Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
XXIᵉ siècle
Olympe Maxime (1923-....)
Louis Dumoulins (1904-1989)
XXᵉ siècle
Francesco Luigi Maria Benevole (1865-1939)
Louis Martin (1836-1960)
XIXᵉ siècle
Luc Millefeuille (1804-1849)
Faust Cuypers (1785-1893)
XVIIIᵉ siècle
Vincent Duc de Trèfles-Picques (1763-1822)
XVIIᵉ siècle
Adélaïde Hauterue (1637-1732)
Charles de Batz de Castelmore (1612-1673)
Pierre Bonaccord (1585-1692)
Efigenia Villegas (1579-1667)
XVIᵉ siècle
Santiago Figueiredo (1460-1568)
XVᵉ siècle
Eduardo de la Cruz (1467-1484)
Camiel Schotte (1364-1466)
XIVᵉ siècle
Nicolas Flamel (1330-1993)
Pernelle Flamel (1333-1993)
XIIIᵉ siècle
Hector Desmarre (1206-1266)
Philippe Vendebout (1207-1272)
Marie Bonnenouvelle (1223-1304)
Aliaume Delalande
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- Spoiler:
- Hector Desmarre (1206-1266)
Alchimiste * Confrérie de Lug
Co-fondateur de l’académie Beauxbâtons, Hector est le créateur de la Pierre de lune et le fondateur de la Confrérie de Lug.
Aliaume Delalande
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- Spoiler:
- Philippe Vendebout (1207-1272)
Alchimiste * Confrérie d'Ogme
Co-fondateur de l’académie Beauxbâtons, Philippe est le créateur de la Pierre de mercure et le fondateur de la Confrérie d’Ogme.
Aliaume Delalande
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- Spoiler:
- Marie Bonnenouvelle (1223-1304)
Enchanteuse * Confrérie de Dagda
Première directrice de l’académie Beauxbâtons, Marie est la fondatrice de la Confrérie de Dagda et l’auteure du célèbre Abécédaire des sortilèges utiles pour une construction qui durera un millénaire.
Aliaume Delalande
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- Spoiler:
- Nicolas Flamel (1330-1993)
Alchimiste * Confrérie de Lug
Créateur de la Pierre philosophale, Nicolas est le plus grand alchimiste de l’histoire. Lui et sa femme, Pernelle, possède une fontaine à leur effigie dans les jardins de Beauxbâtons.
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- Spoiler:
- Pernelle Flamel (1333-1993)
Spécialiste des enchantements * Confrérie de Dagda
Epouse du célèbre Nicolas Flamel, Pernelle est entrée dans la légende pour avoir créé le sortilège de Limite d’ ge et largement contribué à la création du sortilège de Fidelitas.
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- Spoiler:
- Camiel Schotte (1364-1466)
Inventeur * Confrérie de Lug
Célèbre pour avoir conçu le vélo volant si cher aux néerlandais, Camiel est également l’un des concepteurs du carrosse-ailé largement utilisé en France de nos jours.
Aliaume Delalande
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- Spoiler:
- Santiago Figueiredo (1460-1568)
Artisan naval * Confrérie de Lug
Concepteur de la caravelle insubmersible, Santiago a longtemps œuvré à la cour des rois du Portugal, contribuant largement à l’âge d’or des Découvertes.
Aliaume Delalande
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- Spoiler:
- Efigenia Villegas (1579-1667)
Attrapeuse * Confrérie d'Ogme
Adulée en Espagne où elle possède plus d'une statue à son effigie, Efigenia est la joueuse de Quidditch la plus titrée de l'histoire de son pays avec dix-sept titres nationaux, deux titres européens, et une Coupe du Monde.
Aliaume Delalande
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- Spoiler:
- Charles de Batz de Castelmore (1612-1673)
Duelliste * Confrérie d'Ogme
Brillantissime duelliste, Charles est l’auteur de la botte du sabre infaillible et une célébrité passée à la postérité chez les non-maj’ où il est connu sous le nom de D’Artagnan.
Aliaume Delalande
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Année de décès : 1732
Pays d’origine : France
Confrérie : Dagda
Fonctions : Officiellement, goutteuse à la cour de Louis XIV puis de Louis XV. Officieusement, conseillère du Roi ou de la Régence à propos des sorciers français.
