Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
2. Les joueurs ont à-peu-près 3 jours pour répondre à la résolution du maître du jeu. Passé ce délai, ils seront pénalisés de -1 point d’épuisement, mais pourront tout de même publier leurs actions dans un délai de 24h.
3. Les joueurs sont libres de faire agir leur personnage comme ils l’entendent. Toutefois, afin d’éviter les actions abusives, ils ne sont autorisés à mettre en scène que 2 actions maximum par tour. Le maître du jeu conseille d’ailleurs aux joueurs de résumer leurs actions au bas de leur publication pour s’y retrouver.
Compte comme 1 action :
○ 1 acte magique : l’utilisation d’un sortilège du socle commun ou d’un acquis par le personnage (à l’exception des acquis automatiques, ceux qui ne nécessitent pas d’être activés par les joueurs)
○ 1 acte non-magique : tout ce qu’un personnage peut entreprendre qui ne relève pas des deux catégories précédentes
Ne compte pas comme 1 action :
○ l’utilisation des capacités du personnage
○ l’utilisation des éléments présents dans le sac du personnage
À tout moment, Roseanne Leroy, vous pouvez utiliser votre table des sorciers pour poser toutes les questions que vous souhaitez au maître du jeu. Il vous est toutefois recommandé de ne pas attendre la dernière minute pour interroger le maître du jeu. Le risque étant de ne pas obtenir une réponse avant la fin du délai de publication s’il n’est pas connecté dans la dernière ligne droite.
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
Beauxbâtons — Allée entre le rempart sud et le château
(Pyrénées-Atlantiques, France)
Il fait gris et il tombe un crachin sur le domaine ; ce qui vous a décidé à quitter les jardins pour retrouver la protection des toits du château. Vos jambes finissent d’engloutir la 332ème et la 333ème marche de l’escalier qui relie le château aux jardins lorsque vous apercevez face à vous les jumelles fouille-tout (Mérédice et Morianne) qui tournent précipitamment sans vous voir. Morianne tient sa baguette en l’air — ce qui semble repousser la pluie autour du duo.
Vous les regardez s’engager le long de l’allée gravillonnée parallèle aux remparts…
« Qu’est-ce que tu crois ? interroge Morianne. Qu’il va nous accueillir et nous répondre comme ça par l’opération du Saint-Esprit ? »
« Bien sûr que non ! Mais je m’en fiche royalement ! Je veux le confronter, lui tirer les vers du nez et l’entendre dire que nous avons raison ! »
« … SI on a effectivement raison. »
« Et comment ! s’emporte Mérédice. Nous sommes les jumelles fouille-tout et les jumelles fouille-tout ont toujours raison ! »
Une affirmation qui fait sourire Morianne…
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
Les pensées de la jeune fille furent cependant interrompues par l'approche de Mérédice et Morianne qu'elle aurait bien aimer saluer si les jumelles n'avaient pas tourné précipitamment sans la voir. Les sourcils froncés, l'enchanteresse regarda les deux filles s'éloigner et écouta leur conversation. Leur discussion intrigua la jeune sorcière qui se demandait de quoi elles pouvaient bien parler. Est-ce que cela avait un rapport avec le cercle des bâtisseurs ? Difficile de savoir avec les jumelles fouille-tout cela pouvait être en rapport avec le cercle ou bien tout autres choses.
Les jumelles avaient éveillé la curiosité de la petite française qui ne serait pas tranquille de la journée si elle n'avait pas de réponse à ses questions. Ses projets de lecture et de déjeuner complétement oublier, Roseanne se dit que le meilleur moyen d'en savoir plus était de simplement suivre les jumelles et de voir ou ça la mènerait. Le sort de Morianne pour se protéger elle et sa sœur de la pluie donna une idée à la deuxième année qui sortit sa baguette et la pointa sur elle. "Impervius" murmura la jeune fille pour éviter que les jumelles ne l'entendent avant de commencer à les suivre. Ce n'était pas aussi efficace que le sort de sa camarade de Dagda, mais c'était déjà un début.
