Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
Dans une tentative de rendre l’évènement plus vivant, ce sujet RP ouvert à tous les résidents de l’académie à la date du 2 janvier 2022, se dotait d’un règlement exceptionnel pour l’occasion : toute publication dans le sujet devait comporter entre 100 et 150 mots, ni plus ni moins ; et tous les trois jours, une nouvelle publication sous les traits d’Aliaume Delalande faisait avancer les faits survenus.
A l’heure de la re-publication lente et progressive de ce contenu, les signalements de type 1/12 vous permettent de vous repérer : 1 pour première publication d’Aliaume Delalande dans ce sujet sur les 12 rédigées.
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Dimanche 2 Janvier 2022, 12h.
C’était une belle journée ensoleillée. Si belle qu’il en était presque criminel de garder les enfants à l’intérieur quand bien même le thermomètre peinait à se réchauffer. Mais l’heure n’était pas aux grands bains de soleil car un événement exceptionnel se préparait. L’occasion de rassembler tous les professeurs et membres du personnel sur le parvis de la cour tandis que tous les élèves se pressaient derrière les vitres de la grande galerie, du hall d’entrée et du réfectoire pour ne rien manquer de cet instant historique.
En première ligne se trouvait ce bon vieux Aliaume dans une robe sans manche, une main en guise de visière sur ses sourcils et l’autre posée sur son bâton.
« Le voilà ! »
En l’espace de trente secondes, un simple point dans le ciel se transforma en un carrosse rose tiré par des abraxans. Il dépassa la tour de l’Horloge à toute vitesse, escorté par trois Aurors montés sur des balais qui freinèrent devant les remparts.
Fidèle à lui-même, Aliaume agita la main pour saluer les Aurors qui lui répondirent par le même geste avant de rebrousser chemin pour de bon.
Une fois le carrosse immobilisé au pied du parvis de la cour intérieure, Aliaume s’avança seul pour saluer le cocher, un brave gaillard à la moustache torsadée, et surtout pour accueillir la première personne à descendre du carrosse : une jeune femme de seize ou dix-sept ans, aux longs cheveux noirs, des yeux d’une magnifique couleur ambre, habillée de la robe rose en soie de l’institut japonais et du petit chapeau assorti.
« Mademoiselle Sano... Ayame, c’est bien ça ? »
Elle hocha la tête puis jeta un coup d’œil perçant autour d’elle.
« Bienvenue chez vous. »
Elle s’inclina longuement, rapidement imitée par Aliaume qui en profita pour appeler Tahina du regard. Il avait été convenu qu’Ayame rejoigne la confrérie d’Ogme durant son séjour.
Aliaume attendit. Il attendit un bon moment avant de se retourner complètement pour regarder la ligne rompue — et drôlement éclectique — des professeurs. Tahina ne regardait pas du tout dans sa direction. S’il avait été capable de ressentir de l’embarras, il en aurait probablement éprouver à ce moment précis, mais Aliaume Delalande n’était pas taillé dans ce bois-là. Il glissa son regard sur Aniel puis sur Thibérius.
« Il me faut une broche d’Ogme pour cette adorable jeune femme. »
Derrière lui, Ayame regardait autour d’elle, offrant d’ailleurs quelques sourires ici ou là aux élèves qui, derrière leurs vitres du rez-de-chaussée, se risquaient à la saluer d’une manière un peu plus marquée que les autres.
Il en fut même quelques-uns pour entendre sa voix dans un coin étonnamment calme de leur boîte crânienne : Merci de m’accueillir chez vous. Pour certains d’entre eux, se fut leur tout premier contact avec une Legilimens.
Ayame sourit, propageant un sentiment de paix dans la tête des élèves avec qui elle avait réussi à établir une connexion. Qu’il était déroutant de savoir que quelqu’un pouvait si aisément pénétrer son esprit. C’était en tout cas le sentiment d’Aliaume qui, à l’instar des heureux élus, s’était laissé habité par cette voix aimable et claire.
