieusement possible par terre et se releva doucement sur ses jambes en ne laissant dépasser du meuble, seulement sa tête et ses yeux bleus. La grosse marmite repérée, il se rebaissa. Il était prêt. Il prit une inspiration et jeta des bouts de fromages qui logeaient dans sa poche, de plus en plus loin en les faisant rouler sur le sol jusqu'aux pieds des cuisiniers. Le brun accéléra la cadence, et ouvrit la cage depuis laquelle les trois rats sortis rapidement. L’un prenait son temps, et les deux autres filaient tout droit jusqu'aux pieds des cuisiniers. 3, 2, 1….
- Oh bordel un rat ! Y a un rat dans la cuisine !
- LÀ un deuxième ! S’exclama une voix féminine qui se mit à crier.
Le chaos était enclenché, s’il y avait bien une chose que les cuisiniers craignaient c’était bien les répugnants rongeurs qui pouvaient témoigner d'un manque d’hygiène ou tout simplement pouvaient piller les cuisines.
- Mais sacrebleu attrapez-les ! Y en a un troisième là-bas ! Je ne veux plus voir une seule de leur frimousse ! Et ne les laissez pas s'échapper, ça ferait mauvaise figure !
Giovanni vit avec effroi le rongeur arriver vers lui et finalement sortir de la salle. Il se dépêcha de se déplacer pour mieux se cacher en entendant les pas et les voix se précipiter vers la sortie qui n’était pas loin. Et c’était moins une ! Maintenant que les cuisiniers étaient moins nombreux, occupés et plus ou moins loin de la marmite, c'était le moment. Il se dépêcha d’aller jusqu’au plat principal, et versa non sans un regard autour de lui, TOUTE la poudre de larme de Drac dans ce qui semblait être un bœuf carottes avant de se dépêcher de sortir avec bocal et cage vide en main. Il avait eu beaucoup de chance, le personnel aurait pu le voir mais il semblerait que tout ce remue-ménage avait marché.
Et en ce jour spécial, il avait bien évidemment mis Teilo dans la confidence pour le plan. Il était dûment élaboré et devrait réussir. Aujourd'hui ils avaient prévu de faire pleurer le réfectoire entier. Comment ? c'était simple : grâce à des larmes de Drac. La veille, l'ogme avait demandé à son ami de broyer les larmes de Drac en une poudre, la plus fine possible pendant que lui demanderait à certains élèves de Hogwarts de leur emprunter leur rat, heureusement il était plutôt doué niveau communication quand il y avait un intérêt derrière.
Discrètement aux portes des cuisines, le bon petit seau rempli de poudre entouré de son bras droit, et une cage contenant trois rats dans sa main, Giovanni poussa discrètement la porte et se faufila dans la cuisine discrètement penché. Il s’assoit derrière le plan de travail le plus éloigné de l’équipe qu’il entend s’activer d’une oreille. Il posa la cage le plus silencieusement possible par terre et se releva doucement sur ses jambes en ne laissant dépasser du meuble, seulement sa tête et ses yeux bleus. La grosse marmite repérée, il se rebaissa. Il était prêt. Il prit une inspiration et jeta des bouts de fromages qui logeaient dans sa poche, de plus en plus loin en les faisant rouler sur le sol jusqu'aux pieds des cuisiniers. Le brun accéléra la cadence, et ouvrit la cage depuis laquelle les trois rats sortis rapidement. L’un prenait son temps, et les deux autres filaient tout droit jusqu'aux pieds des cuisiniers. 3, 2, 1….
- Oh bordel un rat ! Y a un rat dans la cuisine !
- LÀ un deuxième ! S’exclama une voix féminine qui se mit à crier.
Le chaos était enclenché, s’il y avait bien une chose que les cuisiniers craignaient c’était bien les répugnants rongeurs qui pouvaient témoigner d'un manque d’hygiène ou tout simplement pouvaient piller les cuisines.
- Mais sacrebleu attrapez-les ! Y en a un troisième là-bas ! Je ne veux plus voir une seule de leur frimousse ! Et ne les laissez pas s'échapper, ça ferait mauvaise figure !