Action 1 : Socle commun #20 Impervius – Le charme d’Imperméabilité
Action 2 : Déplacement
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
Vous vous engagez dans l’allée empruntée par les jumelles quand vous avez soudainement la sensation que votre pied gauche, au lieu de prendre appuis sur les graviers, s’enfonce dans une flaque d’eau sans fond…
{vision}
Une après l’autre, les gargouilles accrochées aux remparts s’animent en pleine journée ! Vous les regardez s’envoler en formation serrée, leur langage grivois emplissant d’effroi les quelques élèves pris au dépourvu sur le rempart sud :
« BRANLE-BAS DE COMBAT ! »
« ALLEZ ON S’BOUGE LES MICHES LES FILLES ! »
« DROIT DANS L’OSSE ! LES VIOQUES AFFRONTENT UNE ARMÉE TOUT SEULS ! »
« GROUILLEZ-VOUS ! ALLEZ ON S’REMUE LES HARPIONS ! »
{vision}
… Vous revenez à vous, à cette pluie qui ne vous mouille pas grâce à votre charme d’Imperméabilité (Impervius) et surtout aux jumelles qui vous observent gravement derrière leurs lunettes rondes.
« Encore une vision ? vous demande une Morianne soucieuse. »
« Si t’essayais de nous suivre discrètement, laisse-moi te dire que t’es à peu près aussi discrète qu’un Michel au beau milieu de la nuit, ajoute Mérédice qui vous tient par l’avant-bras, un sourire moqueur aux coins des lèvres. »
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
Les gargouilles qui s'animaient en pleine journée ainsi que leurs paroles emplirent la deuxième année de frison. Une armée ? À Osse-en-Bazar ? Les vioques ? Est-ce que les gargouilles parlaient des professeurs ? La respiration haletante, la jeune Dagda reprit ses esprits pour se retrouver face aux jumelles qui l'avaient bien évidemment repéré. Les voix des gargouilles résonnant encore à ses oreilles, l'enchanteresse fit de son mieux pour retrouver son calme et acquiesça silencieusement à la question de Morianne.
Pourquoi donc devait-elle avoir des visions catastrophiques ? D'abord la chapelle dévastée et l'arbre qui semblait être en train de mourir et maintenant une attaque, une vision joyeuse avec des arcs-en-ciel et des licornes, c'était trop demander ? Tout compte fait, ce n'était pas un bon exemple les licornes, mais une vision moins catastrophique ça pourrait être sympa. Elle devrait parler de tout ça à Lorie et à sa tante, mais pour l'instant mieux valait garder cela pour elle.
Un petit rire gêné passa la barrière de ses lèvres face à la remarque de Mérédice. À cause de son allusion aux Michels ou à sa piètre performance d'espionne, elle n'était pas sûre, probablement les deux. "C'est rater en effet, difficile d'être discrète quand une vision peut me prendre par surprise à n'importe quel moment..." commença la jeune sorcière avec un petit sourire contrit. "Désolé d'avoir voulu vous suivre, vous avez éveillé ma curiosité. Qui est-ce que vous alliez voir ?" demanda la deuxième année en sortant deux petites friandises de son sac qu'elle s'empressa de déguster.
Action 1 : Questionner les jumelles
Action 2 : Activation #2 [SP] L’art de la Mesure (I)
Consommation de la gousse d'arbre cœur et de la plume de Drac
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
Mérédice vous lâche juste avant que vous ne vous remplissiez l’estomac.
« J’imagine que tu ne nous diras rien sur ta vision ? »
Les jumelles échangent un regard de connivence.
« On se rend chez le professeur Delalande, vous répond Morianne. On doit lui parler de la salle à Double-Tour. »
Mérédice vous décoche un drôle de regard, son sourcil gauche relevé.