C’est un grand sourire imprimé sous sa moustache, qu’il accompagna du regard le geste, étonnamment nerveux, de Tahina. Il ne comprit bien évidemment pas pourquoi, mais Ayame — qui semblait déjà nager dans son élément — si. Désireuse de bien paraître, elle s’inclina en recevant la broche, l’épingla à sa robe, puis recula suffisamment loin du carrosse pour permettre à la maîtresse de confrérie de prendre ses distances. Vous n’avez rien à craindre. Ils rêvent de whisky, pas de vous.
Aliaume s’avançait déjà vers le carrosse où une main féminine pointait le bout de ses ongles.
Contre toute attente, c’est par le geste que Ayame remercia le professeur Kieffer de son attention. « Merci » dans la langue des signes. Elle croisa ensuite les bras devant elle, levant les yeux vers Tahina en se retenant de rire tandis que sa camarade saisissait la main d’Aliaume.
Saori Sakurai descendit du marche-pied dans un somptueux kimono bleu pour certains, violet pour d’autres, une tenue assurément magique rehaussée par les fleurs bleues et violettes que Saori avait incorporées à sa coiffure d’une sophistication rare. Son visage, doux et discret, attirait aussi l’œil par sa cicatrice en forme de T inversé. Peut-être était-ce la raison pour laquelle Saori gardait le regard baissé.
Ne prenant aucune précaution, Aliaume plaqua un doigt sous son menton pour lui faire relever la tête. Les grands yeux marron de Saori s’écarquillèrent en rencontrant ceux du directeur. Elle retint son souffle, les larmes au bord des yeux.
Insensible à ce qui se jouait derrière lui, Aliaume adressa un sourire bienveillant à Saori tout en ramenant son bras le long de son corps. Les yeux de la japonaise se remplirent de larmes auxquelles le directeur répondit par un hochement de tête entendu.
Surprenant tout le monde, y compris Ayame, Saori se rua sur le directeur et l’étreignit aussi fort qu’elle le put tandis que celui-ci cédait à un rire tout en discrétion.
« Je sais, dit-il. Je sais… c’est une fin écrite d’avance. »
Il caressa le dos de la jeune femme qui écoula ses larmes dans l’interminable cascade de poils blancs qui lui servait de barbe.
« Il y a désormais au moins une personne ici dont vous n’aurez pas à craindre d’affronter le destin aussi bien que le regard. »
Et Saori de l’éteindre un peu plus fort en murmurant contre sa poitrine :
« Merci. »
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
Saori finit par se décoller d’Aliaume, son doux visage éclairé par un franc sourire.
Aliaume hocha la tête comme s’ils avaient passé un accord secret puis il se tourna vers ses professeurs ; cette fois, c’était au tour de Santana de remettre la broche de sa confrérie. Il ne se faisait aucun souci à ce sujet, la basque ne risquait pas de regarder ailleurs. Ce n’était pas dans la nature d’une Dagda de regarder ailleurs quand tous les regards convergent vers elle. D’un nouveau hochement de tête, Aliaume l’invita à s’approcher tandis que le dernier élève de l’école japonaise faisait son apparition dans l’embrasure de la porte.
Pour les fans de Quidditch, le moment était surréaliste. Koro Onishi, l’attrapeur star de l’équipe nationale du Japon, l’une des équipes favorites à sa propre succession lors de la prochaine Coupe du Monde prévue cet été, posait ses valises à Beauxbâtons ce trimestre.
8/12
« Merci professeur, répondit Saori en s’inclinant. »
Son sourire était attendrissant, son regard fuyant une nouvelle fois vers le sol. Elle se décala pour laisser la place à son camarade, suivant la trajectoire du professeur Uharte à qui elle fit remarquer :
« Vous êtes très belle. »
De son côté, Aliaume sera d’une main vigoureuse celle de Koro qui, habitué aux bains de foule, s’empressa de saluer le public, tous ces élèves massés contre les fenêtres du rez-de-chaussée. Aliaume ne put s’empêcher d’analyser l’un des plus grands adversaires de l’équipe de France de Quidditch — si les deux équipes se rendaient assez loin dans la compétition. Le garçon était athlétique et avait l’œil vif.