Adélaïde de Hauterue naît en 1637, au printemps, à Paris. Elle est la fille de deux sorciers français issus du peuple qui travaillent alors au service du Roi Louis XIII. Lui, est cuisinier à la cour; elle occupe auprès de Louis XIII puis de la Reine mère les postes que sa fille reprendra plus tard auprès du fils de ces derniers.
Adélaïde grandit donc à la cour de Louis XIII, avec les autres enfants des serviteurs. A l'époque, les mondes sorcier et non-magique se mêlent mais pour autant, la discrétion est de mise. La chrétienté est forte et la sorcellerie condamnée. Lorsqu'elle en a l'âge, elle rejoint Beauxbâtons où elle intègrera la confrérie de Dagda. Sur les conseils de sa mère, elle s'instruira également dans les arts des potions, poisons et autres remèdes car il lui reviendra de reprendre la charge qu'elle même occupe.
La jeune Adélaïde passe d'enfant à adolescente puis d'adolescente à jeune femme entre la capitale française et les Pyrénées. A chaque fois qu'elle revient auprès de ses parents, elle apprend auprès de sa mère toute les ficelles de ses tâches. Un apprentissage qui se fait à temps complet dès lors qu'elle termine ses études à l'académie. A ce moment là, c'est auprès de la Reine Anne d'Autriche que des rapports de la situation des sorciers se font, d'abord par la mère d'Adélaïde en présence de celle-ci, puis par Adélaïde lorsque sa mère décède. En parallèle, l'une et l'autre sont présentes en cuisine ou bien lors des protocoles de repas pour goûter (et surtout détecter toute traces de poison à l'intérieur) ces derniers.
En 1661, Louis XIV prend la direction pleine du pays. Adélaïde, 24 ans, change donc d'interlocuteur. Leurs conversations sont fréquentes, à la demande du Roi, mais généralement brèves. En effet, si Louis XIV semble vouloir avoir connaissance de la situation sorcière, il ne veut pas statuer tant que ces derniers sont discrets.
Mais en 1676 éclate l'affaire des poisons. A ce moment là, Adélaïde insiste auprès du Roi pour pouvoir enquêter auprès de La Reynie et ainsi protéger le peuple sorcier de toutes brimades injustifiées. Côtoyant la sorcière depuis des années, le roi le lui accorde. Elle découvre alors avec le chef de la police royale, l'implication des différents nobles. Mais surtout, Adélaïde est la clef de voûte de l'arrestation de la fameuse La Voisin. Cette femme, petite-fille d'une cracmolle, avait en réalité détournée les savoir de ses aïeux sorciers d'une manière bien dangereuse et vendait ses potions et autres poudres à celles et ceux qui recherchaient l'amour ou la succession. L'affaire prend fin en 1682 et le Roi, bien que n'ayant jamais pu remercier officiellement sa conseillère, lui a toujours porté de la reconnaissance jusqu'à sa mort. On est alors en 1715.
Cependant, cela fait bien longtemps que ni Adélaïde ni ses proches, ni même les sorciers travaillent à la cour. Ceux-ci se sont peu à peu retirés, appliquant la loi sorcière. En effet, après la fameuse affaire des poisons, Adélaïde œuvra du côté sorcier, contactant ceux qui formaient l'institution dirigeante pour protéger leur communauté. On ne sait pas si elle fut à l'origine (même indirecte) ou non du Code International du Secret Magique. En revanche, il reste des traces écrites - via des lettres - de son insistance pour que la société française applique scrupuleusement ces lois. On sait aussi grâce à ces lettres quelle participa avec son fils aîné à la dissimulation progressive des sorciers de Paris.
Elle décède à Paris pendant l'hiver 1732.
Aliaume Delalande
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- Spoiler:
- Vincent Duc de Trèfles-Picques (1763-1822)
Spécialiste des conjurations * Confrérie d'Ogme
Grand révolutionnaire, Vincent fuit la Terreur en se jetant un charme de camouflage sur le cou pour faire croire à une décapitation. Une expression lui a survécu « … à s’en couper la tête à la Duc de Trèfles-Picques » qui s’applique à n’importe quelle situation invraisemblable.
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- Spoiler:
- Faust Cuypers (1785-1893)
Ministre de la Magie * Confrérie de Dagda
Père-fondateur du ministère de la Magie du royaume de Belgique, Faust a été le premier sorcier à rencontrer le roi des Belges et le premier à être élu ministre de la Magie.