« Et c’est le moment où tu tapes l’incruste, c’est ça ? »
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
En entendant la suite, la deuxième année sentit un frisson d'excitation lui parcourir le dos. Tout cela concerné la salle à Double-Tour, décidément, elle avait très bien fait de vouloir suivre les jumelles. Son passage dans le tombeau du chevalier aux fleurs en compagnie de Lorie lui revient en mémoire ainsi que ce qu'elle avait appris là-bas. Depuis qu'elle y avait mis les pieds pour la première fois, il y a de cela presque un an, la jeune sorcière ne pensait qu'à en savoir plus sur cette salle. Allez voir le professeur Delalande ne lui avait jamais traverser l'esprit pourtant, il était probablement le mieux placer pour lui en apprendre plus sur tout ça.
Tournant la tête vers Mérédice, Roseanne lui adressa son sourire le plus angélique. "Tout à fait, une telle opportunité ne se refuse pas." dit-elle simplement. "Je vous suis." ajouta-t-elle aux jumelles. Sa dernière véritable interaction avec le directeur remonté à octobre dernier, bien avant son incroyable transformation alors la jeune Dagda était curieuse de voir comment tout cela aller se passer.
Action 1 : suivre les jumelles
Action 2 : Activation de #10 [SP] L’art de la Baguette
Utilisation de la sphère du devin
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
Nouvel échange de regard, nouveau sourire pour les jumelles.
« Allez, plus on est de folles, plus on rigole ! déclare Mérédice. »
Encouragée par le sourire de Morianne, vous talonnez de près les jumelles — d’abord pour ne pas finir trempée, l’effet de votre charme s’étant dissipé, puis pour ne rien manquer de leurs échanges. C’est ainsi que vous apprenez qu’elles se sont procurées — pour ne pas employer le terme voler — une clé d’un genre un peu particulier dans l’atelier de leur grand-mère (une artisane domiciliée en Suisse si vous avez bien tout compris) au cas où cette expédition venait à buter sur une porte close.
D’un pas tranquille — inutile d’attirer l’attention des autres élèves, comme aime à dire Mérédice — vous emprunter le chemin de ronde qui vous conduit à cette coursive au coeur de la tour de l’Horloge et faites momentanément face à ce bassin en pierre surmonté par le relief d’un certain Montalbert de Horville.
« Nous avons des questions à poser au professeur Delalande, dit Morianne, en se penchant au-dessus du jet d’eau. C’est au sujet de son atelier dans les fondations. »
Un bruit de loquet précède l’ouverture du passage : le pan de mur auquel le bassin et le relief sont accrochés pivote, révélant l’escalier qui conduit au dernier palier de la tour. Les jumelles vous précèdent et, comme un signe de leur perspicacité, font usage de leur mystérieuse clé pour ouvrir la porte du bureau du directeur après qu’elle n’ait que trop résister à leurs appels comme à leurs coups.
Le silence qui vous accueille une fois à l’intérieur est déroutant. Plus aucun objet ne bouge, plus rien ne vit dans cet espace froid — la cheminée est éteinte — mais toujours en désordre. Vous avez la désagréable impression que la magie qui faisait de ce bureau l’endroit le plus agité sur Terre s’est comme évaporée, remplacée par le bruit émis par le mouvement des aiguilles géantes de la tour.
Sourcils froncés, Mérédice lance un charme de Lumière (Lumos) pour repousser la pénombre ambiante tandis qu’elle et sa sœur observent les alentours.
« Il n’est pas là, confirme Morianne. »
Effectivement… C’est alors que vous remarquez quelque chose en regardant le parquet : les contours d’une trappe entrouverte.
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
La jeune Dagda, guidée par les jumelles, se retrouva rapidement au cœur de la tour de l'horloge et regarda sans un mot Morianne formuler leur requête. L'enchanteresse fut surprise de la rapidité avec laquelle elles furent invitées à accéder au passage, la jeune fille s'attendait à un peu plus de négociation, mais apparemment allez voir le directeur était plutôt simple. À moins que les jumelles ne soient justes des invitées régulières ce qui n'aurait pas étonné la plus jeune.