« Je tiens à m’excuser de la part du professeur Di Stefano, elle est malheureusement indisposée. Elle m’a chargé de vous remettre ceci. »
Il sortit la broche de Lug et l’épingla à la poitrine du champion.
9/12
« Merci pour votre accueil, monsieur, rétorqua Koro. »
« Oh ce n’est rien, répondit Aliaume. Ce n’est pas tous les jours que nous accueillons trois représentants de la meilleure école du monde. »
Koro s’inclina longuement. Aliaume attendit qu’il se redresse pour se tourner vers les professeurs.
« Nos chers invités doivent être affamés. Et je dois bien admettre que mon ventre commence à gargouiller. Rentrons manger, il sera toujours temps de faire une visite guidée… »
Un grincement en provenance du carrosse l’interrompit. En se retournant, il accrocha le sourire des japonais et resta sans voix en voyant une petite créature pointer craintivement sa tête dans l’embrasure de la porte. Le cœur du vieil homme marqua un court arrêt.
« Dame Izumi l’a domestiqué pour vous en remerciement des vies que vous avez sauvé en 1967. »
Le petit singe blanc vira au rouge, ses quatre mains agrippées à l’encadrement de la porte.
10/12
Aliaume était estomaqué. Il n’arrivait pas à croire ce qu’il voyait : un authentique changesque, le singe à quatre bras et quatre jambes dont la fourrure naturellement blanche changeait de couleurs selon les émotions qui le traversaient. Aliaume échangea un regard avec chacun des trois japonais.
« Dame Izumi n’a plus toute sa tête… je suis vieux, comment une créature aussi magnifique pourrait se plaire à mes côtés, c’est pure folie… »
Il croisa le regard du changesque et celui-ci retrouva instantanément son pelage d’un blanc immaculé. Koro ne put s’empêcher de sourire.
« Dame Izumi avait prédit votre réaction et m’a chargé de vous dire que vous aviez encore beaucoup à apprendre de vous et de ce monde. »
Le changesque ne s’épanouit qu’auprès des plus grands mages blancs. Vous pouvez ignorer certaines choses mais pas votre nature, monsieur.
Le message par Legilimancie fit se retourner Aliaume qui dévisagea Ayame.
11/12
Le changesque, fantastique créature du folklore japonais à quatre bras et quatre jambes, descendit du carrosse. Difficile à dire si tous les regards posés sur lui l’y contraignirent — du moins semblait-il accabler par leur poids combiné — mais le fait est qu’il prit une couleur grise en s’avançant vers Aliaume. D’un hochement de tête, ce dernier l’invita à quelque chose et l’étonnant singe s’accrocha craintivement au bâton de marche qui ne quittait jamais le vieil homme.
« Mesdames et messieurs, et si nous montrions le chemin du réfectoire à nos invités ! s’exclama-t-il, la suggestion filant comme un ordre. Leandro, Joël, un instant je vous prie. »
Tandis que le cortège s'ébranla, Aliaume appela les deux professeurs à l’écart en adressant un clin d’œil au changesque qui tendait une main curieuse vers sa barbe.
« Je voudrais m’assurer que ce petit bonhomme ne soit pas trop déboussolé… »
12/12
Le cortège monta l’escalier qui conduisait au hall d’entrée. La foule d’élèves pouvait désormais goûter à la présence des élèves japonais qui semblaient impressionnés par la beauté du décor. Ayame, fidèle à elle-même, fendit la foule en adressant un sourire aimable à tous les élèves dont elle croisait le regard pour se porter au devant des portes de la tour de Lug. La puissance de sa legilimancie s’insinua dans la tête des élèves proches.
Qu’est-ce que cachent ces magnifiques portes ?