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- Spoiler:
- Luc Millefeuille (1804-1849)
Gastromage * Confrérie de Lug
Tristement célèbre pâtissier condamné à mort pour avoir empoisonné des milliers de non-maj’ avec ses gâteaux.
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- Spoiler:
- Louis Martin (1836-1960)
Botaniste * Confrérie de Lug
Père de la levure saccharomyces levitarae, Louis est entré dans la légende en créant le lévipagne, le champagne qui fait léviter s’il n’est pas consommé avec modération.
Aliaume Delalande
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- Spoiler:
- Francesco Luigi Maria Benevole (1865-1939)
Enchanteur * Confrérie d'Ogme
Brillant homme de divertissement et un des rares non-Gitan à avoir foulé les planches du cirque Arcanus, Francesco est entré dans la légende le jour de sa mort, révélant au monde sa plus belle œuvre : le sortilège des Étincelles Rouges.
Aliaume Delalande
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Année de décès : 1989
Pays d’origine : France
Confrérie : Ogme
Fonctions : Agent du Service du renforcement du Secret Magique, professeur de Conjuration du Mal
Louis Dumoulins est né dans une famille sorcière et a montré dès sa naissance des capacités de métamorphomage qui se sont révélées, avec le temps, être celles d’un maître. A Beauxbâtons, il étudie à Ogme où il excelle dans deux domaines en particulier : l’Étude du Secret Magique et la Métamorphose. A sa sortie de l’école de magie, il entre directement au Ministère des Affaires Magiques au Service du Renforcement du Secret Magique.
Lorsque la Deuxième Guerre Mondiale éclate côté non-mag’, les employés du service surveillent étroitement les jeunes sorciers d’origine non-mag’, quel que soit leur âge, de manière à les protéger des autorités qui déportent des familles entières dans des camps destinés à les exploiter ou les éliminer. Ainsi, malgré l’interdiction due à la Convention Lacroix, Louis Dumoulin décide, avec une poignée de complices, d’agir en faisant fi de cette Convention. Il s’agit d’une initiative personnelle, n’impliquant pas le ministère des Affaires Magiques.
Grâce à ses capacités de Métamorphomage et ses connaissances liées au maintien du Secret Magique, il parvient à prendre la place – selon les situations – de soldats du régime d’Hitler. Les soldats dont il subtilise l’identité, jamais les mêmes, sont gardés prisonniers par un des complices de Dumoulins et libérés en pleine nature – souvent à des kilomètres de là – la mémoire délestée de quelques souvenirs. Les militaires dont il prend l’apparence sont toujours en poste dans des gares où les personnes déportées embarquent dans les trains à destination de l’est. Là, tendant l’oreille à tous les contrôles d’identités, il repère chacun des petits sorciers à exfiltrer et, jouant son rôle de soldat, les sépare de leurs parents malgré les protestations de ces derniers. Dans la cohue, il s’éloigne avec l’enfant qu’il confie à un complice grimé en soldat allemand et l’évacue de la gare. Par la suite, les enfants sont gardés cachés le temps de les confier. Tous étant originaires du monde non-mag’, le petit groupe – Dumoulins à sa tête – opta pour approcher des familles non-mag’ vivant dans des campagnes reculées ayant déjà un enfant sorcier dont les pouvoirs s’étaient manifestés afin de prendre soin des enfants sauvés de la déportation. Pour les convaincre, Dumoulins se prétendait de la résistance, toujours en se dissimulant sous d’autres traits grâce à ses dons.
Si Louis Dumoulins est le seul dont on se souvient du nom, c’est parce qu’il est le seul à avoir parlé de ce qu’il avait entreprit sans jamais donner les noms de ses complices.
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
- Spoiler:
- Olympe Maxime (1923-aujourd’hui)
Spécialiste des métamorphoses * Confrérie de Dagda
Ancienne directrice de l’académie Beauxbâtons, Olympe est devenue porte-parole de la cause hybride à travers le monde, étant elle-même une demi-géante.