Gravissant les marches à la suite des jumelles, la petite française, appuyer contre un mur, esquissa un sourire en les voyant utiliser leur fameuse clé. Si les méthodes utilisées étaient questionnables, les résultats eux étaient au rendez-vous. Jetant un rapide coup d'œil derrière elle, Roseanne finit par se décoller du mur et franchir la porte du bureau. Encore une fois, la réalité était bien loin de ce qu'avait imaginé la jeune fille.
Le silence seulement coupé par le bruit des aiguilles de l'horloge était pesant et les lieux plutôt sombres sans le Lumos de Morianne. La jeune Dagda laissa son regard parcourir la pièce ne sachant pas vraiment quoi chercher jusqu'à ce que son regard ne se pose sur le parquet où elle remarqua les contours d'une trappe entrouverte. "Il est peut-être passé par là." s'exclama la jeune fille en désignant la trappe d'un geste du menton.
"J'imagine qu'il n'y a qu'un seul moyen de le savoir." commenta-t-elle en jetant un regard aux jumelles avant de se diriger vers la trappe. "Tu peux éclairer la trappe Morianne s'il te plaît ?" demanda-t-elle juste avant de franchir la trappe.
Action 1 : franchir la trappe
Action 2 : demander à Morianne d'éclairer la trappe
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
Les jumelles se regroupent autour de la trappe, échangent un autre de leur regard qui vous fait dire que ces deux-là n’ont pas besoin de legilimancie pour se comprendre, puis Mérédice lève sa baguette pour mieux éclairer le toboggan en pierre qui s’enfonce dans l’obscurité.
Ni une ni deux vous vous jetez à l’eau, rapidement imitée par les jumelles. Vous êtes baladée, une première fois à gauche, une première fois à droite, dévalant vous-ne-savez-combien de mètres de dénivelé dans l’obscurité la plus totale avant d’atterrir les deux pieds dans le sable. Les jumelles se réceptionnent cinq ou six secondes après vous.
Elles réajustent leurs lunettes — Morianne dégaine sa baguette magique tandis que le Lumos de Mérédice éclaire la grande plateforme suspendue au-dessus du vide sur laquelle vous avez toutes les trois atterrie. Vous apercevez une étrange vasque en argent en son centre.
« Il est là, dit Mérédice, l’air grave. »
Elle regarde le passage en pierre qui relie la plateforme à une ouverture dans la paroi rocheuse. Morianne vous jette un regard dans lequel vous lisez de la détermination.
« On doit se montrer discrètes ou on risque de passer un sale quart d’heure s’il tombe sur nous... »
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
Le regard de la deuxième année fut tout de suite attiré par la vasque de pierre au centre de la plateforme, mais elle détourna le regard en entendant l'air grave de Mérédice. Suivant son regard remplie de détermination, la jeune sorcière découvrit un passage en pierre reliant la plateforme à une ouverture dans la roche. Ouverture derrière laquelle se trouvait sûrement le professeur Delalande dont d'après Morianne, il faudrait se cacher, car il ne devait pas les trouver là. "Rester discrète, compris." murmura-t-elle plus pour elle-même que pour les jumelles.
L'enchanteresse fit tout de même un mouvement de tête approbatif aux jumelles pour leur montrer qu'elle avait compris avant de se rapprocher tranquillement de la vasque. Il n'y avait pas grand-chose d'autres à faire de toute façon puisque le reste de la plateforme était vide ou du moins, il n'y avait rien d'autre de visible. Peut-être qu'elle trouverait un moyen d'ouvrir la porte en se rapprochant de la vasque ou au moins un indice utile pour la mettre sur la voie. Une fois à proximité, la jeune Dagda observa la vasque à la recherche de la moindre information susceptible de l'aider.