Giovanni vit avec effroi le rongeur arriver vers lui et finalement sortir de la salle. Il se dépêcha de se déplacer pour mieux se cacher en entendant les pas et les voix se précipiter vers la sortie qui n’était pas loin. Et c’était moins une ! Maintenant que les cuisiniers étaient moins nombreux, occupés et plus ou moins loin de la marmite, c'était le moment. Il se dépêcha d’aller jusqu’au plat principal, et versa non sans un regard autour de lui, TOUTE la poudre de larme de Drac dans ce qui semblait être un bœuf carottes avant de se dépêcher de sortir avec bocal et cage vide en main. Il avait eu beaucoup de chance, le personnel aurait pu le voir mais il semblerait que tout ce remue-ménage avait marché.
12h00
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Assis à une table l’italien attendait la venue de son ami complice qui était en cours pendant qu'il avait fait son coup, il semblait ravi de ne pas s’être fait prendre, et attendait aussi avec impatience l'arrivée du bon bœuf carotte qu’il ne mangerait pas, ce n’était évidemment pas son genre de se faire prendre à ses propres blagues. Avec une certaine malice dans les yeux, il s'était servit un verre d'eau et buvait en observant tout le monde attentif à leur mouvement et à leurs joues qui ne tarderaient pas à être inondées. Il avait même pensé à un dernier petit détail, il avait enduit le dessous des serviettes blanches de sa table d'encre noire. -----------------------------------------------------
Teilo Daroux
3ᵉ année, Délégué, Lug
Depuis ce matin, Teilo était sur le qui-vive. Il avait pris deux fois du jus d'orange au petit-déjeuner pour être encore plus alerte. Sur le chemin des cours, il s'était retourné bien plus que de raison pour vérifier que personne ne se glissait subrepticement dans son dos pour lui coller un poisson. Avec la famille qui était la sienne, il était bien rompu à l'exercice. Le pire, c'était Arthur son petit frère, qui réussissait chaque année à lui en coller un sans qu'il ne comprenne comment.
Teilo l'avait décidé. A la maison, il était certes battu mais à Beauxbâtons, c'était lui le Maître des Poissons. Il avait passé pas mal de temps ces derniers jours à en dessiner, découper, colorier, puis à les enchanter avec l'aide des grands qui avaient sa confiance à Lug. Certains de ses poissons battaient de leurs nageoires en papier, d'autres ouvraient et fermaient les yeux et la bouche, pour d'autres encore c'était les écailles qui semblaient frémir de temps en temps. Derrière chaque poisson, il avait mis un petit mot rigolo avec son prénom et son nom - il fallait bien que ses victimes sachent qui les avait bien eu !
Des victimes, à midi, il en avait déjà fait neuf dont Mme Peeters, leur professeur d'Artisanat Magique. Il n'était pas peu fier de ce coup là. Par contre il n'avait pas réussi à avoir Monsieur Delalande pendant les deux heures d'Alchimie, à croire que l'Ancien avait des yeux à la place des tatouages - il ne lui avait laissé aucune opportunité ! Tant pis. Le pas preste, le petit Lug se précipita jusqu'au réfectoire dès la fin du cours, sac en bandoulière. Giovanni devait l'y attendre.
L'italien était bien là, encore seul à table, visiblement satisfait de lui-même mais plus que d'habitude. C'était bon signe ! Teilo profita du fait que Gio ne l'aie pas vu pour s'approcher furtivement dans son dos, sortir un des plus beaux poissons de son sac et lui flanquer une petite tape 'amicale' dans le dos.
"Ciao Gio !" lança-t-il avec entrain, arborant l'air innocent des enfants qui n'avaient absolument rien derrière la tête. Et de dix. Sans regarder le magnifique poisson bleu qui était maintenant scotché au dos de son pote, il s'installa rapidement à sa droite sur le banc, son sac sur ses genoux et prit une grande inspiration avant de lancer à la ronde pour qu'il soit audible des autres tables : "J'ai une faim de loup... de mer ! Et j'aiiii des cadeaux pour tous mes voisins de table !"
