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La petite histoire de Daé Linco  & Marius Bailly (Grand parents) :

Daé Linco était une non-mage. Une élève studieuse, une romantique par excellence, dotée d’une curiosité hors pair. Si sa passion pour un peu tout et rien entrait en cohésion avec Paris, la célèbre ville de l’amour à ce jour, à cette époque. Son émerveillement pour les pavés Parisiens, leur cafés et leur boutique bon chic, bon genre, en ce temps-là, lui fit découvrir ce célèbre café de Montmartre. A cet endroit, son regard s’était perdu sur un homme charismatique, plutôt beau garçon. Il feuilletait les nouvelles du jour en rehaussant toutes les -elle ne savait combien de page- les lunettes sur l’arête de son nez. Se doutant aucunement, que celui-ci, n’était d’autre qu’un sorcier.

La petite histoire de Kao Bailly & Azalée Moreau (parents)

Le 21 juin 2006, à Osse-En-Bazar, la cloche de la mairie sonnait les vœux de mariage prononcés entre deux êtres chers ayant promis de s’aimer quoi qu’il arrivait, jusqu’à ce que la mort les sépare. Et des années en arrière, dans l’un des couloirs de beauxbâtons, ils se révélaient l’un et l’autre, exprimant leur sentiment respectif, à l’égard de l’un et l’autre. Aussi jeune qu’ils avaient pu l’être, jamais ils ne se seraient doutés de vivre un aussi beau mariage et des années plus tard, le 8 août 2010, donner naissance à un adorable bébé du sexe féminin.

La petite histoire de Shiloh Bailly  :

Shiloh naquit le 8 août 2010 dans la maternité de l’Hôpital du Port-au-Plâtre et grandit, paisiblement, dans le petit village d’infortune du nom de Osse-En-Bazar avec Kao son paternel et sa tendre mère Azalée. Les passants pouvant vagabonder pour un tout et pour un rien devant cette maison de pierre, pouvaient parfois voir une bambine s’amuser avec un jouet dans une main, courir, même rire à pleins poumons quand son père tentait de lui courir après. Enfin, ces moments-là, c’était surtout quand la petite chose pas plus haute que trois pommes -enfin si- dérobaient les illustres photos et quelques tubes de gouache pour les appliqués avec innocences et amusement sur les vieux clichés de famille.

Enjouée et joueuse, Shiloh avait été ainsi durant toute son enfance. Curieuse de ce vaste monde, intelligente, a minima extravagante. Elle n’avait eu aucun mal de part son caractère à se faire adopter par le précepteur qui lui enseignait bien des choses dans ce domicile fort chaleureux. Ses grands yeux ronds exploraient les feuilles soumises et les crayons, ils exploraient aussi dès lors de ses multiples repos, la vaste verdure verte recouvrant les plaines alentour et ses oreilles étaient comblés par les musiques bourrines que pouvait écouter son père lors des sessions de ménage intense. Si sa génitrice s’efforçait d’en écouter grâce à l’amour qu’elle portait envers son mari, les deux complices dansaient ensemble dans le salon.

Aussi rapidement que le temps s'écoulait dans cette province magique en France, la petite fille était devenue plus ou moins grande. Assidûment, elle apprenait, dynamiquement, l’entourage composé d’amis coulait presque à flot -à vrai dire, ils se comptaient sur les doigts d’une main- mais elle ne s’en plaignait pas, n’y faisant nullement attention. Shiloh rabachait des histoires inventées, racontait ses rêves qui n’avait ni queue ni tête. Certains avaient continué leur route avec cette pile électrique et d’autres en avaient emprunté une différente, eux, il ne l’avait pas accepté.

Quand bien même, la jeune Bailly inspirait au bonheur et à la gaîté, davantage à mesure où ses onze ans approchaient. Les histoires racontées par ses parents concernant beauxbâtons donnait cet éclat d’émerveillement perceptible dans ses yeux bruns foncés. Cette hâte l’animant jour après jour bien que l’idée de quitter ses parents pendant toute une année lui semblait plus ou moins difficile à imaginer pour pouvoir s’y préparer aussi tôt. Peut-être qu’elle aurait dû ? N’importe, de toute façon, elle verrait bien au moment voulu.