Restés près des professeurs, Koro et Saori admiraient les dorures et la majesté des portes ouvertes sur l’impressionnant réfectoire.
Le changesque prit une belle couleur dorée en sentant la présence de Leandro, à moins que ce ne soit les friandises proposées par Joël ? L’avantage d’avoir quatre mains étant que la changesque attrapa en même temps une friandise, la barbe d’Aliaume et toucha la main de Leandro.
« Merci, dit Aliaume. »
[FIN]
Ayame adressa un regard appuyé à destination de Thaïs. Elle hocha la tête à son attention, jeta un dernier regard aux portes de la confrérie de Lug, puis elle s’en retourna auprès de ses camarades au moment de franchir les portes d’or du réfectoire.
Un festin digne des plus grands banquets de l’histoire de l’académie fut donné en l’honneur des élèves japonais. On y trouva les plus grands plats de la gastromagie française et des boissons conçues spécialement pour l’occasion par le café Arias. Il y eut, le soir même, un concert dans la salle des fêtes qui donna lieu à quelques pas de danse mémorables : Aliaume, le premier, amusa la galerie par sa réinterprétation du fandango. Koro offrit son bras à un nombre record de filles. Ayame et Saori se partagèrent le reste de courageux — Saori veillant à ne jamais les regarder dans les yeux — qui osèrent les aborder.
Aliaume hocha la tête comme s’ils avaient passé un accord secret puis il se tourna vers ses professeurs ; cette fois, c’était au tour de Santana de remettre la broche de sa confrérie. Il ne se faisait aucun souci à ce sujet, la basque ne risquait pas de regarder ailleurs. Ce n’était pas dans la nature d’une Dagda de regarder ailleurs quand tous les regards convergent vers elle. D’un nouveau hochement de tête, Aliaume l’invita à s’approcher tandis que le dernier élève de l’école japonaise faisait son apparition dans l’embrasure de la porte.
Pour les fans de Quidditch, le moment était surréaliste. Koro Onishi, l’attrapeur star de l’équipe nationale du Japon, l’une des équipes favorites à sa propre succession lors de la prochaine Coupe du Monde prévue cet été, posait ses valises à Beauxbâtons ce trimestre.
« Merci professeur, répondit Saori en s’inclinant. »
Son sourire était attendrissant, son regard fuyant une nouvelle fois vers le sol. Elle se décala pour laisser la place à son camarade, suivant la trajectoire du professeur Uharte à qui elle fit remarquer :
« Vous êtes très belle. »
De son côté, Aliaume sera d’une main vigoureuse celle de Koro qui, habitué aux bains de foule, s’empressa de saluer le public, tous ces élèves massés contre les fenêtres du rez-de-chaussée. Aliaume ne put s’empêcher d’analyser l’un des plus grands adversaires de l’équipe de France de Quidditch — si les deux équipes se rendaient assez loin dans la compétition. Le garçon était athlétique et avait l’œil vif.
« Je tiens à m’excuser de la part du professeur Di Stefano, elle est malheureusement indisposée. Elle m’a chargé de vous remettre ceci. »
Il sortit la broche de Lug et l’épingla à la poitrine du champion.
« Merci pour votre accueil, monsieur, rétorqua Koro. »
« Oh ce n’est rien, répondit Aliaume. Ce n’est pas tous les jours que nous accueillons trois représentants de la meilleure école du monde. »
Koro s’inclina longuement. Aliaume attendit qu’il se redresse pour se tourner vers les professeurs.
« Nos chers invités doivent être affamés. Et je dois bien admettre que mon ventre commence à gargouiller. Rentrons manger, il sera toujours temps de faire une visite guidée… »
Un grincement en provenance du carrosse l’interrompit. En se retournant, il accrocha le sourire des japonais et resta sans voix en voyant une petite créature pointer craintivement sa tête dans l’embrasure de la porte. Le cœur du vieil homme marqua un court arrêt.