Action 1 : déplacement
Action 2 : observation de la vasque
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
Vous approchez de la vasque en argent et remarquez une minuscule inscription en latin et les arabesques à peine visibles sur son pourtour : elles semblent dessiner les contours de plusieurs mains. Un liquide incolore, semblable à de l’eau, baigne à l’intérieur de la vasque.
« C’est sa pensine, vous informe Morianne. »
Mais alors que vous vous retournez pour regarder votre aînée, vous vous sentez une nouvelle fois osciller entre le présent et un ailleurs…
{vision}
L’amphithéâtre est plein à craquer. Les sorciers rassemblés parlent tous un français nimbé d’accents venus des quatre coins du monde. Votre voisin de gauche sort de quoi noter quand votre voisine de droite ajuste son monocle :
« La voilà ! »
Des applaudissements accueillent l’entrée sur scène d’une sorcière aux longs cheveux roux : une version plus âgée de quinze ou vingt ans de la Morianne que vous connaissez. Elle s’incline devant l’assistance, un petit sourire aux lèvres avant d’ouvrir, d’un coup de baguette magique, la grosse malle posée sur un présentoir. La foule se lève quasiment au même moment en poussant des exclamations enthousiastes.
« Sans préambule, j’ai l’immense privilège de vous présenter, mesdames et messieurs, pour la première fois réunis, les trente-trois anneaux de chevalerie forgés par le célèbre Merlin l’Enchanteur ! déclare Morianne, sa voix amplifiée par sa baguette appuyée contre la gorge. »
La foule fait tomber un tonnerre d’applaudissements sur elle tandis que les rideaux, en fond de scène, s’écartent pour révéler une carte géante de l’Europe sur laquelle brillent trente-trois points bleus.
{vision}
« Pssst ! Leroy ! T’es toujours avec nous ? chuchote Mérédice. »
… Vous revenez dans le moment présent. Les jumelles vous observent depuis le passage, à quelques centimètres de l’ouverture dans la paroi rocheuse.
« On entend sa voix, il n’est pas loin. Tu viens ou tu préfères rester là ? vous chuchote à son tour Morianne. »
Si vous décidez de les rejoindre, Mérédice éteindra son Lumos avant de franchir l’ouverture dans la paroi. Plongées dans l’obscurité, vous vous aiderez de vos mains pour vous tenir les unes aux autres jusqu’à parvenir aux abords d’une vaste salle circulaire au centre de laquelle siège une grande table ronde éclairée par la lueur jaune d’un cube encastré à l’intérieur.
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
La jeune Dagda se retrouva au milieu d'un amphithéâtre entouré de tout un tas de sorcier dont les accents venaient de tout le tour du globe. Elle regarda une sorcière aux cheveux roux faire son apparition et resta bouche bée en reconnaissant Morianne qui devait avoir quinze ou vingt ans de plus. Mais le choc de la petite française fut encore plus grand lorsque le contenu de la malle fut révélé à ses yeux. Les anneaux de chevalerie, au nombre de trente-trois d'après Morianne, était tous réunis au même endroit de quoi retrouver la mythique épée des rois. Ébahis, la jeune fille regarda la carte de l'Europe recouverte des trente-trois points révélant l'emplacement de tous les anneaux.
Évidemment, c'est au moment où cela devenait intéressant que la vision prît fin. La jeune fille remarqua que les jumelles se trouvaient maintenant près de l'ouverture dans la paroi rocheuse. La jeune fille rejoignit à grande enjambée les jumelles pour franchir l'ouverture, quelques instants plus tard, elle se retrouva dans une vaste pièce circulaire qui semblait vide outre la grande table ronde. "Si ça vous intéresse, vous finirez par réussir à réunir tous les anneaux, mais ça va vous demander pas mal d'année. Et au fait, ma cousine est d'accord pour vous aidez si vous restez raisonnable." chuchota Roseanne en regardant autour d'elle.