Aliaume Delalande
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Année de décès : 1692
Pays d’origine : France
Confrérie : Dagda
Fonctions : Chef du Conseil des sorciers, secrétaire d’État des Affaires Magiques, manitou suprême de la Confédération internationale des mages et sorciers
En 1602, alors tout juste diplômé de l’académie Beauxbâtons, Pierre Bonaccord fait son entrée au Conseil des sorciers de France et de Navarre, où il hérite du siège familial, laissé vacant au décès de son père quelques années plus tôt. Grâce à l’appui du cardinal de Richelieu, il prend la tête du Conseil des sorciers en 1624 et est nommé Secrétaire d’État des Affaires Magiques par le roi non-mag’ Louis XIII.
Profondément marqué par les guerres de religions, qui déchirent à la fois les communautés sorcières et non-mag’ d’Europe, Pierre Bonaccord mène au sein de communauté sorcière française une politique inclusive et progressiste, particulièrement avant-gardiste pour l’époque. Il accorde de nouveaux droits aux êtres hybrides, notamment l’accès à l’enseignement dispensé à Beauxbâtons à partir de 1629, et reconnaît le libre-arbitre des nymphes dès 1632. Il est également à l’origine des premiers décrets encadrant la chasse aux licornes (en 1634 puis 1636) et légifère sur la vente et le recel des œufs de dragon à partir de 1640.
Par ailleurs fervent partisan de la coopération entre les communautés sorcières, Pierre Bonaccord prend une part active dans la résolution des conflits sur la scène continentale. Il est l’un des pères fondateurs et le premier manitou suprême de l’Alliance européenne des mages et sorciers. À son initiative, l’organisation intergouvernementale magique est créée en 1648, suite aux traités de paix de Westphalie, et se réunit pour la première fois à Paris. Avec l’intégration progressive des différents empires coloniaux, l’organisation devient véritablement mondiale. Elle prend la dénomination officielle de Confédération internationale des mages et sorciers en 1659, après l’intégration de l’Espagne (traité des Pyrénées). À la tête de la Confédération, Pierre Bonaccord a à cœur de promulguer un grand nombre de lois (plus de 75 !) visant à préserver l’habitat naturel de nombreuses créatures magiques.
Il meurt dans l’exercice de ses fonctions en 1692, à l’âge de 107 ans, alors que s’achèvent les longues semaines de débats qui aboutissent à l’adoption du Code International du Secret Magique. Il reste, à ce jour encore, le sorcier ayant effectué le plus long mandat (44 ans) en tant que manitou suprême de la Confédération internationale des mages et sorciers.
Aliaume Delalande
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Année de décès : 1484
Pays d’origine : Espagne
Confrérie : Ogme
Fonctions : Élève, champion de Beauxbâtons au Tournoi des Trois Sorciers, vainqueur du Tournoi des Trois Sorciers
Jeune sorcier d’origine castillane, Eduardo de la Cruz est le seul élève à avoir représenté Beauxbâtons lors de deux éditions successives du Tournoi des Trois Sorciers.
Lors de l’année scolaire 1478-79, l’académie Beauxbâtons accueille la 38ème édition de la compétition. Il s’agit en réalité de la première édition qui oppose les trois écoles de magie européennes. En effet, le tournoi ne consistait jusque-là qu’en un Duel des Deux Sorciers (19 victoires pour Hogwarts contre 18 victoires pour Beauxbâtons). Sur proposition de la directrice de l’académie française, le jeune institut Durmstrang, en Europe de l’Est, est invité à prendre part à la compétition, qui devient alors officiellement le Tournoi des Trois Sorciers. Les champions de chaque école sont déterminés après un passage devant la Devineresse, qui perce à jour leur bravoure grâce à son aiguille.
Au sein de Beauxbâtons, les candidats ne se pressent pas devant le métier à tisser de la Devineresse. En effet, bon nombre de jeunes sorciers européens ont déserté les bancs de l’académie pour rejoindre les différents fronts de guerre d’une Europe qui se déchire encore et toujours. Le royaume de France et le Saint-Empire germanique se disputent les possessions du duché de Bourgogne. Plus au sud, la république de Gênes conteste le protectorat imposé par le duché de Milan, alors que les états pontificaux s’allient au roi de Naples et à la république de Sienne face aux Médicis de Florence. Enfin, la péninsule ibérique est en proie à une guerre de succession autour de la couronne de Castille.