Plus bas, en se penchant vers Gio et l’œil malin, il lui chuchota : "T'as l'air content. Doooonc... t'as réussi ?" Teilo frétillait presque d'anticipation à l'idée que oui. La petite farce de Gio lui avait plu dès le début et il avait accepté d'aider sans rechigner. C'était pas une blague trop méchante et ça pouvait être vraiment très rigolo de voir tout le monde se mettre à larmoyer sans raison. Surtout les professeurs ! Néanmoins, il appréhendait un peu ce qui pouvait leur arriver s'ils se faisaient prendre - ce n'était pas aussi anodin qu'un poisson dans le dos. Ce fut donc avec un peu plus de méfiance qu'il ajouta : "T'es sûr que personne t'a vu ?"
Teilo l'avait décidé. A la maison, il était certes battu mais à Beauxbâtons, c'était lui le Maître des Poissons. Il avait passé pas mal de temps ces derniers jours à en dessiner, découper, colorier, puis à les enchanter avec l'aide des grands qui avaient sa confiance à Lug. Certains de ses poissons battaient de leurs nageoires en papier, d'autres ouvraient et fermaient les yeux et la bouche, pour d'autres encore c'était les écailles qui semblaient frémir de temps en temps. Derrière chaque poisson, il avait mis un petit mot rigolo avec son prénom et son nom - il fallait bien que ses victimes sachent qui les avait bien eu !
Des victimes, à midi, il en avait déjà fait neuf dont Mme Peeters, leur professeur d'Artisanat Magique. Il n'était pas peu fier de ce coup là. Par contre il n'avait pas réussi à avoir Monsieur Delalande pendant les deux heures d'Alchimie, à croire que l'Ancien avait des yeux à la place des tatouages - il ne lui avait laissé aucune opportunité ! Tant pis. Le pas preste, le petit Lug se précipita jusqu'au réfectoire dès la fin du cours, sac en bandoulière. Giovanni devait l'y attendre.
L'italien était bien là, encore seul à table, visiblement satisfait de lui-même mais plus que d'habitude. C'était bon signe ! Teilo profita du fait que Gio ne l'aie pas vu pour s'approcher furtivement dans son dos, sortir un des plus beaux poissons de son sac et lui flanquer une petite tape 'amicale' dans le dos.
"Ciao Gio !" lança-t-il avec entrain, arborant l'air innocent des enfants qui n'avaient absolument rien derrière la tête. Et de dix. Sans regarder le magnifique poisson bleu qui était maintenant scotché au dos de son pote, il s'installa rapidement à sa droite sur le banc, son sac sur ses genoux et prit une grande inspiration avant de lancer à la ronde pour qu'il soit audible des autres tables : "J'ai une faim de loup... de mer ! Et j'aiiii des cadeaux pour tous mes voisins de table !"
Plus bas, en se penchant vers Gio et l’œil malin, il lui chuchota : "T'as l'air content. Doooonc... t'as réussi ?" Teilo frétillait presque d'anticipation à l'idée que oui. La petite farce de Gio lui avait plu dès le début et il avait accepté d'aider sans rechigner. C'était pas une blague trop méchante et ça pouvait être vraiment très rigolo de voir tout le monde se mettre à larmoyer sans raison. Surtout les professeurs ! Néanmoins, il appréhendait un peu ce qui pouvait leur arriver s'ils se faisaient prendre - ce n'était pas aussi anodin qu'un poisson dans le dos. Ce fut donc avec un peu plus de méfiance qu'il ajouta : "T'es sûr que personne t'a vu ?"
Giovanni Cumuci
3ᵉ année, Ogme
L’italien sursaute presque quand Teilo lui flanque sa main dans le dos, il ne l’avait même pas vu arriver et encore moins le poisson qu’il lui avait collé sur le dos, il connaissait parfaitement la presque imperturbable bonne humeur de son ami mais peu son côté malicieux. C’est pourquoi il n’alla pas jusqu’à deviner qu’un poisson lui décorait joyeusement le dos à cet instant présent. Le Brun se tourna vers son ami les yeux écarquillés, le verre à la main qui avait presque faillit virer de bord son contenu qui avait presque autant sursauté que Giovanni.
«- Tu m’as fait peur, je pensais qu’on venait me donner une leçon pour euhh..pour une bêtise que j’aurais pu faire.»