Action 1 : déplacement
Action 2 : #11 [SP] L’art de la Vigilance Constante
Utilisation de la sphère du devin
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
Vos propos sont suivis d’un silence assourdissant durant lequel, vous l’imaginez sans mal, les jumelles tentent de s’observer malgré l’obscurité environnante. Elles restent en tout cas parfaitement immobiles comme si vous veniez de les cueillir à vif.
« Attends quoi ? finit par chuchoter Mérédice. Comment ça ? »
« Chut ! Ce n’est pas le moment d’en discuter, assure Morianne. Mais crois-moi on en reparlera en sortant d’ici. Là-bas ! »
Bien que l’obscurité vous empêche de distinguer la direction de son geste, vous êtes pratiquement certaine qu’il pointe vers l’autre côté de la salle et plus précisément le rectangle de lumière blanche qui se découpe dans la noirceur. Des voix en émanent ; à commencer par celle du directeur…
« Alors c’est entendu ? »
… et d’autres que vous entendez pour la première fois.
« J’en brûle d’envie ! dit la première. »
« Pas d’rocaille, gronde la deuxième. »
« Vous le savez bien, je suis toujours la première à me mouiller, dit la troisième. »
« Tout ça ne tient qu’à un souffle, mais j’en suis patron, conclut la quatrième. »
Votre vigilance naturelle vous pousse à rester dans l’obscurité aussi longtemps que nécessaire et à ne pas vous aventurer près de la table ronde.
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
Bien que le geste de Morianne ne soit pas visible dans l'obscurité, le regard de la jeune fille se porta sur le carré de lumière blanche qui se découpait dans toute cette noirceur. La jeune fille entendit d'abord la voix du directeur puis celle de trois autres individus. La petite française se serait bien rapprochée, mais sa vigilance naturelle ainsi que les paroles de Morianne prononcées un peu plus tôt lui sortirent bien vite cette idée de la tête. Mieux valait rester cacher et ne pas s'approcher de la table ronde.
À la place, la jeune fille tendit l'oreille pour ne pas manquer un seul mot que pourrait prononcer les personnes qui se trouvaient un peu plus loin. Le directeur préparé quelque chose, mais quoi ? Quoi que ce soit, ça avait l'air délicat au vu que ce qu'avait dit la dernière voix, qui en plus avait appelé le professeur Delalande 'patron'. "Vous reconnaissait une de ces voix ?" demanda la jeune fille aux jumelles en chuchotant.
Action 1 : tendre l'oreille pour écouter la conversation
Action 2 : interroger les jumelles
Utilisation de la sphère du devin
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
« Non, vous répond Morianne. Qui ça peut bien être… »
« Je dirais plutôt quoi. Réfléchissez deux secondes, vous voyez quatre inconnus s’aventurer sous l’académie pour le bon plaisir de participer à une réunion secrète avec le vieux ? »
« On doit s’approcher et en avoir le coeur n… »
Morianne s’interrompt alors que vous parvient la voix du professeur Delalande :
« Vous avez toute ma gratitude. »
« Est-ce qu’il y a quand même un monde où on y perd le droit d’exister patron ? »
« Par tous les éléments, Gaz ! Tu n’as rien trouvé de mieux à dire ? »
« Tsss ! Quoi ? Vous allez quand même pas me dire que je suis le seul membre de cette famille à y avoir pensé ? »
Un silence s’installe. Il dure une quinzaine de secondes avant que la voix du professeur Delalande se fasse de nouveau entendre.
« Aucun de vous ne disparaîtra. Vous avez ma parole. Je vous ai ramené à la vie en pensant que cette entreprise atténuerait, d’une façon ou d’une autre, le chagrin que j’éprouvais alors… Le chagrin est toujours là, et vous aussi désormais. Vous avez gagné la liberté de vivre, même si votre existence est plus que liée à ce château. »
Nouveau silence.