« Dame Izumi l’a domestiqué pour vous en remerciement des vies que vous avez sauvé en 1967. »
Le petit singe blanc vira au rouge, ses quatre mains agrippées à l’encadrement de la porte.
Aliaume était estomaqué. Il n’arrivait pas à croire ce qu’il voyait : un authentique changesque, le singe à quatre bras et quatre jambes dont la fourrure naturellement blanche changeait de couleurs selon les émotions qui le traversaient. Aliaume échangea un regard avec chacun des trois japonais.
« Dame Izumi n’a plus toute sa tête… je suis vieux, comment une créature aussi magnifique pourrait se plaire à mes côtés, c’est pure folie… »
Il croisa le regard du changesque et celui-ci retrouva instantanément son pelage d’un blanc immaculé. Koro ne put s’empêcher de sourire.
« Dame Izumi avait prédit votre réaction et m’a chargé de vous dire que vous aviez encore beaucoup à apprendre de vous et de ce monde. »
Le changesque ne s’épanouit qu’auprès des plus grands mages blancs. Vous pouvez ignorer certaines choses mais pas votre nature, monsieur.
Le message par Legilimancie fit se retourner Aliaume qui dévisagea Ayame.
Le changesque, fantastique créature du folklore japonais à quatre bras et quatre jambes, descendit du carrosse. Difficile à dire si tous les regards posés sur lui l’y contraignirent — du moins semblait-il accabler par leur poids combiné — mais le fait est qu’il prit une couleur grise en s’avançant vers Aliaume. D’un hochement de tête, ce dernier l’invita à quelque chose et l’étonnant singe s’accrocha craintivement au bâton de marche qui ne quittait jamais le vieil homme.
« Mesdames et messieurs, et si nous montrions le chemin du réfectoire à nos invités ! s’exclama-t-il, la suggestion filant comme un ordre. Leandro, Joël, un instant je vous prie. »
Tandis que le cortège s'ébranla, Aliaume appela les deux professeurs à l’écart en adressant un clin d’œil au changesque qui tendait une main curieuse vers sa barbe.
« Je voudrais m’assurer que ce petit bonhomme ne soit pas trop déboussolé… »
Le cortège monta l’escalier qui conduisait au hall d’entrée. La foule d’élèves pouvait désormais goûter à la présence des élèves japonais qui semblaient impressionnés par la beauté du décor. Ayame, fidèle à elle-même, fendit la foule en adressant un sourire aimable à tous les élèves dont elle croisait le regard pour se porter au devant des portes de la tour de Lug. La puissance de sa legilimancie s’insinua dans la tête des élèves proches.
Qu’est-ce que cachent ces magnifiques portes ?
Restés près des professeurs, Koro et Saori admiraient les dorures et la majesté des portes ouvertes sur l’impressionnant réfectoire.
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Le changesque prit une belle couleur dorée en sentant la présence de Leandro, à moins que ce ne soit les friandises proposées par Joël ? L’avantage d’avoir quatre mains étant que la changesque attrapa en même temps une friandise, la barbe d’Aliaume et toucha la main de Leandro.
« Merci, dit Aliaume. »
Ayame adressa un regard appuyé à destination de Thaïs. Elle hocha la tête à son attention, jeta un dernier regard aux portes de la confrérie de Lug, puis elle s’en retourna auprès de ses camarades au moment de franchir les portes d’or du réfectoire.
Un festin digne des plus grands banquets de l’histoire de l’académie fut donné en l’honneur des élèves japonais. On y trouva les plus grands plats de la gastromagie française et des boissons conçues spécialement pour l’occasion par le café Arias. Il y eut, le soir même, un concert dans la salle des fêtes qui donna lieu à quelques pas de danse mémorables : Aliaume, le premier, amusa la galerie par sa réinterprétation du fandango. Koro offrit son bras à un nombre record de filles. Ayame et Saori se partagèrent le reste de courageux — Saori veillant à ne jamais les regarder dans les yeux — qui osèrent les aborder.
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