De plus, la dangerosité du Duel des Deux Sorciers n’est plus à prouver ; elle est allée crescendo depuis le premier tournoi, tant est si bien que plusieurs morts tragiques ont émaillé les précédentes éditions. Lors de la dernière compétition, la victoire a même dû être attribuée post-mortem, faute de champions en vie. Ainsi, seule une poignée élèves se présentent devant la Devineresse pour défendre les couleurs de Beauxbâtons lors du tournoi. À la surprise générale, c’est le plus jeune d’entre eux, Eduardo de la Cruz, qui est sélectionné pour représenter l’académie française. Il est alors élève en deuxième année au sein de la confrérie d’Ogme. Malgré son jeune âge, il excelle dans les maléfices de conjuration du mal, fait preuve d’un sang-froid à toute épreuve et se montre particulièrement créatif dans son utilisation des sortilèges les plus basiques.
Les trois tâches que doivent accomplir les champions sont toutes plus dangereuses les unes que les autres. Chacune d’elles est proposée par le directeur de l’une des écoles en compétition. La première tâche est imaginée par la directrice de Beauxbâtons pour tester les aptitudes psychiques des champions : elle les met aux prises avec une Sarramauca lors de leur sommeil. Pour la seconde épreuve, le directeur du collège Hogwarts met au défi l’agilité des champions : il leur faut récupérer une amulette runique attachée au cou d’un Grapcorne. Même s’il est dernier au classement avant la troisième et dernière tâche, Eduardo de la Cruz n’a pas tardé à justifier le choix de la Devineresse. En effet, le représentant de Beauxbâtons vient à bout des premières épreuves, avec un certain brio si l’on considère son jeune âge. Moins expérimenté que ces concurrents, il lui faut cependant bien plus de temps pour y parvenir, marquant ainsi moins de points.
La troisième épreuve est proposée par la directrice de Durmstrang, Nérida Vulchanova, et doit permettre aux jeunes sorciers de révéler leur courage en récupérant, dans un délai imparti, un œuf jalousement gardé par une Chimère. Cependant, cette dernière tâche vire au drame : ex-aequo jusque-là, les deux champions de Durmstrang et de Hogwarts se précipitent et perdent tour à tour la vie au cours de leurs tentatives. Seul survivant, Eduardo de la Cruz remporte quelques points, ayant réussi à s’approcher plus près de l’œuf que ses deux défunts adversaires. Ces quelques points s’avèrent suffisants pour passer devant in extremis et être désigné vainqueur de la 38ème édition du Tournoi des Trois Sorciers.
Cinq ans plus tard, lors de l’année scolaire 1483-84, l’institut Durmstrang accueille pour la première fois le Tournoi des Trois Sorciers. Eduardo de la Cruz, vainqueur de la précédente édition et désormais élève septième année, fait partie de la délégation de Beauxbâtons qui se rend en Russie. Désireux de prouver que sa précédente victoire était méritée, il présente sa candidature et est à nouveau désigné champion de Beauxbâtons, cette fois-ci par la plume enflammée d’un oiseau-de-feu. Malheureusement, le jeune sorcier espagnol ne connaît pas la même destinée que cinq auparavant. Dès la première tâche, il est grièvement blessé, transpercé par la flèche empoisonnée d’un Polkan (créature maléfique de Sibérie, à l’allure centaure-chasseur) dont il devait récupérer l’arc. Eduardo de la Cruz décède des suites de ses blessures quelques jours plus tard, à la veille de son dix-huitième anniversaire. Au cœur de l’hiver, son corps est rapatrié puis enterré à l’académie Beauxbâtons, à la fin de l’année scolaire. Lors de cette 39ème édition, Durmstang remporte sa première victoire au Tournoi des Sorciers sur fond de polémique. L’institut russe est en effet accusé d’avoir spécifiquement entraîné ses élèves aux trois épreuves qu’ont affrontées les champions, et ce depuis plusieurs années, déplorant ainsi de nombreux décès évitables.
Eduardo de la Cruz reste à ce jour encore, le plus jeune champion ayant représenté Beauxbâtons lors d’un Tournoi des Trois Sorciers, ainsi que le vainqueur de la première édition disputée à trois écoles. Sa tombe, toujours fleurie, est visitable dans l’ossuaire de l’académie. Il est également possible de discuter avec son portrait, accroché dans les couloirs du deuxième étage.
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