C’est sur que tout le monde procède ainsi : tape dans le dos avant de donner une quelconque leçon. C’était absurde mais rares étaient les fois où Giovanni se rendait compte de l’absurdité de ses pensées parfois. Le première année observa son compère s’installer tandis qu’il reposait son verre d’eau, balançant frénétiquement ses pieds sous la table. Sûrement un signe d’impatience qui remontait qui sait ? L’Ogme souria à la remarque de son ami et se rapprocha lui aussi pour lui partager à voix basse.
«- Appelle moi 007, j’étais comme un fantôme dans le noir. Et ta poudre était si bien moulue que je suis certain que les cuisiniers n’y ont vus que du feu. Notre plan marche comme sur des roulettes. Enfin….presque. »
Il tapotait la table nerveusement et releva le menton vers son interlocuteur, se redressant légèrement sur son siège.
« - Il y a juste un minuscule petit hic par contre …j’ai malencontreusement perdu les rats que j’avais promis de rendre aux anglais. »
Il espérait intérieurement que ce petit détail ne vienne pas trop perturber leur farce.
«- Tu m’as fait peur, je pensais qu’on venait me donner une leçon pour euhh..pour une bêtise que j’aurais pu faire.»
C’est sur que tout le monde procède ainsi : tape dans le dos avant de donner une quelconque leçon. C’était absurde mais rares étaient les fois où Giovanni se rendait compte de l’absurdité de ses pensées parfois. Le première année observa son compère s’installer tandis qu’il reposait son verre d’eau, balançant frénétiquement ses pieds sous la table. Sûrement un signe d’impatience qui remontait qui sait ? L’Ogme souria à la remarque de son ami et se rapprocha lui aussi pour lui partager à voix basse.
«- Appelle moi 007, j’étais comme un fantôme dans le noir. Et ta poudre était si bien moulue que je suis certain que les cuisiniers n’y ont vus que du feu. Notre plan marche comme sur des roulettes. Enfin….presque. »
Il tapotait la table nerveusement et releva le menton vers son interlocuteur, se redressant légèrement sur son siège.
« - Il y a juste un minuscule petit hic par contre …j’ai malencontreusement perdu les rats que j’avais promis de rendre aux anglais. »
Il espérait intérieurement que ce petit détail ne vienne pas trop perturber leur farce.
Teilo Daroux
3ᵉ année, Délégué, Lug
"Mais Gio... tu fais jamais de bêtises." Teilo fronçait un seul sourcil, l'air de ne vraiment pas comprendre. Un large sourire mit vite fin à son petit numéro. Le Lug - non, l'agent zéro zéro euhhhh douze - prit ensuite un air solennel et conspirateur pour écouter le rapport de son collègue. Il hocha la tête en visualisant l'aventure de l'Agent Gio dans les cuisines, hocha la tête pour accepter le compliment sur sa poudre finement moulue (c'était fou l'utilité du charme de Découpage avec un peu d'imagination), hocha la tête quand Giovanni lui dit "enfin presque" - et se figea soudain, réalisant la portée de ce qu'il entendait.
Un minuscule hic ? Si Giovanni essayait de minimiser, alors ça devait être grave. 00-12 fut vite fixé. "T'as demandé des rats aux anglais ?" fut sa première réaction, à demi-chuchotée. Il lui fallut quelques secondes pour se rappeler que les élèves de Hogwarts avaient tout un assortiment d'animaux de compagnie, rats inclus. "Haaa... ben ils vont retrouver leurs maîtres", fit-il en relâchant ses épaules, soulagé. Il les retendit illico. "Enfin sauf s'ils se font capturer par les cuisiniers. Làààà on peut avoir... un problème."
Teilo serrait les dents. Même s'ils ne se faisaient pas capturer, en fait. Les cuisiniers allaient sûrement enquêter pour savoir à qui appartenaient ces rats et la raison de leur intrusion dans les cuisines. "Euh... tu t'es mis d'accord avec les anglais pour qu'ils gardent le secret ? - Quel secret ?"