« Vous nous manquerez. »
« Vous aussi mes chers amis… Vous aussi. »
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
La voix du professeur Delalande interrompis cependant ces pensées. Alors comme ça, c'était lui qui les avaient ramenées à la vie ? Et il l'avait fait à cause du chagrin ? Un si grand projet avait été mené seulement par la force du chagrin ? La jeune fille en resta pantoise, quel genre de chagrin pouvait bien mener à ça ? Qu'avait donc vécu le directeur pour éprouver un si grand chagrin ? Depuis qu'elle était entré dans la salle à Double-Tour et qu'elle en avait ressentit les effets, la deuxième année ne pouvait s'empêcher de se demande ce qui c'était passer là dedans. Est-ce qu'elle tenait enfin un début de réponse ?
Il n'était plus temps d'hésiter, la petite française attrapa l'un des flacons qui se trouvait dans son sac et le bu d'une traite. "Essayons de se rapprocher discrètement et de voir avec quoi il discute." chuchota-t-elle à l'intention des jumelles. Puis la jeune sorcière posa sa main sur le mur le plus proche d'elle et commença à avancer sans jamais cesser de toucher le mur. Longeant le mur en restant le plus proche possible de ce dernier, la jeune fille avança vers le carré de lumière en essayant d'observer les individus qui discutait avec le professeur Delalande.
Action 1 : déplacement discret
Action 2 : Observer les individus si Roseanne arrive à les voir
Consommation du Breuvage « le féerique » (avarié)
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
Vous vous approchez de la pièce annexe à pas de loups, les jumelles sur vos talons…
« Maxime reviendra vous croyez ? »
Vous entendez le rire étouffé du directeur.
« À la tête de l’académie ? J’en doute. J’ai bien peur que vous ne deviez apprendre à vous familiariser avec une nouvelle personnalité. »
Ses mots sont suivis par un silence.
… Vous parvenez aux abords de la pièce mystérieuse. En jetant un coup d’œil à l’intérieur, vous découvrez un petit espace carré dont les murs de pierre sont éventrés par de grosses racines d’arbre. Le professeur Delalande est assis sur l’une d’elles, ses deux mains posées sur le bâton de marche qui ne le quitte jamais. Quatre entités l’entourent : une petite flamme et une goutte en suspension dans l’air, un caillou qui roule sur le sol en pierre et un nuage de fumée blanche qui rase les murs.
Vous n’en croyez tout simplement pas vos yeux avant qu’ils vrillent de nouveau…
{vision}
La flamme lévite seule dans le bureau du directeur. Son rougeoiement peine à briller. Vous lui trouvez une mine horrible. Elle semble abattue.
Mais le bureau du directeur ne ressemble pas tout à fait au bureau du directeur… Il est beaucoup plus ordonné que celui que vous connaissez et étrangement plus spacieux. Des bibliothèques garnies de grimoires peuplent le lieu, le départageant en trois espaces distincts : un premier composé d’une grande table de travail où s’empile tout un tas d’instruments, de bras articulés et de mécanismes tous plus complexes les uns que les autres ; un second qui s’articule autour de canapés rembourrés et d’un feu ronronnant ; et enfin le troisième, à l’écart des deux autres, qui gravite autour d’un grand tableau noir aux dimensions du mur sur lequel des craies ensorcelés résolvent des calculs et affinent des schémas.
« Étincelle ? Je ne m’attendais pas à une visite, ce soir, déclare une voix féminine d’un certain âge. »
La flamme ne bouge pas.
« Je me sens si triste, dit-elle. »
« Comme nous tous, répond la voix bienveillante et pourtant affectée, elle aussi. Mais à Beauxbâtons, une lumière sera toujours offerte à celles et ceux dont les heures s’assombrissent. »
La flamme cligne plusieurs fois des yeux, comme si elle était tirée d’un mauvais rêve.
« Vous… Vous lui ressemblez… »
Et la vieille femme — dont la présence irradie mais ne se révèle pas à votre vue — de rire discrètement.