Teilo ouvrit des yeux grands et ronds. Par la barbe de Merlin ! Il n'avait même pas vu Paolo arriver et passer dans son dos. Leur ami portugais s'installait déjà à sa droite. Après un regard entendu pour Gio, Teilo sourit, empoigna des poissons de papier dans son sac et les déposa dans l'assiette vide du nouveau venu : "Ah, Paolo ! Tu es venu à la bonne table ! Tiens, voilà tes cadeaux. - Euh... pourquoi tu me donnes des poissons d'avril ? - Parce que maintenant, tu as une mission : en coller dans le dos du plus de gens possible d'ici ce soir. Je te donnerai le vrai cadeau si tu en fais plus de... disons cinq. - Mais... c'est de l'esclavage, gémit Paolo. - T'y vas fort", temporisa Teilo, faussement blessé avant de sourire à nouveau : "C'est juste de la sous-traitance." Il avait déjà entendu son père employer ce mot et était à peu près certain qu'il l'utilisait bien.
Paolo soupira comme s'il devait soudain porter la planète sur ses épaules et se tourna vers les autres tables où les conversations montaient en volume. Tout le monde attendait impatiemment le repas qui, bizarrement, tardait à venir. Teilo en profita pour coller un poisson orange dans le dos au portugais. Il laissa traîner sa main comme pour le réconforter - Paolo était super timide mais il s'améliorait de semaine en semaine. "Hé, amigo, tu peux le faire. Personne te soupçonnera ! Gio et moi, on est derrière toi."
Conscient que Gio avait tout vu de son petit manège, Teilo lui adressa un regard complice et leva silencieusement son pouce droit. Et de onze. A cet instant, les portes de la cuisine s'ouvrirent et des clameurs de contentement résonnèrent dans le réfectoire. "Enfin", pouvait-on entendre ça et là.
Un minuscule hic ? Si Giovanni essayait de minimiser, alors ça devait être grave. 00-12 fut vite fixé. "T'as demandé des rats aux anglais ?" fut sa première réaction, à demi-chuchotée. Il lui fallut quelques secondes pour se rappeler que les élèves de Hogwarts avaient tout un assortiment d'animaux de compagnie, rats inclus. "Haaa... ben ils vont retrouver leurs maîtres", fit-il en relâchant ses épaules, soulagé. Il les retendit illico. "Enfin sauf s'ils se font capturer par les cuisiniers. Làààà on peut avoir... un problème."
Teilo serrait les dents. Même s'ils ne se faisaient pas capturer, en fait. Les cuisiniers allaient sûrement enquêter pour savoir à qui appartenaient ces rats et la raison de leur intrusion dans les cuisines. "Euh... tu t'es mis d'accord avec les anglais pour qu'ils gardent le secret ? - Quel secret ?"
Teilo ouvrit des yeux grands et ronds. Par la barbe de Merlin ! Il n'avait même pas vu Paolo arriver et passer dans son dos. Leur ami portugais s'installait déjà à sa droite. Après un regard entendu pour Gio, Teilo sourit, empoigna des poissons de papier dans son sac et les déposa dans l'assiette vide du nouveau venu : "Ah, Paolo ! Tu es venu à la bonne table ! Tiens, voilà tes cadeaux. - Euh... pourquoi tu me donnes des poissons d'avril ? - Parce que maintenant, tu as une mission : en coller dans le dos du plus de gens possible d'ici ce soir. Je te donnerai le vrai cadeau si tu en fais plus de... disons cinq. - Mais... c'est de l'esclavage, gémit Paolo. - T'y vas fort", temporisa Teilo, faussement blessé avant de sourire à nouveau : "C'est juste de la sous-traitance." Il avait déjà entendu son père employer ce mot et était à peu près certain qu'il l'utilisait bien.
Paolo soupira comme s'il devait soudain porter la planète sur ses épaules et se tourna vers les autres tables où les conversations montaient en volume. Tout le monde attendait impatiemment le repas qui, bizarrement, tardait à venir. Teilo en profita pour coller un poisson orange dans le dos au portugais. Il laissa traîner sa main comme pour le réconforter - Paolo était super timide mais il s'améliorait de semaine en semaine. "Hé, amigo, tu peux le faire. Personne te soupçonnera ! Gio et moi, on est derrière toi."
Conscient que Gio avait tout vu de son petit manège, Teilo lui adressa un regard complice et leva silencieusement son pouce droit. Et de onze. A cet instant, les portes de la cuisine s'ouvrirent et des clameurs de contentement résonnèrent dans le réfectoire. "Enfin", pouvait-on entendre ça et là.
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