« Pour l’amour du ciel, épargnez-moi d’être comparée à cette vieille canaille. Je n’aime pas plus les secrets que les grandes batailles entre le bien et le mal. Je suis une mère et une grand-mère modeste. Un mot qui ne lui a malheureusement jamais collé à la peau. »
{vision}
Un grondement d’estomac vous ramène à la réalité et fait sourciller le directeur.
« Je crois que mon ventre réclame un séjour au réfectoire, s’amuse-t-il en se mettant debout. Si ça ne vous dérange pas, nous aborderons les détails un autre jour. »
Les quatre entités acquiescent puis vous les voyez prendre le chemin de l’unique porte de sortie près de laquelle vous vous trouvez, bondissant dans l’air comme si elles étaient insensibles à la gravité. Le professeur Delalande leur emboîte le pas…
Roseanne Leroy
2ᵉ année, Dagda
Avant que la jeune Dagda n'ait réellement pu prendre conscience de ce qu'elle voyait, sa vision vrilla une nouvelle fois pour son plus grand désespoir. Une nouvelle vision commença et la jeune fille se retrouva dans le bureau du directeur. Le bureau était tout de même bien différents que celui dans lequel elle se trouvait tout à l'heure. Il était plus vivant si l'on peut dire et il était partagé en trois espaces distincts avec des bibliothèques garnies de grimoire dans lesquelles Roseanne aurait bien aimé se plonger durant des heures.
La petite flamme ou Etincelle comme l'avait appelé ce qui était sûrement la prochaine directrice de Beauxbâtons, était là elle aussi. La discussion entre les deux toucha la jeune fille qui avait de la peine pour la petite flamme. La dernière partie intrigua cependant la jeune sorcière, de quel genre de 'secret' et de 'grande bataille entre le bien et le mal' parlait donc cette femme ? Cette question devrai cependant attendre puisqu'un grondement d'estomac la fit revenir à la réalité.
Regardant ce qui se passer, la jeune Dagda remarqua que le directeur et les quatre entités se rapprocher d'elle et des jumelles. Essayant de garder son sang-froid, la jeune fille pris les jumelles part le bras et les entraîna avec elle dans l'obscurité ambiante en espérant que cela suffise à moins que ces dernières aient une meilleure idée auquel cas elle suivrait leur recommandation. Le plus important étant surtout de ne pas se faire repérer par le professeur Delalande.
Action 1 : entraîner les jumelles dans l'obscurité pour se cacher ou suivre leur plan si elles ont une meilleure idée
Consommation du Veritaserum
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
Vous vous plaquez contre le mur en voyant passer l’étrange cortège. Protégées par l’obscurité ambiante, vous et les jumelles ne faites pas le moindre bruit et passez totalement inaperçues.
Vous regardez le professeur Delalande agiter sa baguette en passant près de la table ronde. Le cube qui s’y trouve encastré vole aussitôt dans sa main libre. La porte de la pièce secrète se referme dans le même temps, chassant un nuage de poussière dans votre direction. L’objet ne reste guère longtemps dans la main du directeur qui l’envoie rejoindre l’obscurité, non loin de votre position. Vous ne le distinguez certes pas, mais vous entendez le CLIC ! qui vous indique que le cube s’est encastré quelque part.
« Vous nous laissez quartier libre ? »
« Quartier libre ! s’exclame le directeur, un sourire aux coins des lèvres. »
Il ne prend pas la direction du passage qui vous a permis d’arriver jusqu’ici ; vous le voyez allumer sa baguette magique sans prononcer la moindre formule et chasser l’obscurité à l’opposé de votre position. Sa silhouette s’engouffre dans un couloir de pierre puis finit par disparaître dans l’obscurité. Trois de ces quatre comparses se volatilisent : la flamme, en disparaissant dans le plafond ; la goutte, en s’enfonçant dans le sol ; et le caillou en suivant le professeur Delalande. Le nuage est le seul à demeurer sur place, dans un silence de cathédrale. Vous le regardez tourner autour de la table ronde...
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